Depuis le « retour sur terre » du disparu du Val-d'Oise Les OVNI sont partout. netteté nécessaire. Le fait que ce soit un des bons copains qui ait donné l'alerte, à l'insu du * revenant », et qu'il ait averti un poste de radio plutôt que les gendarmes, ne fait pas sé- rieux. Pas le refus de une autre répondre aux enquêteurs ou de une parler sous hypnose. A TTENTION ! un OVNI peut en cacher un autre! Coïnci- la troisième dence ou conséquence de une voiture poursuivent type qui suit générale- ment ce genre de révéla-. tions, dans deux autres régions de France, « ils >> ont surgi: samedi dans les. Alpes de Haute-Provence aperçu en l'air une « boule de feu » qui suivait la même di- rection que sa camionnette, tantôt devant, tantôt derrière. on vient de l'apprendre - et mardi dans la Loire- Atlantique. « Elle changeait de position presque instantanément, dit- il. J'ai commencé alors par ne pas être rassuré. J'ai accéléré mais elle était toujours là. J'étais de plus en plus pani- qué et je me demande encore, comment je n'ai pas quitté la route. » Dans ce dernier cas, il s'agi- rait d'un rapt comme pour le jeune Frank Fontaine, à Cergy-Pontoise le 26 novem- bre. Et les gendarmes sont en. campagne à Sion-les-Mines (L.-A.) où un maçon de trente- sept ans, M. Lucas, qui rentrait à son domicile à la nuit tom- bée, affirme avoir vu le véhi- cule qui le précédait sur la route disparaître sous une étrange boule orange, de deux à trois mètres de diamètre. « Comme un projecteur » Elle a coiffé l'automobile puis est partie dans un champ, en produisant un gros nuage de fumée. La voi- ture, son ou ses occupants avaient disparu., M. Lucas est alors allé cher- cher chez lui ses trois fils, Christophe, huit ans, Didier, sept ans, et Frédéric, cinq ans, puis est revenu sur la route où ils ont pu voir que la « boule>> - n'avait pas bougé. L'OVNI au- rait ensuite pris en chasse la voiture de M. Lucas, sur près de 2 kilomètres avant de dis- paraître. Les gendarmes enquêtent aussi près de la route Napo- léon. M. Devincenzi, boucher à Annot, revenait d'une livraison dans un village des environs. La nuit était tombée quand tout s'est éclairé autour de lui « comme si l'on avait allumé un projecteur ». Il a raconté qu'il avait Ici, ils font disparaître Là, ils en « Depuis mon retour sur terre, lundi 3 décembre, les détails de mon voyage me re- viennent peu à peu pendant mon sommeil. J'y vois main- tenant plus clair et j'ai l'im- pression que c'était agréa- ble. » « On n'a plus un sou >> . Cette course folle s'est pour- suivie sur quatre kilomètres ; brusquement, « l'OVNI » a dis- Puis il a ajouté : « Mais je n'accepterai de parler publi- paru aussi vite qu'il était ap-quement (et uniquement en paru. présence de mon médecin) que lorsque deux conditions seront remplies: premièrement, que j'aie bien réussi à reconstituer totalement les événements, et deuxièmement, que la justice soit convaincue que nous n'avons jamais, mes amis et "moi, cherché à abuser per- sonne. »> 1 Le boucher, un solide qua- dragénaire, ancien combattant d'Algérie, n'est pas ce qu'il est: convenu d'appeler un « peu- reux ». Il est très connu et fort. estimé dans la région d'Annot où il est considéré comme un commerçant sérieux et peu en- clin à la rêverie. « C'est un homme sobre et qui a les pieds sur terre. Il a vraiment été effrayé par quelque chose d'insolite », di- sent de lui les enquêteurs. C'est également l'avis du médecin qui a été appelé le lendemain matin au chevet de M. Devincenzi, resté alité après une nuit de cauchemar. Fait troublant : le même soir que pour le boucher d'Annot et presque à la même heure, plu- sieurs témoins ont observé au- dessus du barrage de Serre- Ponçon, dans le nord du dépar- tement, les évolutions d'une boule très lumineuse » qui a sillonné le ciel durant plu- sieurs minutes avant de dispa- raître à une vitesse fulgurante. « Hier, il n'a pas hésité à décla- rer en toute simplicité : Quant à Frank Fontaine, le jeune camelot de Saint-Ouen- l'Aumône (Val-d'Oise), il conti- nue à entretenir le suspense. Ce qui reste, en effet, à dé- montrer, car le moins qu'on puisse dire est que le « retour >>' ne s'est pas effectué avec la Que cachent de telles pré- cautions? La peur que soit dé- montré l'énorme canular dont certains les soupçonnent ? « Pas du tout, répond Jean- Pierre Prévot. Nos embête- ments viennent du fait que nous avons voulu être coopé- ratifs. Résultat, les gendar- mes nous ont pris aussitôt pour des menteurs »>. A les en croire, les trois co- pains auraient mieux fait de se taire. L'un après l'autre, ils ex- pliquent leur triste, voire leur misérable condition actuelle : « On n'a plus un sou. On ne peut songer à retourner tout de suite sur les marchés pour gagner notre vie. Nos clients se bousculeraient, non pas pour acheter, mais pour nous demander des explications et des autographes. Et puis, comment nous y rendre ? En voiture? Les gendarmes sa- vent maintenant qu'aucun de nous ne possède son permis de conduire. Ils ne nous fe- raient pas de fleurs. » A quand le prochain OVNI?