Curieuses observations faites dans le ciel à Fontaine-les-Dijon e Bien Public me me 95 S'agit-il d'engins 24 Avril 1953 extra-terrestres ?... Un de nos lecteurs, docteur es sciences, nous adresse le compte rendu de trois observations faites dans le ciel de Dijon : PREMIERE OBSERVATION ; Le 4 août 1952, à 16 h. 25 envi- ron, le ciel, en regardant l'est, est d'un bleu limpide l'atmosphère est très chaude : c'est la cariicule avec son silence absolu dont au- cun « Vampire » à ce moment ne trouble la pesante tranquillité. Je suis dans un jardin en terrasse siuté presque au sommet de la col- line de Fontaine-les-Dijon, oriente vers l'est. Mon regard indifferent! suit cette direction et c'est sans étonnement que je vois poindre dans le bleu du ciel un objet que je prend d'abord pour un gros avion. Mais le voici déjà au-dessus de moi en plein zénith. Sa vitesse de translation est prodigieuse et sa marche absolument rectiligne et silencieuse. Je le vois très dis tinctement. C'est un cylindre d'une blancheur éclatante, aucun plan de sustentation, sans empennage de direction. Sa lon- gueur apparente est d'environ un mètre. Un court instant il passe à la hauteur du soleil, à 30° viron plus au nord : aucune om- bre ne se produit sur la partie droite de l'engin opposée au so- leil sa blancheur éclatante reste uniforme. Donc, il s'agit d'un rayonnement autonome. C'est à ce moment précis que je reçois le choc de l'évidence, évidence bien- tôt confirmée d'ailleurs par un dernier détail, L'engin a poursuivi sa course rectiligne N.N.-O. et au moment d'atteindre la ligne de l'horizon, je le vois se cabrer à un angle d'au moins 60 degrés et plonger résolument vers l'au delà. sans en- Résumons les conclusions qui s'imposent après l'observation ci- dessus. 1) Il s'agit d'un corps matérie! à trois dimensions, à forme defi- nie et stable. 2) La vitesse extraordinaire dont il est doué ne parait pas être au- dessus des possibilités humaines sur une distance limitée et dans un temps donné. Mais le moteur qui l'entraine et lui permet de se jouer des lois de la pesanteur avec une pareille facilité n'existe pas sur la terre. 3) Cet engin est certainement dirigé par une volonté qui choisit son itinéraire et le modifie quand il lui plait. va émerger. Ici commence le phé- nomène que j'observe pour la pre- niière fois de ma vie. Au lieu du disque lumineux attendu, c'est une gerbe d'un rouge fuligineux à sommet finement dentele, d'une largeur un peu supérieure à celle du diamètre de la lune qui s'éleve et grandit dans l'espace, droit et vertical d'une hauteur apparente d'un mètre environ ou plus, sul- vie de la lune dont la blancheur contraste nettement avec la pro- digieuse chevelure rouge qui sem- ble la coiffer. Mes mains qui tien- nent une forte jumelle tremb ent manifestement en la fixant cor- rectement devant mes yeux. La lune monte lentement et finit par se dégager de l'écran des nuages de l'horizon. Nouvelle surprise. Toute la partie inférieure du dis- que projette vers le bas, à la ver- ticale, un panache rouge identique à celui du haut. On dirait que la lune s'est transformee en une étrange comète à double queue. Toute illusion est impossible, d'au- tant plus que nous sommes deux spectateurs à contempler ce phé- nomène unique, nous passant ré- ciproquement la jumelle Huet pour vérifier chaque detall aperçu par l'un ou par l'autre au cours d'une observation de plus de qua- rante minutes. Signalons un dernier détail qui. peut-être, suggérera la solution de cette énigme lunaire aux profes- sionnels de l'astrophysique. Les seuls ennemis qui génèrent notre contemplation au cours de ces longues minutes furent des nuages noirs allongés chassés en direction du sud a grande vitesse par un fort vent du nord et qui par instants s'interposaient comme un écran devant notre regard. Nous pestions cordialement contre ces importuns et contre tous les nuages en géneral. Nous avions tort, moi du moins, car j'ai failli ne pas m'occuper d'un petit grou- pe nébuleux à protubérances ar- rondies, d'une blancheur ecla- tante à peine teintées de rose sur les bords, donnant dans sa masse confuse l'impression d'un impo- sant volume. Or, cette nuée située directement au-dessus du panache supérieur de la lune ne pouvati pas être illuminée par la clarte funaire seule, vu l'absence totale d'ombres à certains endroits de masse ; d'autre part, pour échapper au cône d'ombre de la nuit terrestre elle devait se trou- ver à une très grande hauteur pour pouvoir être éclairée par le soleil comme l'était la lune. Ajou- tons un autre détail encore plus mystérieux : l'immobilité de cet amas nébuleux par rapport à la lune dont il a sufvi rigoureusement l'ascension, exactement comme l'aurait fait une planète ordinaire. Le champ reste ouvert à de nom- breuses suppositions. sa DEUXIEME OBSERVATION Dimanche 11 janvier 1953, il est 18 h. 45 environ. Le ciel est sans aucun nuage et les étoiles, pour la première fois depuis la nuit de Noël, étincellent radieuses dans toute l'étendue de la voûte celeste. La constellation d'Orion vient d'émerger des brumes bleutées de l'horizon à l'est. Sirius n'apparai- tra que dans une demi-heure en- viron. Mais déjà, il y a assez d'au- tres astres merveilleux dans le ciel pour fixer le regard admiratif de la personne qui, sans arrière- pensée, ralentit son pas pressé en descendant le chemin de l'eglise pour mieux admirer la tueuse constellation d'Orion. majes- Tout à coup jaillit à sa vue, sor- tant des profondeurs de l'horizon obscur, un point lumineux qui progresse à une vitesse nettement inférieure à celle d'une étoile fi- lante mais incomparablement plus rapide que celle des avions « Vam- pires ». « Ça y est, s'écrie-t-elle bouleversée, c'en est une... » L'o jet va passer au-dessus de sa tête. Il a grossi à sa vue, il est d'un blanc lumineux mais pas éblouis- sant sa surface inférieure est aplatie en forme de disque rond; så surface supérieure est bombée comme l'avant d'un avion de tres grande dimension; arrière et inférieure petits divergents quels s'échappe une longue queue presque rouge, se terminant en pointe très effilee. s'inserent deux tangulaires à la partie du disque plans rec- entre les- continué de Elle est hors La spectatrice a crier dans la rue. d'elle-même. Elle se retourne pour suivre du regard l'engin myste- rieux, et presque aussitôt celui-ci s'élève à la verticale et disparait dans la nuit lointaine. Sa traver- sée de presque tout le ciel de Fon- taine a duré à peine dix secondes. Il a laissé dans le souvenir de a l'impression d'un ap- spectatrice pareil énorme. 2 2)TROISIEME OBSERVATION Lundi soir, 2 février, fête de la Chandeleur. 11 est exactement 22 h. 10. Fidèle au rendez-vous du calendrier lunaire, notre satellite va se lever. Un épais rideau de nuages noirs barre tout l'horizon à l'est sur le Jura. Durant une minute ou deux, une longue bro- derie d'un blanc laiteux sépare les deux obscurités, celle des nuages et celle du ciel : le disque lunaire