<< Concorde 001 » aurait photographié un O.V.N.I. Le Proprès 12 fidans le ciel d'Afrique « Concorde 001 » a peut-être photogra- phié un objet volant non identifié (O.V.N.I.) le 30 juin dernier lors de sa mission scienti- fique sur la trajectoire du cône d'ombre de l'éclipse solaire au-dessus de Fort-Lamy, au Tchad, déclare-t-on avec circonspection à Toulouse, à la suite du développement plu- sieurs mois après l'expérience d'un document effectué grâce aux appareils placés à bord du supersonique à cette occasion. Dans une série de diapositives prises par un observateur du Centre national de la recherche scientifique de Paris, les savants de ce centre ont en effet remarqué une La grande nouveauté, dans cette affaire des O.V.N.I. depuis cinq ou six mois, ce n'est pas tant le rythme des apparitions insolites des disques ou cigares lumineux au-dessus de nos têtes, c'est la qualité scientifique et tech- nique des témoins. Des témoignages troublants Au début de l'année 1969, la célèbre enquête de l'aviation militaire américaine arrivait à son terme de deux années de recherche. La conclusion de cette enquête dirigée par un scientifique de renom, le pro- fesseur Edward Condon, de l'Université du Colorado, était simple et brève: il n'y a pas de mystère de soucoupes volantes. Et la commission d'étude de l'enquête estimait qu'il n'y avait plus lieu désormais à conti- nuer l'étude des dossiers se rapportant à des apparitions d'O.V.N.I. Le monde scientifique dormait donc sur ses deux oreilles, et n'avait plus aucune raison de se soucier de réfuter en quoi que ce soit, les relations de témoins qui assis- taient ici ou là à d'étranges évolutions dans le ciel. Au fil des semaines suivant le 10 janvier 1969, la commission américaine confia aux journalistes des documents qui établissaient l'évidence des erreurs ou même des triche- ries imputables à maints « soucoupistes »>. photo laissant apparaître un objet de forme ronde qui, selon sa mobilité par rapport à l'objectif de l'appareil, pourrait avoir un dia- mètre approximatif de 200 mètres. Et voilà que depuis trois mois, depuis l'irruption dans le ciel de Milan d'un curieux engin décelé sur l'écran de radar de l'aéro- port, puis aperçu par deux pilotes chevron- nés, le climat change à vue d'oeil. Enhardis par les témoignages italiens, à propos de PO.V.N.I. de Milan, des pilotes français ra- content eux aussi leur aventure. Des aventu- res incontestablement troublantes, telles que celle qui survient à un pilote professionnel Selon les déclarations de M. Claude Po- her, chef de la division des fusées-sondes au Centre national d'études spatiales de Tou- louse, il est impossible pour l'instant de dé- terminer la nature exacte de cet objet. Ce- lui-ci, au moment où il a été photographié, trouvait à environ 15 kilomètres de << Concorde » et à une altitude supérieure à 17 000 mètres. se titulaire d'un palmarès de 9500 heures de vol, qui a vu dans le ciel du sud-ouest de la France, le spectacle classique des évolu- tions extraordinaires d'un engin volant abso- lument inhabituel. Il y a eu ensuite les divers débats où sont venus nombreux des astronomes de di- vers observatoires français et anglais. En ce moment même, l'O.R.T.F. sur l'antenne de France-Inter, donne la parole à des scientifi- ques qui se déclarent assurés de la réalité des visites systèmatiques d'O.V.N.I.. Parmi ces spécialistes de l'observation cosmique, nous trouvons MM. Pierre Guérin, astrophy- sicien français qui est le spécialiste mondia- lement connu de la planète Saturne, l'astro- américain Hynek, l'astrophysicien américain Sturrock, l'atomiste français Mi- chel Trouble, le directeur du département fusée du Centre français des études spatiales, etc... nome Ces scientifiques et techniciens restent des hommes de mesure et de logique, se gardant de toute passion, à l'égard de phéno- mènes qui naguère encore suscitaient des réactions extrèmement vives, aussi bien par les « soucoupistes» que les «anti-soucoupis- tes ». Ce n'est plus ainsi qu'on se distingue désormais. On ne saurait écarter l'hypothèse de visites, même si celles-ci demeurent sou- vent illogiques et toujours inexplicables. Sans même faire appel aux récits mysté- rieux de la bible, ni aux vestiges déroutants de Baalbek ou de Tassili, l'actualité de cette époque présente est riche d'événements inso- lites, que des hommes de science considèrent avec un grand sérieux. Lucien BARNIER.