Lo soncome volante des mistades in Herisson (Jura L'homme qui l'a vu en un lieu sacré des Celtes « a les pieds sur terre >> NE Le LONS-LE-SAUNIER. hameau jurassien de « Val- Dessous », non loin des cas- cades du Hérisson, n'avait sa- medi matin, qu'un sujet de conversation : le phénomène observé par M. Georges Vuil- lien, jeudi après-midi (voir notre journal de samedi). - Intrigués, un peu inquiets, faisant quelquefois des suppo- sitions sur l'origine du pheno- mène, les habitants sont au moins d'accord sur un point: la bonne foi de celui qui l'a observé. Tous sont unanimes, et à la gendarmerie de Clair- vaux, on partage cette opi- nion M. Vuillien n'est pas un affabulateur. « «Il a les pieds sur terre. » Il n'est pas sujet aux fantasmes et n'a pas pour habitude de raconter des histoires ou d'attirer l'at- tention sur lui par des moyens plus ou moins baroques. Ce phénomène, c'est l'at- terrissage » dans la piscicul- ture de M. Vuillien, d'un engin qui vient peut-être d'une au- tre planète. Une soucoupe volante silencieuse Le plus extraordinaire, ra- conte M. Georges Vuillien, la quarantaine, de taille moyen- ne, l'allure d'un homme plus intéressé par les problèmes concrets que par les spécula- tions philosophiques ou scien- tifiques le plus extraordi- naire, c'est que tout s'est dé- roulé dans le silence le plus total. Au début, les trainées dans le ciel, j'avais cru qu'il s'agissait d'un avion. Il y en a beaucoup qui passent par ici. Et soudain, depuis le por- tail, j'aperçois cet engin au bout des bassins. Il était à une dizaine de mètres du sol, au- dessus du petit chalet en bois. parfaitement immobile, ne di- gageant ni chaleur, ni lu- mière, ni bruit. Il était alors 15 h 20. et le soleil venait de se coucher derrière la côte. L'idée d'un éblouissement, d'une réverbé- ration ou d'un phénomène de mirage, semble devoir aussi être exclue, le temps étant parfaitement dégagé et clair. Les trainées dans le ciel, en forme de volutes, ont peut- être été laissées par l'engin lors de sa descente, descente qui se serait effectuée en UN RATICIDE SÉRIEUX donnant des résultats surprenants PLUTONIC Arme GRAINS EMPOISONNES $? « La soucoupe allait jusqu'aux arbres et recouvr ait le bout du bassin » nous dit 31. Vuillien « feuille morte », expression ufologistes qu'emploient les (1) pour désigner la manière la plus répandue par laquelle les O.V.N.I. se posent. Dans ce genre de descente, l'engin semble se balancer comme une feuille morte portée par le vent, d'où le nom. C'était énorme et il est parti à une vitesse incroyable, sans flammes, sans chaleur, sans bruit de moteur ni d'air. Pour- tant, je n'étais pas loin et je n'ai pas senti de souffle. Je l'ai vu pas plus gros qu'un pamplemousse et puis plus Si j'avais fait la sieste, con- tinue M. Vuillien, j'aurais cru que je continuais de rêver ou que j'étais mal réveillé. D'ail- leurs, je ne voulais rien dire, craignant de me retrouver à Saint-Ylie (2) ou de passer pour un farfelu, et c'est mon frère qui m'a décidé à préve- nir les gendarmes. « Ön ne sait jamais, poursuit celui-ci, il aurait pu être enlevé. Alors, on aurait fait des battues, on aurait dragué le lac... Main- tenant, si quelqu'un disparait, on saura où il est. » R J'aurais dû... » Pendant les cinq minutes où l'O.V.N.I. resta comme en sus- pension au-dessus du dernier bassin de pisciculture, dans lequel les truites continuent à s'ébattre comme si de rien n'était. M. Vuillien a pu ob- server l'engin avec assez de précision. Le dessous était lé- gèrement renflé et d'une lon- gucur d'environ 20 mètres. Cette partie, d'une matière ressembiant à de l'aluminium. et comme d'un seul bloc, était surmontée d'un dôme de 2,50 mètres de haut et d'une dou- zaine de mètres de circonfé- rence. Cette coupole opaque parais- sait de ces matières qui per- mettent de voir à travers que d'un senl côté. Craignan d'être enlevé, M. Vuillien s précipita vers sa voiture pour chercher son fusil cie chasse mais aucun « cosmonaute y ne descendit. Il pensa, un mo- ment, s'approcher du mystė- rieux objet, mais il se rappela les films retransmis de Cap Kennedy sur les départs des fusées J'ai ca neur d'être rien. Cette apparition, qui lui pa- rut durer fort longtemps, l'avait quelque peu abasour- di, ce qui est bien compré- hensible, et ce n'est que peu à peu qu'il reprit ses esprits en même temps qu'un frisson de peur rétroactive, que lui vinrent les regrets et que com- mença la litanie des « j'au- rais dû ». « J'aurais dû es- sayer de mettre le moteur de ma voiture en marche pour voir s'il partait. J'aurais dû amener ma femme en début d'après-midi, comme j'en avais l'intention. D'habitude, mon frère est là, le voisin aussi, dans le champ à côté du bois, mais il n'y avait personne. Fi- nalement, j'aurais préféré que le chalet flambe, au moins il y aurait eu une preuve. J'au- rais dû appeler mes chiens... Ce n'est d'ailleurs pas le moins curieux : les chiens n'ont absolument pas réagi à cette présence, peut-être ex- tra-terrestre. Est-ce à cause de l'absence de bruit. Toujours est-il qu'ils semblent ne s'être aperçus de rien et qu'hier, ils sont allés à l'endroit où se trouvait la soucoupe sans ma- nifester la moindre inquiétude, comme font souvent les ani- maux dans des cas semblables. Les truites elles-mêmes, avons- nous dit, ne semblent pas in- commodées. La gendarmerie a enquêté, pris des mesures, enregistré des dépositions, mais elle n'a pa sencore utilisé de compteur Geiger et l'on est toujours dans l'ignorance quant à une teneur anormale en radioac- tivité. Espérons que ces me- sures seront prises rapidement. Une supposition... Souvenons-nous qu'il y a quelques années, près d'Orge- let, atterrissait un engin pres d'un mégalithe druidique. Hier un O.V.N.I. apparait à deux pas de la rivière « Le Héris- son », rivière sacrée chez les Celtes de ces régions. Coïnci- dence ? Peut-être. Ces endroits sacrés, parcourus de courant tellurique, étaient-ils déposi- taires d'une « balise » d'aire d'atterrissage, de points de re- père, émetteurs d'ondes mys- térieuses ? Les anciens étaient-ils ccnscients ou bien accomplissaient-ils un rite hé- rité d'un enseignement oublié et disparu, légué par de loin- tains explorateurs qui pour- suivent encore aujourd'hui leurs visites. Peut-être le sau- rons-nous un jour. en Philippe BETRY. (1) Un ufologiste : spécia liste des U.F.O.S., ternie in- ternational désignant les ob- jets volant non identifiés (O.V. N.I.). (2) Saint-Ylle: centre psy- chiatrique du Jura.