SOUCOUPES, CICARES ET BOULES DE RE III-LES TECHNICIENS DE L'AERONAUTIQUE VOUS DISENT COMMENT FAIRE DE BONNES OBSERVATIONS Mais les météorologistas Tâchent chaque jour 160 ballons dans le ciel de France qui peuvent créer des confusions Les météorologistes qui nous ont déjà expliqué quatre appart- tions de soucoupes sur cina, portent aussi une Jourde respon- sabilité dans l'affaire des sou- coupes> : ils créent de toutes pièces des phénomènes avec leurs ballons-sondes et leurs projec- teurs néphoscopiques. dire de l'altitude. La vitesse et lo direction des vents, par contre, ne peuvent être déduites que de la trajectoire du ballon. Il faut que la baudruche soit visible par temps piquet, près de Caen, aurait com mis la méprise at un initié e l'avait rassuré. par Gabriel HERES clair et repérable au radar par temps bouché Et cette caractéris- tique est à la base de bien des Deux exemples suffiront. Il y a quelques mois, des réservistes britanniques à l'entral- nement suivirent la tâche d'un ballon sur leur écran de radar et To 22 sentem- Pour étudier les caractéristiques de l'atmosphère et en déduire le temps qu'il fera demain ou l'état du ciel que traversera l'avion en instance de départ, ils utilisent en effet de nombreux ballons en baudruche. Le poste de radio em- porté par ces éngins transmet au- quement les valeurs de la Il faut bien rappeler à ce sujet que les stations météorologiques lachant chaque jour, en France. une douzaine de ballons de gros volume (deux metres de diametre au départ et hultmètres en alti- tude) et plus de 150 ballons plus modestes. Aucune erreur n'est évi- demment possible à basse altitude, Mais à grande hauteur, avec les reflets du soleil couchant ou de Vaurore, lorsque la surface de la terre est déjà ou encore dans l'om- bre, les ballons prennent un tout CUITE PAGE 2. COL 1 SOUCOUPES, CIGARES DE FEU des instructions ont été données pour que ces phénomènes soient systématiquement et seientifique- ment observés » et « si ces sou- coupes ou cigares ne pourraient pas être pris en chasse pour être mieux observés afin que le public soit exactement informé s Les techniciens de l'aéronauti- que eux-mêmes estiment qu'un dossier « soucoupes sérien est indispensable mais qu'il udrait, pour le constituer, des dications valables Les témoins ont tort d'évaluer l'altitude et la vitesse de ce qu'ils voient, Ils n'ont aucun moyen pour cela et la preuve est faite que dans les accidents Pavions, les témoignages des profanes concor- dent rarement avec la réalité. Les aviateurs ettx-mêmes ne se per- mettent d'apprécier une altitude que s'ils onnaissent parfaitement Papparel. Tous les témoins, par contra peuvent préciser la forme de roblet en se souvenant qu'en raison de la diffusion atmosphé- tout paralt plus ou moins ronds. tis peuvent ensuite repérer Porigine de la lumière, vérifier si l'engin à une ombre propre (un phénomène atmosphérique n'en a pas) et précisea la forme de la trajectoire (rectiligne, courbe an variée) Ils devraient, enfin, noter Pheure, la position par rapport à des repères et la taife par rapport à un objet connu tenu à bout de bras par exemple. PORT 11 est assurément nécessaire de tenter de résoudre les dernières énigmes et de le faire scientifique- ment! Peut-être saurons-nous, alors, si les soucoupes existent et, si leur existence est prouvée, d'où elles viennent. Bien que es savants ne nous laissent guère plus d'illusions sur leur origine que sur leur venue d'un autre monde ET BOULES SUITE DE LA PAGE 1 autre aspect Qu'un nuage fasse écran ou que la baudruche par- venue au baximum de son alti- tude éclate pour redescendre et la disparition devient naturelle. Nous avons recensé en France, dix-neuf cas d'engins observés en- tre chien-elap, immobiles dans la ciel et us disparurent, mysté- afeusement sans bruit et sans fu- mée comme dissents dans l'air ». Pas de mal à cela Les météorologistes n'ont d'ail- lours pas besoin de la complicité du soleil pour nous donner des 11- Insions; plusieurs de leurs activi- tés peuvent prêter à confusion au cœur de l'obscurité. Ils lancent, notamment, pendant la nuit, d'au- tres ballons munis d'une lumière pour mesurer la hauteur du plai fond nuageux. L'engin s'élevant en moyenne de 100 metros par mine nuto, il suffit de noter le temps écoulé entre le lâcher et la dispa- rition de la lueur pour trouver cette altituda. La professionnel ne voit pas de mal à cela. Le profane par contre qui regarde cette lu- mière verticalement et se dis- soudre soudain en entrant dans les nuages peut s'interroger. M. Clausse, chef de l'Information à la Météorologie Nationale, a ré- vélé enfin, au cours d'une confé- rence technique donnée l'Aéro- Club de France, que trois autres types de taches lumineuses pou- valent se promener dans le ciel. Les premières sont produites par le faisceau un projecteur di rigé verticalement sur les nuages Elles ont/observées d'uneetation voisine dont l'etoignement ston- nu et la mesure de rangle entre l'harizontale e la direction de la tache suffit déterminer la hau- teur du plafond nuageux. * Les secondes sont des éclairs lumineux très puissants dont la réflexion impressionnel une cel- lule photoélectrique. Ce sont en quelque sorte les émissions d'un radar à ondes visuelles; Gabriel HERES. (à suivre). Signalons encore les météorites du genre grosse étoile filante et surtout les avions volant à très haute altitude. Réduits à des points à peine visibles et trop éloi- gnés pour être audibles, ceux-ci peuvent briller, soudain, au soleil, couchant at disparaftre aussi vite. A Sceaux, le 26 juin 1952, des di- zaines de personnes qui prenalent le frais vers 21 h. sur le pas de leur porte, virent d'étranges points lumineux traverser le ciel en s1- lence et l'alerte fut donnée. On de- vait apprendre, le lendemain, que ces appareils, tout à fait classiques se livraient à un exercice à la li mite de la stratosphère. lefact Deux cas inexpliqués Les physiciens apportant assi leur collaboration anti-soucou- piste en précisant quelques phé- nomènes absolument naturels. Le Dr Haffne notamment profes- d'astronomie àUniversité seur Voir la N.R. des 8 et 9 oc- tobre. RONDE LA des > 38th 5:138 Les dernières entin, combinent le procédé du projecteur et de la cellule, en faisant appel aux pul- sations d'un courant alternatif et les manifestations (violacées) de oet appareil baptisé ceilomètre, res- tent visibles pendant toute la nuit... A moins, bien entendu, que continue. 9-1-54 les nuages ne disparaissent avant. A Cloyes, un jeune apprenti paralysé par une boule de feu Car les nuages jouent encore, tel, un rôle important. Si un pro- jeoteur est braqué sur le clel, une tache lumineuse est visible sur la base de la formation la plus basse, mais celle-ci étant poussée par le vent, la tache peut passer sur un trou et aller se projeter sur une formation plus élevée. Pour qui- conque est éloigné de sa verticale, elle a fait un bond, Rentrant de son travail Jacky Legeay, 14 ans, apprenti plombier, suivait à bicyclette vers 19 h. 30 la route de Oloyes à Montigny-le- Ganelon. Soudain, le jeune homme aperçut sur la route une boule de fer rouge de 2 mètres de dia- métre. Au centre de cette boule, 11 lui a semblé apercevoir une sil- houette. Cette apparition a duré plusieurs minutes. Descendu de vélo, le jeune Le- geay, paralysé par la peur, aurait essayé de reculer mais il dit n'a- voir pas pu, étant comme cloué sur place. Il appela des secours, mais la boule aurait disparu, avec rapi- dité dans les airs. PAS-DE-CALAIS. habitants de Calais ont samedi matin, un engin qui évoluait dans le clel, en adop- tant, selon les témoins, de curieu- ses formes. Plusieurs aperçu brillant D'autre part, un automobiliste de Calais à vu, au-dessus de la poute, de Boulogne-sur-Mer, un en- gin lumineux. non identifié. HAUT-RHIN. M. René Ott, 35 ans, de Jettingen, a affirmé avoir aperçu dans un champ alors qu'il e rendait à son travail, une cou- pole demi-sphérique de couleur aluminium, éclairée à l'intérieur, qui se trouvait à environ trois VEOLUTO But la base de la formation la plus basse, mais celle-ci étant poussée par le vent, la tache peut passer sur un trou et aller se projeter sur une formation plus élevée. Pour qui- conque est éloigné de sa verticale, elle a fait un bond. Legeay, 14 ans, apprenti plombier, suivait à bicyclette vers 19 h. 30 la route de Cloyes à Montigny-le- Ganelon. Soudain, le jeune homme aperçut sur la route une boule de fer rouge de 2 mètres de dia- métre. Au centre de cette boule, il lui a semblé apercevoir une sil- houette. Cette apparition a duré plusieurs minutes. Descendu de vélo, le jeune Le- geay, paralysé par la peur, aurait essayé de reculer mais il dit n'a- voir pas pu, étant comme cloué sur place. Il appela des secours, mais la boule aurait disparu, avec rapi- dité dans les airs. Signalons encore les météorites du genre grosse étoile filante et surtout les avions volant à très haute altitude. Réduits à des points à peine visibles et trop éloi- gnés pour être audibles, ceux-ci peuvent briller, soudain, au soleil, couchent at disparaitre aussi vite. A Sceaux, le 26 juin 1952, des di- zaines de personnes qui prenalent le frais vers 21 h., sur le pas de leur porte, virent d'étranges points lumineux traverser le ciel en si- lence et l'alerte fut donnée. On de- vait apprendre, le lendemain, que ces appareils, tout à fait classiques se livraient à un exercice à la 11 malta de la stratosphère. lefact Deux cas inexpliqués Les physiciens apportent aussi leur collaboration anti-soucou- piste en précisant quelques phé- homênes absolument naturels. Le Dr HafAST notamment profes BOUR d'estronomie Université de Hambourg et chef de section à T'Observatos de Hambourg-Berge- dorf, estime que les manifestations de la rudre entituds peuventteville etreises pour ses soucoupes s it, A dislo es bories de fen mètres d'alticu (mètres de dia- metre et qui en raison de leur ro tation sont souvent aplaties; or les objets en forme de disque ou de cigares donnent souvent l'im- pression de tourner même. La taille, la forme, la vi- tesse la couleur, la luzinosité, la durée et le mode de dissolution de ces boules de fer sout remar- quablement similaires aux descrip- tions des soucoupe volantés > Elles pelirent diarrer de forme et de flineation cutide tunt comme les e soucou- pes as Enfin eles se désintègrent toujours brusquement parfois si- Jencleusement parfolsvec une forte détonation. » Toutes ces explications ont per- mais aux technicien américains de réduire à néant 6 % des appa- ritions signalées Rappelons éga- lement que jamais un des phé nomènes n'a pu ehe observé en détails, seuls qualques rêveurs ou quelques encrops s'étant lajé al- ler à donner des précisions rapi- dement inadmissibles for de contradictions. Les ares photos réunies par les coptimissis amé- ricaines spécialistes représentent des phénomène naturels ou cont des faux contestables où les ombres portées diresentes dénon- cent le tyuquegpr Il reste nécdmoins des cas in- expliqués at troublants zu Il est certain que le 8 juin 1952, eigare» a évolué près de Di- Jon produisant une fumée blan- che et émettant un grondement et que le 27 octobre de la même année, un douanier de Marignane a vu un engin inconnu, arriver sur la piste. Il est certain aussi qu'un engin en forme de demi- cigare a évolué le 17 septembre dernier au-dessus de Rome, atti- rant l'attention de milliers de per- sonnes. Mais il est également vrai que des observations souvent in- complètes favorisent le mystère. Un député vient de s'inquiéter de la psychose qui se développe en France et de demander au secré- taire des Fortes Armées (Air) « si Plusieurs aperçu PAS-DE-CALAIS. habitants de Calais ont samedi matin, un engin brillant qui évoluait dans le ciel, en adop- tant, selon les témoins, de curieu- ses formes. D'autre part, un automobiliste de Calais à vu, au-dessus de la poute de Boulogne-sur-Mer, un en- gin lumineux non identifié. HAUT-RHIN. M. René Ott, 35 ans, de Jettingen, a affirmé avoir aperçu dans un champ alors qu'il se rendait à son travail, une cou- pole demi-sphérique de couleur aluminium, éclairée à l'intérieur, qui se trouvait à environ trois metres de la route et à un mètre du sol.. -- MANCHE. Un habitant d'Oc- M. Maurice Createy et plu- sieurs de ses voisins, ont aperçu dans le ciel à une assez grande altitude une sphère lumineuse qui aprés s'être arrêtée au-dessus de la ville, disparut vers le Sud. FINISTERE. M. François Ca- riou, de Plozevet, sa femme et ses deux filles ont vu, dans le ciel, une vive lueur entourée d'une fu- mée dense. Cette lueur, d'abord immobile, se dirigea vers eux, à une altitude d'environ dix mêtres, elle avait l'apparence d'une sphère orange. La Now elle Republique du lentu- & Moctobre 195 (page 2)