A nom o fologues lorsque leurs recherches se recommandent de l'esprit scientifique). Il faut dire que les apparitions ou les atterrissages de Brazey-en-Plaine, de Marliens, de Renêve, de Taizé, de Poncey-sur-l'ignon furent retentissants, et restent célèbres dans les annales soucoupistes. Un journaliste de Dijon, Charles Garreau, a beaucoup enquêté et écrit sur la question et son mérite, demeure d'être un des premiers à avoir pris le phénomène au sérieux. On vit aussi un ancien préfet de la région, P.-J. Moatti, publier à la surprise générale le fruit de ses réflexions mystico-soucoupistes, d'où il ressort que les petits hommes verts seraient des anges. Voici enfin qu'un professeur de l'Université de Dijon, Bertrand Méheust, qui pour l'heure enseigne la philosophie aux petits Gabonnais, sort un gros livre théorique qui apporte des vues non seulement neuves sur un sujet rebattu, mais encore, nous semble-til, extrêmement fécondes et ingénieuses. (« Science fiction et soucoupes volantes », au Mercure de France, avec une préface d'Aimé Michel). Plusieurs universitaires de Dijon y ont collaboré, dont Henry-Jean Besset et Jean-Noël Vonarburg. L'ufologie abonde en clichés truqués ou douteux. C'est si facile de photographier n'importe quoi sur une vitre ! Pourtant ces photos ont été expertisées comme authenti- ques, et en plus elles sont de bonne qualité, conjonction qui n'est pas si fréquente. Elles ont été prises le 3 août 1965 par Rex Eflin, un cantonnier de la ville d'Orange, en Californie, à 11 h 30 du matin, à l'aide d'un appareil Polaroid, à travers le pare-brise de son ca- mion 0 T En 1, 10.V.N.I. traverse la route vers le Nord. En 2 on distingue aisément la forme elliptique. En 3, l'anneau de fumée irrégulier laissé par la soucoupe après qu'elle eut dispa- ru par une fulgurante accélération. Les photos 1 et 2 font penser à un objet fabriqué. Il n'existe aucune photo convaincante d'une soucoupe vue de près, posée sur le sol ou à proximité du sol, bien que des cas d'atterris- sade se comptent par centaines! (document x) Quel dossier, ces Soucon pes volantes Depuis 30 aus 80.000 cas certifies sinceres une fois rejetés les tarceurs et les buveurs... Des enquêtes of- ficielles (diverses armées de l'air, la gendarmerie...). De bra- ves amateurs infatigables, et Des dizaines de livres de tous des astrophysiciens diplômés. niveaux. Et le concours des iné- vitables ordinateurs. Tout cela pour rien. On se demande en- core si les soucoupes volantes ont vraiment une existence ma- térielle! Sous là pression des faits, cependant, l'opinion scientifi- que a évolué, passant du haus- sement d'épaules à l'accepta- tion à contre-cour. Car, comme l'auteur le remarque, malgré une foule de bonnes raisons, les soucoupes volantes, qui sem- blent faire pay de cas de notre avis, continuent d'apparaître ré- gulièrement à la surface du glo- be... C'ETAIT ECRIT Bertrand Méheust bâtit son hypothèse sur un rapproche- ment: il y a parallélisme éton- nant entre les vieux récits de science fiction et les témoigna- ges contemporains : une lumiè re zigzagante, des chiens qui aboient, un engin, de petits hommes en vêtements bril- lants, un bourdonnement, un décollage fulgurant... Ou bien un enlèvement sans violence dans un globe à hublots, un petit voyage et une bonne mi- graine à la fin... Ou encore un moteur de voiture qui cale, un rayon lumineux qui paralyse... Toute cette panoplie banale au- jourd'hui, dont les éléments re- viennent avec monotonie dans les témoignages, se trouve déjà dans des romans français de 1900 et dans les revues popu- laires américaines des années 1920 à 1940, donc bien avant qu'on ne parle de soucoupes volantes. L'auteur met de côté toutes les spéculations contor- sionnées sur la provenance des engins, le mode de propulsion, etc., pour s'attacher à mettre en évidence les formes psychi- ques qui interviennent dans le phénomène. Car les S.V., dit-il, ne peuvent être décrites indé- pendamment de la conscience qui réfléchit sur elles, et sur qui elles réfléchissent. Son intuition de départ, c'est, en effet, que science fiction et soucoupes volantes puissent dans le même climat imaginai- re, s'alimentent aux mêmes sources: dans les rêves d'une époque où la technique et la magie se confondent. B. Mé- houst analyse longuement, en fanatique de la littérature de fiction, les divers précédents et montre qu'ils annoncent tou- jours des apparitions réelles. Par exemple, Jules Verne écrit * Robur le Conquérant » en 1885; en 1887, c'est la grande vague d'apparitions, dans le Middle-West américain, d'en- gins volants de conception ba- Toque, constatés que des mil- Gers de témoins de bonne foi. Ainsi de suite, détail pour détail d'aspect, de couleur, de com- portement (action à distance sur le psychisme, résidus au sol, invulnérabilité, matérialisa- tion et dématérialisation. h) Tout a qui a sé in allective-