Libre Artois 16 Septembre 1954 Les soucoupes volantes Des traces ont été relevées à Quarouble sur la voie parla police de l'air Alors que la population de l'ar- dissement Valenciennes Jl y a mieux, s'il faut en croi- re un cultivateur du hameau de Mounieras (Corrèze). Celui-ci, M. Antoine Mazoud, aurait fall le 10 septembre dernier une ren- contre extraordinaire. Il était 20 h. 30 ce jour-là, la nuit commençait à tomber et le cultivateur suivait un chemin creux quand il se trouva nez-à- nez avec un inconnu de taille moyenne coiffé d'un casque de inotocycliste sans oreillères. Les deux hommes furent éga- lement surpris et le cultivateur, quelque peu inquict. esquissa un geste de défense avec sa four- che. tinue, dans sa majorité à met. res doute le recit de M. Dewil- 1. l'Autorité prend, elle, tres an views l'atterrissage des soucons pra intes sur notre territoire. D'autres ont parlé de Mar- ns. Sur l'origine des étres qui naient exploré les pâtures en dure du P.N. 79, il vaut peut- e mieux ne rien supposer. La ir qu'a éprouvée M. Dewilde, leur vue. en admettant que son enture alt été véritablement ur. a très certainement faus- • ses appréciations, tant sur la lle que sur l'aspect des occu- ints de la soucoupe. D'autant ins que la nuit de vendredi à 1 hodi clail particulièrement 1:0 Une chose est cependant offi- che : les représentants de la lice de l'air ont découvert, sur > traverses de la voie de che- in de fer des griffes profondes des points d'impart qui peu- nt laisser croire à l'atterrissa- : en cet endroit d'un appareil. sunt, en autre. rélevé des pier- des s de ballast comportant ares suspectes. Nous ajoutons que des jeunes s des villages voisins, c'est-à- re d'Onnaing et de Virg. ont pçu dans le ciel. à l'heure in- quée par M. Dewilde, et se di- geant vers l'Ouest. un disque :mineux. • En tout ca9, l'affaire parait blante. UN FERMIER CORREZIEN PRETEND AVOIR ETE EMBRASSE PAR UN PILOTE DE CIGARE VOLANT : aventure de Marius Dewilde. fermier de Quarouble, qui vit s hommes s'embarquer dans engin sidéral, n'est pas uni- un 4 C'est alors que l'inconnu s'ap- procha du cultivateur, la main tendue, comme pour lui manifes- ter ses bonnes intentions. Puis ne pas se faire craignant de comprendre, il s'approcha du fer- mier en prononçant des mots in- compréhensibles et l'embrassa. Il s'éloigna ensuite vers un en- gin bizarre ayant la forme d'un cigare. Et, avant que M. Mazaud soit revenu de sa surprise, l'ap- pareil décolla à la verticale et disparut en direction de l'Ouest. Par la suite, le cultivateur ren- trant chez lui raconta son aven- ture à sa femme, mais lui de- manda de n'en souffler mot å quiconque : < On se moquerait de moi », dit-il. Mme Mazaud ne put résister sous le au plaisir de raconter sceau du serret, bien entendu rette aventure à une voisine et bientôt tout le pays fut au cou- rant. La gendarmerie d'Issel a in terrogé M. Mazaud qui a confir- mé son récit. Mais il était trop tard pour relever des traces. M. Mazaud ne passe pas dans le pays pour être sujet à des hal- lucinations. ..