Des O.V.N.I. et des hommes III.- «Nous ne délirons pas !>> 28 septembre 1978 Le Bien Prebbre DEPUIS la fin de cet été, la Bourgogne et plus spécialement la région dijonnaise semblent saisies d'une grande fièvre au sujet des OVNI (BP des 22 et 25 septembre). Des objets lumineux, dont la eature échappe à toute explication rationnelle dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques, violent notre espace aérien. Les déclarations d'observateurs dignes de foi, équilibrés, pondérés, nous sont parvenues après la publication des deux précédents articles. Ces personnes ne s'intéressaient nullement aux Soucoupes volantes avant de venir attester des faits incroyables. Lour témoignage, sur tout autre sujet, n'aurait pas été mis en doute. Alors... Alors, il faut bien se résigner à admettre qu'« il y a quelque cho- se». D'autant que les témoigna gas, bien souvent, se recoupent. A la suite de l'article paru le 22 Septembre et mentionnant le récit de M. Alain Rave, 36 ter, rue Colson à Dijon, ce lecteur a reçu ne lettre d'une Dijonnaise faisant etat d'une observation semblable la sienne, et cela le même jour, Mercredi 13 septembre dernier. M. Rave, ce soir-là, n'avait pas été le seul à observer un phéno- Amène sortant de l'ordinaire. Soutenir la vérité * Monsieur, Dans La Bien Public d'au- Jourd'hui 22 septembre, je relève votre déclaration au sujet des OV- NL. Ma fille, âgée de 16 ans, élève au lycée Montchapet, se trouvait à la maison ce même soir 13 sep- tembre, lorsqu'elle a constaté comme vous, le passage de deux boules lumineuses qui se suivaient etqui ont disparu dans la direction Au nord. (Notre lectrice, Mme Masson, habite 8, impasse Ab- -Debrié à Dijon, entre la rue Général-Fauconnet et la rue de Varennes). J'étais dans le fond de l'appartement, poursuit-elle, lors- que j'ai entendu ma fille s'écrier: «Mais c'est horrible ce que je vois dans le ciel ! >> « J'ai accouru, le phénomène avait disparu. Ma fille tremblait et j'ai dû la calmer. Elle m'a fait la description de ce qu'elle avait vu : c'était brillant et gros, ça paraissait impalpable... J'ai voulu la faire témoigner. Elle s'y est opposée. « Personne ne me croira, on me prendra pour une folle ! » Et Mme Masson ajoute : * C'est une jeune fille très saine, qui ne croyait pas aux OVNI, comme vous sans doute... Je dois même dire que, jusque-là, nous étions très sceptiques au sujet de ces phénomènes. J'allais omettre simplement de vous dire que cette observation a été faite entre 22 h 30 et 23 heures. Vous pouvez, si vous le désirez, faire état de cette lettre. Nous ne cherchons pas à jouer les « vedet- tes », mais simplement à soutenir la vérité. Nous ne délirons pas ! » Voilà un nouveau témoignage à mettre au dossier de cette fiévreu- se marée d'observations dijonnai- ses. En règle générale, les témoins de ces manifestations commen- cent par penser qu'ils sont en présence de quelque chose de banal: une ambulance équipée de feu tournant, lorsque le phénomè- ne est observé au ras du sol, ou un avion, un hélicoptère volant à bas- se altitude. C'est seulement lors- qu'ils constatent l'absence totale de bruit, que la « chose » s'im- mobilise en l'air, qu'elle change de couleur, qu'elle est dépourvue d'aile, qu'elle émet des rayons presque insoutenables, qu'ils comprennent avoir affaire à un phénomène tout à fait inconnu. A vous couper le souffle Si la nature et la provenance de ces mystérieux objets volants sont encore matière à spéculation, il devient de plus en plus difficile de nier leur existence, étant donné le grand nombre de rapports précis et détaillés qu'ont établi à leur sujet des policiers (on se souvient de l'observation des policiers di- jonnais ce mois-ci sur le plateau de la Cras, près de la combe à la Serpent), des spécialistes de la détection par radar, des pilotes dans le monde entier, bref, des hommes formés à une observation rigoureuse. Depuis Copernic, l'humanité a tout de même appris (et non sans mal !) qu'elle n'est pas le centre de la création. Il se pourrait bien que notre planète évolue fort loin, aux confins du cosmos. La plupart des savants s'accordent à penser que notre soleil est un astre d'âge Un agrandissement de l'objet, au-dessus des nuages. Etonnant ! moyen, comparé à certaines étoi- les de la deuxième ou de la troisiè- me génération. Pourquoi, en d'autres points de notre galaxie, ne pourrait-il pas exister des êtres très avancés par rapport à nous sur le plan scienti- fique et technique. Nous avons toujours tendance à nous estimer « modernes », « très avancés ». Mais nos vaisseaux spatiaux, nos sondes, auprès de leurs moyens de transport, pourraient avoir tout simplement l'allure d'antiques chars à bancs! Rappelons-nous simplement nos « progrès » de- puis cinquante ans... (Dossier Charles Garreau, reproduction Pierre Couturier) Le réel et l'imaginaire Bien sûr, il n'est pas plaisant de penser à l'existence d'autres intel- ligences que la nôtre. Mais sans aller trop loin, sans penser aux « petits hommes verts », il faut bien reocnnaître qu'il existe un phénomène physique pas tou- jours explicable en l'état actuel de la science. L'interprétation est souvent ensuite affaire d'épider- me. - Il y a bien sûr le risque de la superposition du réel et de l'ima- gniaire. Mais que penser en voyant les photographies pases dans l'Est par un ami de l'autears * Soucoupes volantes, vingt-cong ans d'enquêtes », Charles Gar reau. Nous avons reproduit l'objet semblant solide et métallique parfaitement net sur la série de photos couleurs prises avec un instamatic Kodak. Et l'un de nos photographes, Pierre Couturier, a réalisé l'agrandissement de l'Ov- Ni paraissant de façon la plus évidente. A vous couper le souffle! Alain SCHNEIDER (à suivre)