// été M. Antoine Mazeaud Non, je n'ai pas victime d'une hallucination déclare déclare M., MAZEAUD nous Le cultivateur a reconstitué, hier, devant les enquêteurs, sa rencontre avec le passager de la " soucoupe volante // un (DE NOTRE ENVOYE SPE- CIAL: JACQUES MARJAC.) Bugeat. - A 68 ans, M. An. toine Mazeaud est solide morceau d'homme, accusant, 1 m. 82 sous la toise. Jusqu'lol, I Il avait la conscience sereine de tous ses semblables résidant au hameau de Mouriér.s, à 1 km. 500 de Bugeat, sur la rou- to de Tarnac. s'accrochant à oett: rude terre qui n'offre ce pendant en retour que de mai. gres ressources. Hier, M. Mazeaud n'est allé qu'une fois dans l'après-midi voir son champ de blé noir, accompagné dans cette étrange visite par M. Bernard, commis. saire aux renseignements gène. raux de Tulle, son adjoint l'ins. peoteur Grallas, los gendarmes de Bugeat ut quelques journa. listes. - : Sous les ondées répétées, l'homme refit son réolt, calme. ment, clairement, Indiquant du dolgt les endroits precis et s'at- réactions : tachant à mimor les qui l'animerent au moment des falts. Le commissaire Bernard étall décontenanoé car ce que venait de répeler, les gestes que venait de reconstituer lo cultivateur correspondalent point par point à la deposition falte une demi. heure auparavant et enregistrée par inspnoteur Gratias. Vous pourrez m'interroger 133. // cent fols, cent fols Je vous ré- pondral la même chose puisque ie ne nens pas, enchaina M. Mazeaud... (Sulte en page 2.) Le Populaire du Centre ssor onymoglossr « IL » M'A SERRE LA MAIN 1 PUIS EMBRASSE ! Le soir du 10 septembre, M. Mazeaud quittalt son champ du * Puy », situé à 1 km, 800 de ohez lui. Il venait de couper le ble noir et s'engagealt dans le ohemin rocailleux borde de ge- nêts et de fougeres. Il était 20 h. 30 et la lune, quoique olal- re, ne permettalt qu'une medio- ore visibilité. -J'ai alors distingué un hom- me qui marohalt vers moi, pré- olse le oultivaleur, I marohalt en baissant la tête, De petite taille ? Que s'est-il passé ensuite ? - Il s'est approche de mol, m'a serré la main, a retiré son casque, sorte de métallique comme protège-tête en portent molooyollstes. mals dépourvu mentonniere, puis m'a donne l'acoolade sans jamals lever ja tête. les .de Vous a-t-il parle 7 Non. Il n'a de même émis auoun son. Perplexe, j'al lalsse tomber la fourohe que je portals sur l'épaule et l'homme s'est ra- pidement ongagé dans la lande. - N'avez-vous pas tenté de le poursuivre ? LOH - Nullement, J'étais comme paralyse; aveo un ami à mes ootés, peut-être aurions-nous en- gagé la poursuite... Revenu de mon émotion, mon regard fut alors attiré par une masse oblon. gue qui prenait lentement de l'altitude et qui briljait faible. ment. La ohose me parut passer sous la ligne électrique qui borde la route de Tarnao; de profil, la longueur n'exoedalt pas aix metres. JE NE VOULAIS RIEN DIRE Sidéré, un peu tremblant, M. Mazeaud regagna son domicile. Il soupa et dormit normalement. Pourtant, d'heure en heure, oes falts le tracassaient; II fi, de son épouse sa confidente et entretint Son fils, Instituteur à Bort-les- Orgues, de la soène qu'il venait de vivre, se défendant aprement d'avoir éte le jouet d'une hallu- oination et enoore moins d'avoir imagine... Finalement, les langues se dé- llerent à Bugeat, et le cas du a por: Mazeaud », narré chez l'epicler. fut colporte chez le boulanger puis chez le pour aboutir enfin à la merie... qui police de Tulle ! boucher gendar- transmettait à la M. Antoine Mazeaud est un oltoyen travailleur, sobre (II ne bolt pas d'alcool) et bénéfiole de l'estime générale sur tout le ter. ritoire de la commune. Il n'a enoore jamais lu de réolts de * soience-fiction » et ne veut pas en entendre parler. Le plus troublant, et qui ren- force le mystèr: de la sou- coupe volante » de Bugeat, o'est que le même fait etait enregis. tré, la méme nult, à deux heures d'Intervalle, pres de Valencien- nes.