LE COURRIER DES SOUCOUPES Les sept ouvriers de la carrie DE MARCILLY-SUR-VIENNE 1984 11 nous ont raconté leur étrange rencontre Chinon (dép. part) Les sept témoignages concordants des ou- vriers d'une carrière de Marcilly- sur-Vienné qui, jeudi, vers 16 h. 30. ont vu tout près d'eux un engin mystérieux et son passager, ont intrigué les gens de la région. Nous avons pu interroger M. Georges Gatey, chef du chantier et principal témoin de l'événement, ainsi que ses six camarades. Nous en rapportons l'impression Voici comment M. Gatey a recons- titué de sa main, par le dessin, la soucoupe et son passager hommes et dignes de fol, Leurs déclarations, ils les ont confirmées vendredi et samedi à des enquêteurs profes- sionnels qui n'ont pas manqué, à leur tur, d'être impressionnés par l'accent de sincérité des témoins. Equipé de pales M. Gatey et ses cinq ouvriers étaient occupés à tirer du sable et du gravier dans une carrière en bordure de la route près de Mar- cilly. Chacun était à son poste, les uns à la pelle mécanique, les autres aumonte-charge. M. Gatey se trou- vait à l'écart, plus près de la sortie de la carrière. C'est lui qui, le premier, vit. l'engin, un appareil de forme circulaire surmonté d'un dôme, équipé, semble-t-il, de pales semblables à celles d'un hélicop- tère. L'engin se tenait en vol immobile à un mêtre du sol, les pales tour- nant très rapidement. Il ne s'est d'ailleurs pas posé sur le terrain. Un homme de petite taille, 1 m. 50 à 1 m. 55 environ, coiffé d'un casque en matière opaque, ressemblant, à du verre brouillé, vêtu d'une combinaison de ton neutre, chaussé de botillons, se trouvait à côté. Il avait à la main une sorte de gros revolver ou tuyau et sur la poitrine un disque trés brillant, émettant un jet d'une lumière intense. un se En 30 secondes MANNA 1. Personne, dans la carrière, qui trouve en contrebas de plu- matres nor rennort à la route in machines qui fonctionnaient en même temps étaient très bruyan- tes. M. Gatey est formel: l'engin est resté une demi-minute, temps lar- gement suffisant pour pouvoir Pexaminer. Le chef de chantier est un excellent dessinateur. Son pre- mier reflexe, après son ébahisse- ment, fut de courir à la tente du chantier pour prendre un papier, un crayon, et tracer le croquis de SUITE PAGE 2, COL 2 पाण les s SUITE DE LA PAGE 1 l'extraordinaire machine et de son occupant, Un concombre rougeâtre dans le ciel de la Vienne J'avais les jambes coupées près du passage à niveau de Touf- Jeudi, entre 19 h. et 19 h. 30, Mais j'avais les jambes coupées, nous a-t-il dit, et je ne pouvais faire un pas, cloué au sol certaine- ment par les effets du rayon lu- mineux émis par l'homme. fou (Vienne), près de Lusignan, plusieurs habitants ont vu dans le ciel une masse rougeâtre ayant approximativement, la forme d'un concombre. M. Gatey se trouvait à ce mo- ment-là à une quinzaine de mè- Elle avait pris un compresseur tres de l'engin et à deux mètres en contrebas. Il le voyait donc du acair pour une soucoupe dessous. L'engin, précisons-le, étaltSamadime eychiste habitant à l'entrée de la carrière sur le bord de l'excavation, à metres. de la route. Sur cette route arri- vait un camion qui venait charger à la carrière, conduit par M. Ami- rault, qui vit les carriers regarder yers l'entrée du chantier et il a regarda à son tour. Il a vu quel- que chose de gris > qui ne se I trouvait pas là habituellement. Ce quelque chose s'est élevé dans l'air. ça C'est bien M. Gatey nous a encore dit : «L'homme est remonté dans, son engin sans que je puisse dire par. où, puis l'appareil a pris de la hauteur, à la verticale, par saccades en sifflant comme le font les mo- teurs à réaction des avions de chasse. A 200 mètres d'altitude, à peu près, il a émis un brouillard qui l'a dissimulé complètement et a disparu à nos regards ». « C'est bien ça », ont opiné les autres témoins de la scène. Emus jusqu'au voisinage de la peur, les hommes ont tacitement tu leur aventure de l'après-midi, quand le soir ils se sont retrouvés au petit restaurant de Parçay-sur- Vienne où ils prennent leurs repas. Ce n'est que plus tard, vers 19 h. 30 ou 20 h., qu'ils se sont décidés à parler. PUDER TRE Seul, je n'aurais rien dit « J'aurais été seul, je n'aurais jamais rien dit de tout cela, nous disait M. Gatey, de peur d'être la. risée du pays ». Le chef du chantier était allé sur le rebord de la carrière voir si l'engin avait laissé des traces. I espérait trouver de l'herbe brûlée, mais il n'y avait rien de semblable que de l'herbe salie et foulée par les camions. 1 peu plus loin il se retourna, mais tout avait disparu. Les 7 hommes, dont 6 ont moins de 30 ans, sont sympathiquement connus dans la région ou Is tra- vaillent déjà depuis quelque temps et rien ne permet de sup-, poser qu'ils aient cherché à mon- ter une énorme plaisanterte. M. Gatey a dessiné de mémoire la sil- houette de l'engin et de son pas- sager. Bo Ses camarades, MM. René Rou- gier, André Beurrois, André Séché, Georges Lubanowich et Maurice Dubroca, en présence du croquis, ont affirmé : « C'est bien cette forme qu'avait l'apparell en ques- tion. L'engin pouvait mesurer 4 m, 50 de diamètre et 2 mètres d'épaisseur. Il était de couleur grise.. Aux portes de Bressuire un homme silencieux... Hier dimanche, vers 5 h. 45 du matin, M. Angelo Girardeau, 55 ans, d'origine italienne, venait à vélomoteur travailler à Bressuire. A 700 mètres des premières mai- sons, il aperçut un engin lumineux comme une barrique debout, dans l'herbe. Un homme de petite taille vêtu d'une sorte de combinaison se tenait à 2 ou 3 mètres de là, sombre, mais tête nue. Il fit plu- sieurs gestes des mains comme à l'intention du témoin, qui ne fut pas très rassuré et ne nut la 14 dans le bols de Celles peu, ha bituée aux/engins techniques uti- lisés pour les travaux des Ponts et Chaussées, passajt non loin de Celles et La Mothe. Elle vit un la ligne de chemin de fer entre engin qui émettait un tintamarre infernal et tro hommes de taille moyenne, vêtus de vêtements uni- formément maculés. Ele prent la gendarmerie de Melle, qui dépêcha Celles-sur-Belle. gendarme de sur Moranté trois ouvriers de l'en- treprise Goursault, de Melle, ve- naíent de mettre en marche leur con presseur d'air. 20 E SAINT-BRIEUC Plusieurs personnes ont affirmě, ravoir vu, à 300 ou 400 mètres d'elles, hier soir, vers 20 h. 45, un