Une des photos prises par Concorde pendant l'éclipse. Une soucoupe volante? Notre confrère René Mauries, de «La Dépê- che du Midi », seul, a vu «la chose >> seul jour- naliste à avoir visionné le film montrant l'ob- jet volant non identifié >> observé par les occu- pants de Concorde 001 lors de l'éclipse solaire du 30 juin dernier, il, affirme qu'il s'agit là d'un témoignage à la. fois incroyable et boule- versant. page 3 Le 30 juin dernier, Con- corde 001, piloté par André Dans le ciel de Concorde, à 17000 mètres d'altitude bord, une équipe de savants UN OBJET NON IDENTIFIÉ DE 200 MÈTRES DE DIAMÈTRE Turcat, rôdait au-dessus du Afrique, avec, à de l'ob- spécialisés servation de l'éclipse so- laire. mière si l'on peut dire - de toutes les connaissances techniques et scientifiques possibles. L'avion supersonique vo- lait dans la stratosphère-à 17 000 mètres d'altitude et à une vitesse de 2300 kmh. C'était le « pot au noir »>. Jean Bégot, technicien du. Centre national de la re- cherche scientifique (CNRS), prenait des photographies, et il y avait, pour les observa- tions, Serge Koutchmy, as- trophysicien, chercheur, lui aussi au CNRS.ner, Lors du développement des documents enregistrés à l'occasion de cet événement, les observateurs tombèrent en arrêt sur un cliché inso- lite révélant, dans la nuit de l'éclipse, un étrange point lumineux. Dans le secret des laboratoires du CNRS, il fut longuement analysé, à la lu- - Et, sept mois après, le voile a été levé. Nul ne sau- rait contester le sérieux ab- solu du témoignage, puisqu'il gémane de membres de l'or- ganisme officiel de la re- cherche scientifique en France. J'ai été, mercredi, le seul en priorité, le film de journaliste admis à vision- cet événement sensationnel qui va être révélé au grand public, samedi soir, en ex- clusivité, dans le cadre des « Actualités télévisées régio- nales » de la région Toulouse - Pyrénées. Tout commence par un point lumineux dans l'obscurité de l'éclipse. Et cette étoile, en apparence anodine, prend, au grossisse- ment, l'ampleur d'une as- siette à soupe flamboyante aux contours fluorescents. Serge Koutchmy, malgré son scepticisme de scientifi- que, a bien voulu commenter le document au cours d'une interview, à l'Institut d'as- trophysique de Paris. On suivra attentivement sa dé- monstration par élimination. Il écarte, en effet, tout ce qui ne peut pas être le phé- nomène, et il ne s'agit abso- lument pas, selon lui, d'un incident technique dans l'ob- servation photographique de l'éclipse. Une ampleur stupéfiante C'est donc autre chose, cet « autre chose» baptisé, par aveu d'ignorance, «objet vo- lant non identifié» (OVNI). On notera, en particulier, que, compte tenu de la vi- tesse de Concorde, du temps de pose de la photographie, de la grosseur de l'objet et de son éloignement approxi- matif, cet OVNI aurait 200 mètres environ de diamè- tre. Claude Poher, chef de la division fusées-sondes au Centre national d'études spatiales (CNES), assistait aussi à cette « première ». Et, à l'issue de la projection, il a fait des déclarations circons- tanciées qui donnent au pro- blème une ampleur stupé- fiante. « Il faut dépassionner le sujet, s'accommoder de son évidence et se préparer à une confrontation de plus en plus fréquente», m'a-t-il dit en substance. II ne s'agit nullement d'une émission de science- fiction, parfaitement réalisée par Georges Fabre, avec le concours de Robert Titet, Albert Combes et Yves Le- sieur, mais d'un témoignage à la fois incroyable et boule- versant... Encore moins d'une séquence originale du fameux feuilleton «Les en- vahisseurs». Et, pour avoir été sollicité de participer modestement à ce témoi- gnage sans précédent par sa valeur documentaire, j'en viens à exprimer sincère- ment le souhait de me faire « kidnapper >> à mon tour, pour mieux vous parler d'un autre monde qui semble tant s'intéresser au nôtre. René Mauries