SOUCOUPEST ET BOULES DE FE CIGARE IV. - LA PLANETE MARS LA PLANETE MARS EST FROIDE ET DESOLEE et il faudrait 100.000 ans à une soucoupe fu soncoupe por l'étoile la plus proche. www. L ES partisans des soucoupes et autres cigares avouent humblement qu'ils n'ont pas d'idées précises sur ces véhicules inconnus par définition. Ils ont souvent, par contre, une opinion bien arrêtée sur leur ori- gine et cette particularité les divise en deux clans: d'un côté les supporters de leur conception et de leur réalisation terrestre, dans un pays dont les ingénietirs auraient accompli des progrès ausst considérables que secrets t de l'autre, les amateurs de scien- ce-fiction, épris de voyages inter- sidéraux Les premiers se rapprochent involontairement des anti-sou- eleck alance Afec mains coupistes puisqu'ils milent l'exis-L'avion fuée américain vold blen tence des êtres étranges à 2.655 kmh. ou géants) et autres phap asmes que certains témoins aramalal- Oui, mais les ingénieurs eux- mêmes qui réalisent ces miracles mesurent le précipice qui sépare leurs réalisations des performances qu'on prête aux soucoupes M. Marchetti, spécialiste des héll- coptères fàis S.N.C.A.S.E dont Alouette a battu plusieurs records du monde, nous dit à ce sujet: par Gabriel HERES samment décrits. Ils veulent res- ter positifs. Mais une certaine forme de scientisme mal digéré mêlée aux possibilités réelles deja déroutantes de la technique ac- tuelle les prépare tout admet- tre. pour venir de -- On parle bien d'aller dans la June. Le lit-cage, volant décolle bien verticalement et sans olles. Les soucoupes », si elles exts- tent, ont résoln à la fois le pro- blème de la stabilité et celui des très grandes vitesses. Or, le « 1lt- cage volant n'est pas fait pour voler très vite horizontalement et SUITE PAGE 2 COL 4 LA NOUVELLE REPUBLIQUE MARDI 12 OCTOBRE 1954 CIGARES DE FEU ultra-violets qut interdisent toute le prolongée, Cette faucille d'or dans le change des étolles fan- Che nos premières illusions. Notre voisine Immédiate est alors Vénus, sensiblement aussi grosse que la Terre mais entouré d'une atmosphère de gaz carhonique- compte potre-globe, sans doute, il & glauen millions de siècles et jeules des plantes pouraient y vige. Mercure vient ensuite, mats vingt fois moins lourd que la Ter- re, 11 est aussi trop proche du soleil à qui il préserite toujours le même côté. La vie n'y est possible nf sur sa face chaude (+350) nf sur sa ce froide 200°). Mars n'est encore qu'à 61 mil- llons de kilomètres de la Terre (1.500 fois le tour de notre globe) mais c'est un mond refroidi, dé solé, où euchne trace de vie n'a pu être décele astronomie français Bernard Lot a définitivement ré- glé le compte des prétendus car naux dont la longueur et surtout la largeurrerait plutôt des bras de mer, s'h y avait de l'eau sur Mars Car faut bien admettre qu'il n'y a guère d'atmosphère et encore moins d'humidité sur la planéte mystérieuse et on se cle mande, du même coup, quel genre de vie pourrait se développer. faut déjà aller beaucoup plus Join pour trouver les cinq autres planètes du système solaire: Jupi- ter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. Les quatre premières sont caractérisées par une valeur très basse de la température (de 100⁰ SOUCOUPES, ET BOULES regard SUITE DE LA PAGE 11 de toute faron les vitesses de 25.000 à 30.000 kmh. qui auralent été observées sont impensables suffit de se rappeler que les fusées Eqni atteignent que 6.000 knih. chauffent au rouge entra versant verticalement touche atmosphérique Comment résiste- ralent les sonsoupes » volant ho- rizontalement, c'est-à-dire plus. longgant dans l'air, et cinq fots plus vite. Les gens qui se contentent de psychologie ont aussi quelques argumenta: méri Il est généralement admis que ces engtas sont d'orige russe américaine. Or Russes et cains annoncent puiseur propa gande les explostons de leurs bom.. beg atamiques et les performances records de leurs avtons-fusées. Celle I des deux puissances qui disposerait des soucoupes » serait assurée d'un tel argument diplomatique qu'elle n'aurait aucune raison de le encirer plus longtemps. Enfin, pent-on vraiment penser que si le propriétaire de ces engins tenaft tellement au secret, II irait les ris quer au-dessus de territoires étran- gers Tout ce qui est humain est ansceptible de défaillance, Et In ale possibilité d'une panne futer- trait ces équipées diurnes ou noc- surnes aves atterrissages, baisers an front, dégott des myrtles, etc. Les astronomes s'insurgent Aucun de ces arguments n'est évidemment valable aux yeux des tenants de l'origine extra-terres- tre. Pour eux, seuls des êtres infi- niment plus évolués que nous ont pu réaliser ces machines fantas- tiques capables d'accélérations in- croyables et de vitesses vertigineu- ses sur des trajectoires diaboli- ques. Le douanier de Marignane n'a-t-il pas déclaré, sitôt revenu de sa surprise : - Ce n'est pas humain: ca ne peut pas être humain. Toute cette force... Toute Aux Ames Amples qui se deman- dent pourquoi dedc ces visiteurs venus de si foin pour Hous-voir ne tentent-ils pas de prendre contact avec nous ? on a entendy des Je sai tout Zépondre Nous sommes comme des gat vages avec qui des aviateurs vou- dratent converset paradjo. Nous n'avons pas de réceptent conve nable et la congetralby est impos Mais nous pouvons à notre tour affirmer que dans ce cas les avia- teurs savent atterrir et engagez le dialogue au moins par gestes. D'autres, plus effrayés que flate tés par la science moderne, redou- tent: Les heurs de nos explosions atomiques ont pu alerter/tes habl tants des autres plinètes et ceux- el, pour mesurer notre agressivité, s'approchent tout en restant sur la défenstre Mais on peut répondre que des êtres supérieurement évolués con- naissent sans doute la fission nu- cléaire aussi bien que nous con- naissons les allumettes. Ils ont dû l'étudier depuis longtemps pour tirer maintenant 164 1 à- 200) et une forte proportion de méthane et de gaz ammoniac dans leur atmosphère. On sait font peu de choses de la cinquième, si- non que sa température est encore plus basse et que même en volant 40.000 km., il faudrait douze ans à une soucoupe > pour par- courts les quatre milliards de ki- Tometres qui nous en séparent. Il n'est pas que le système so- laire, bien sûr, et 11 est possible qu'une autre étoile réunisse toutes les conditions nécessaires à la vie. Personne ne songe à le nier. Mais le la plus proche de nous est Proxima Centauri, à 41.000 mil- llards de kilomètres. La lumière elle-même, qui pourrait faire septi fois le tour de la Terre en une seconde, met pints de quatre ans pour venir de là-bas. Et à sa ti- tesse déjà foudroyante de 40.000 kmh. Une soucoupe mettrait 100.000 ans pour couvrir le par- COTTS. T A-la vérité, les pro-soucoupis- tes se gardent bien de se livrer à ce petit tour d'horizon lorsqu'ils échafaudent leurs théories. M. Dapton tire une conclusion rigoureuse : Aneune base gelenttaque ne vient étayer une série d'informa- tions que e considère comme quelque chose qui fait partie de l'éternelle recherche du mervell- leux/ Sir Geoffrey de Havilland, le constructeur britannique d'avions à réaction, s'excuse: -Je n'a pas connaissance d'une preuve digne de fol de l'existence des soucoupes volantes. Et le Dr Riedel, ex-directeur du Centre allemand de fusées, actuel- lement aux U.S.A.. confirme : Les astronomes s'insurgent Aucun de ces, arguments n'est évidemment valable aux yeux des tenants de l'origine extra-terres- tre. Pour eux, seuls des êtres infl- niment plus évolués que nous ont pu réaliser ces machines fantas- tiques capables d'accélérations in- croyables et de vitesses vertigineu ses sur trajectoires diaboli- ques. Le douanier de Marignane n'a-t-il pas déclaré, sitot revenu de sa surprise des Ce n'est pas humain. ça ne peut pas être humain. Toute cette Torce... Toute cette puissance... Aux âmes simples qui se deman- dent pourqual donc ces visiteurs venus de si foin pour tous voir ne tentent-ils pas de prendre contact avec nous ? on a entendu des répondre: Je sai tout Nous sommes comme des sub- vages avec qui des aviatenis you dratent converser par idle. Nous n'avons pas de réceptept conve uable et la conversation est impos sible. Mais nous pouvons à notre tour affirmer que dans ce cas les avia- teurs savent atterrir et engager le dialogue au moins par gestes. D'autres plus effrayés que tés par la science moderne, redou- tent atr Les heurs de nos explosions atomiques out pu. terter les habi tants des autres planètes et ceux- cl, pour mesurer notre agressivite, s'approchent tout en restant and is défensive Mais on peut répondre que des êtres supérieurement évolués con- naissent sans doute la fission nu cléaire aussi bien que nous con- naissons les allumettes. Ils ont dû l'étudier depuis longtemps pour tirer maintenant des puissances st considérables de moteurs qui n'ap paraissent même pas aux individus en état de voyance. Et d'abord, d'où viendraient-ils, ces curieux Les planètes ne manquent pes mais dès I'abord les astronomes s'insurgent. M. Daujon, directeur de l'Observatoire de Paris, déclare notamment Nous sommes plastenrs cen- tatues à la surface du globe, occu- pés chaque jour et chaque nuit à Draquer nos lunettes vers le ciel. Nos instruments les plus puissants permettent de distinguer sua la Fune, par exemple, des points de vingt mètres de diamètre. Si des engins, dont certains auraient 300 mètres de diamètre, sillonnalent l'espace intersellaire sans doute en aurions-nous aperçu quelques uns. Or, nous n'atons, Janinis signaler que des as era Chez les voisins La vie est-elle possible aules autres planètes ? Les astronomes nous fournissent encore, à ce sujet des réponses sans ambiguïté. Ils ont scrute tout ce qui se voit et même ce qui ne se voit pas. Ils ont mesuré, pess et analysé grâce à la spectrographia les planètes de notre système so- laire et les étoiles qui nous entou- rent. Et les précisions qu'ils nous donnent vouent u ridicule toute élucubration poético-sentimentale. Sautons par-dessus la Lune, maintenant trop connue. On sait qu'elle est froide, dépourvue d'at- mosphère et soumise aux rayons basse de la temperature (ue à 200%) et une forte proportion de méthane et de gaz ammoniac dans leur atmosphère. On sait fort peu de choses de la cinquième, si- non que sa température est encore plus basse et que même en volant A/40.000 km., 11 faudrait douze ans à une soucoupe pour par courir les quatre milliards de ki- Tornètres qui nous en séparent. Il n'est pas que le système so- laire, bien sûr, et il est possible qu'une autre étolle réunisse toutes les conditions nécessaires à la vie. Personne ne songe & le nier. Mais rétofle la plus proche de nous est Proxima Centauri, à 41.000 mil- llards de kilomètres. La lumière elle-même, qui pourrait faire sept fois le tour de la Terre en une seconde, met plus de quatre ans pour venir de là-bas; Et à sa vi- Fesse déjà foudroyante de 40.000 kmh. Une soucoupe > mettrait 100.000 ans pour couvrir le par- cours. A la vérité, les pro-soucoupts- tes se gardent bien de se livrer à ce petit tour d'horizon lorsqu'ils échafaudent leurs théories. M. Daujon tire une conclusion rigoureuse: Aucune base scientifique ne vient étayer une série d'informa tions que le considère comme quelque chose qui fait partie de l'éternelle/recherche du/mervell- Sir Geoffrey de Haylland, le constructeur britannique d'avions à réaction, excuse : Je n'atus connaissance d'une preuve digne de tot de l'existence des soucoupes volantes. Et De Riedel ex-directeur du Centre allemand de fusées, actuel- Iement aux USA, contrare Liple de quatre cents obser- vations me permet d'affirmer qu'u est impossible que des êtres hu- mains alent pu supporter les ma- neutres extraordlades de ces en- gine. Faut donc renoncer à la poésie dessbucoupes et des e cigares volants Fau 11 admettre qu'après avoir explique $6 6 des cas, les savants trouveront encore de nouveaux phénomènes naturels ou que les témoins enfin plus précis range ront Teux-mêmes leurs observar tions parmi les cas connus ? Souvettons-nous que la foudre fut longtemps un objet de supers tition que les feux-follets des cindetières passèrent pour la ma érialisatio des Armesyolors qu'e n'étaient qu'une conséquence de la disparition des corps. Mais 11 reste encore beaucoup de travail à la science pour mettre une étiquette sur chaque chose. Ebbers encore longtemps per- mis de rêver. Gabriel HERES des 8, 9 et 11 octobre.