LES O.V.N.I. SUR AIX... @ avec J. C. Bourret et Jimmy Guieu Etait-ce le passage à Aix du populaire reporter de la télévision J.-C. Bourret, venu signer son livre à la Librairie Goulard et répondant à une invitation du Western-Club qui a attiré un auditoire in- téressé par le phénomène des O.V.N.I. ? Il a été, cette semaine, abondamment question d'OV NI (objets volants non iden- tifiés) dans les colonnes de nos confrères locaux. Les objets volants non identifiés ont également nourri les po- lémiques de comptoir ou des repas de famille. On reste pourtant loin des éclats marquant l'âge d'or des O.V.N.I., au début des années 50. L'Ufologie : terme désignant la science de l'ob- servation de ces phénomè- nes n'avait pas d'existence reconnue et les O.V.N.I. por- taient les noms plus prosaï- ques de « soucoupes >> ou de « cigares ». 1952 ANNEE DES SOUCOU- PES A AIX ET DANS LA REGION Si on prend référence aux abondantes sources littérai- res de notre estimé compa- triote ufologue réputé Jimmy Guieu, le ciel de notre ville a été maintes fois concerné par le phénomène des sou- coupes, celui-ci connaissant un développement des plus considérables peu après l'é- trange accident » coûtant la vie au pilote de l'U.S. Air Force G. Mantell. Entre autres témoignages, hélas anonymes, l'écrivain cite ceux de M. Pierre Hurtin (route de Vauvenargues, en mars 1952), celui de M. Dou, conseiller municipal, le 11 novembre de la même année. Ces personnes affirmant avoir vu des O.V.N.I. au- dessus d'Aix. Plus insolite encore, le récit fait par M. Gachignard, alors employé à l'aéroport de Marignane : dans la nuit du 27 août 1952, ce dernier aurait vu atterrir un engin répondant à la clas- sique description des fameu- ses « soucoupes ». Survint deux ans plus tard, dans le même lieu, un autre « atter- rissage » ayant laissé des traces tangibles (débris d'un métal inconnu)... débris et témoin principal (un pom- pier dénommé Chesneau) étant demeurés introuvables. Le dossier des témoignages recueillis de par le monde à cette époque atteignit as- sez vite une épaisseur res- pectable. Ceci au point d'inciter le gouvernement américain à créer une très sérieuse Com- mission d'Etudes... Et puis il y eut le premier "Spoutnick" et la réalité re- joignant (ou dépassant) la fiction. APOLLO, LA CONQUETE DE LA LUNE ET LE DESERT (?) DE L'ESPACE La réalité de l'aventure astronautique, tout en con- sacrant le triomphe de l'or- dinateur, a tué une bonne part du rêve : rien sur la lune, idem sur mars, c'est une quasi certitude de mê- me que sur Vénus. Il deve- nait de plus en plus difficile d'accréditer l'origine extra- terrestre des O.V.N.I. ASSOCIATION D'ÉTUDE SUR LES SOUCOUPES VOLANTES FRANCE * Mais entre (sarcastiques) tenants du scientisme mo- derne et croyants en l'irra- tionnel, le débat se poursuit. LES MYTHOLOGIES A L'APPUI DES THESES UFOLOGIQUES Les témoignages concer- nant les objets volants non identifiés ne sont pas seule- ment le fait de notre époque moderne. On en retrouve à tous les siècles de notre ère pour remonter jusqu'à Hérodote et aux textes sans- crits ! Autre élément troublant : l'existence au sein de mytho- logies qu'a priori tout sé- pare de récits comportant la description des mêmes en- gins volants. De la thèse qui définirait ces récits comme la traduc- tion symbolique de guerres menées par une hyper-civili- sation, antérieure à notre néolithique, thèse que dans le très célèbre ouvrage « Le matin des magiciens >>> L. Pauwels et G. Bergier ont étayé, non sans brio litté- raire, ni sens de l'opportu- nité, sages et savants y res- tent néanmoins toujours aus- si imperméables... Le public, lui, se félicite peut-être qu'ainsi reste en- tr'ouverte la porte du rêve !