T
CAS NO
TYRODE Enqueteur.
Date et heure
Temoins
Situation des lieux :
— ment ng
PONCEY SUR L'IGNON 2
, sans
Lundi 4 octobre 1954 aux environs de 20 Heures.
Mme Yvette FOURNERET ,née THIEBLOT, 23 ans épouse de Jean FOURNER
29 ans ouvrier à l'usine d'amiante. Mr Francois BOUILLER 18 ans
manoeuvre à PONCEY .Madame Camille BOUILLER née PIQUET ,41 ans
Sans profession .Mme Yvette GIRARDOT née BOUILLER 20 ans
profession .Mr Bernard BOUILLER, écolier 13 ans . Tous les
témoins cités demeurent prés de l'usine d'amiante. Il existe en
outre d'autres observatéuns à PELLEREY. De plus, Mr Paul BLANC
65 ans débiteur de boissons et secretaire de mairie à PONCEY,
est cité pour confimer les dires des autres personnes.
GENDARMERIE : Une enquête à été faite le 6 octobre 9 H,
par le maréchal des logis chef Clement GEORGES et les gendarmes
Roger UNY et Robert JASAULT, gendarmes de la brigade de ST
SEINE 1'ABBAYE ,accompagnés de leur commandant de section.
l'enquete à fait l'objet d'un proces verbal N°391 du 6 oct 54.
Six photos ont été prises sur l'ordre du Capitaine MILLET.
9
9
Ces 6 photos ne sont pas parvenues à F ID UFO.(12.04.729
9
Apres ST SEINE DE L'ABBAYE , en se dirigeant sur CHATILLON SUR S
SEINE,la N.71 gravit les pentes du plateau de LANGRES et au bout
de 5 Km, elle parcourt une des arètes à partir de CHAMPAGNY .
De part et d'autre de la route s'étend le plateau entaillé à
2 Km à gauche, par la source et la vallée de la seine et à 2 km
à droite, par la vallée de l'IGNON, affluent de la TILLE.
L'IGNON arrose PONCEY puis PELLEREY et sa source est à environ
2 Km au sud de PONCET. A mi chemin entre la source et PONCEY,
un petit barrage permet d'alimenter en force motrice une petite
usine traitant l'amiante brute venue du CANADA.
l'usine forme un groupe de quelques batiments les uns formant
l'usine elle même, les autres étant réservés au logement des
ouvriers. C'est dans ceux ci que demeurent les familles
FOURNEROT BOUILLER et GIRARDOT
•
Déposition des temoins en bref:
Temoin N°I Mr Paul BLANC : Atteste l'heure du départ de chez lui du temoin N°2 et prouve
t'impossibilité d'une farce
Temoin N°2 Mr Francois BOUILLER: à apercu un cigare lumineux.
Temoin N°3 Mme FOURNEROT : a vu de sa fenètre, une lumiere ovale et ronde derriere le
prunier et s'est enfuie chez lzs voisins.
Temoin N°4 Me BOUILLER
: a accueilli le temoin Nº3 et a visité les lieux où se
trouvaient les traces.
O
Cas No
suite N°I
Temoins N° 5 Mme GIRARDOT : comme témoin N°4.
Temoin N°6 XXX FOURNERET Mr : a vu les traces et atteste qu'il ne peut s'agir d'une farc
Temoin N°7 Mrs BERNARD BOUILLER et JACKY GIRARDOT: ce dernier avait l'intention de faire
peur aux femmes en leur parlant de soucoupe, mais c'est lui qui a eu la surprise et il
était matériellement impossible qu'il montât une farce.
Les traces: Constatations de la gendarmerie ;
.Le proces verbal mentionne "Dans un pré sis à 40 metres au nord et face
9
à l'habitation FOURNERET, nous remarquons des traces suspectes sur le sol sur une
superficie (signifiant probablement une longueur) de 1,5 m x par une ta
de 0,5 m à 0;7 m
largeur
Le gazon
a été arraché et projeté en petites plaques sur
une circonférence de 8 m de diametre. Ces plaques de gazon mesurent en
général 0,3 sur 0,2 m, mais deux de celles-ci mesurent 0,6 m de longueur. Elles ont
été détachées du sol d'une facon réguliere sur une épaisseur de 5 cm.
Le pourtour extérieur de la surface enlevée, la gazon a été soulevé sur une largeur
variant entre 5 à 10 cm.
●
A l'intérieur de la surface détachée nous constatons que deux pixsx plantes vivaces
(pissenlit et chicorée sauvage) sont restées enracinées.
A chaque extremité de la longueur de la partie enlevée, nous remarquons une légere
couchede terre brisée répandue sur 0,4 m environ.
Aucune autre trace, soit de brulure, huile etc 9 ne se remarque aux alentours.
9
De ce qui précede ,il semble que toute idée de plaisanterie doit etre écatée.
L'appareil photo a été utilisé.
Nous avons prélévé les différentes plaques de gazon arrachées, que nous avons déposées
à notre brigade à toute fin utile.
A
Les observations:
Temoin N°I: Monsieur P. BLANC déclare que le 4 Oct au soir il a eu pour client Mrs
,ceux ci sont repartis
J.GIRARDOT et son beau frere B. BOUILLER .Arrivés vess I8 H
à 19 H 55 exactement. De plus il dit qu'en sortant du café les deux consommateurs
devaient encore passer chez le maire avant de rentrer à la maison. Mr P BLANC
termine sa déposition à la gendarmerie ainsi ." J'estime que Mr GIRARD OT n'a pas pu
faire une farce et d'apres ce que j'ai vu personnellement, moi qui ne croyait pas
9
aux revenants je commence à etre d'avis du contraire. Il s'est bien passé quelque chose
d'anormal à l'usine d'amiante.
9
De la déposition du temoin N°I, nous retiendrons surtout le fait que J.GIRARDOT, bien
qu'il ait eu un moment l'intention de le faire n'a pu jouer une farce aux habitants
de l'usine d'amiante car l'attérrissage de l'engin a eu lieu à 19 H 30 et à cette
heure Mr GIRARDOT était au café, il n'a pu, sortant de là à 19 H 55 et passant chez
20 H 30 ,c'est à dire une heure
le maire vers 20 H 30, arriver à l'usine que vers
apres les évènements.
9
Temoin Nº2. Mr F.BOUILLER a fait une observation indépendante de celles des autres
demeure
témoins. L'engin est différent et l'heure aussi. Ce témoin agé de 18 Ans
mais il travaille comme manoeuvre chez Mr CAZOT
chez ses parents à l'usine d'amiante 9
le maire de l'époque.
C'est en regagnant son domicile qu'il fit son observation alors qu'il ignorait tout de
ce qui s'était précédemment passé aux abords de l'usine.
gros cigare genre
Il était 20 H 45 L'orsqu'il apercut dans le ciel une sorte de
la couleur que l'on
fuselage d'avion mais sans les ailes ,entierement lumineux
aurait cru tranparente avait des reflets verts orange. (Gendar. pages 6 & 7 ). Ce
9
9
Cas No
suite N°2
cigare pouvait se trouver à 1.000 m de hauteur et salongueur était un peu plus réduite
que celle d'un fuselage d'un avion à réaction.
La vitesse était " au moins double de celle d'un avion à réaction "(Gendr) .Quant à sa
directioniametre ,A MICHEL dit qu'il allait vers le S.E et la gendarmerie a enrigistré N.S (9
Mr F BOUILLER déclare en outre que cette vision l'a fort impressionné et qu'il était très
pale en arrivant la maison il dit aussi qu'apprenant les constatations faites durant
son absence les dimensions de l'engin qu'il a vu ne sont pas comparables à celle de
l'engin vu par Mm FOURNERET, mais qu'il est toutefois possible que celle ci l'ait apercu
de face alors que pour lui il passait de profil?
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9
9
D'autres témoins ( qui n'ont pas déposé ) affirment avoir de même remarqué un objet
lumineux qui s'éloignait dans la direction à indiquée par F BOUILLER,ceci bien apres
20 H.
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De ces témoignages nous retiendrons le fait qu'apres le départ de l'engin du sol de
l'usine, soit environ une heure apres son atterrissage un cigare partait à grande
vitesse de PONCEY vers le SUD. Ajoutons aussi que ce cigare n'a pu etre vu de J GIRARDOT et
B BOUILLER, ceux ci étant rentrés chez eux environ un quart d'heure avant l'observation de
F BOUILLER.
Temoin N°3 : Mme Yvette FOURNERET est le témoin principal de cette observation et c'est le
seul témoin de l'atterrissage hormis son bébé de quelques mois.
9
La nuit était tombée Mme FOURNERET était seule avec son bébé à la maison ; attendant le
retour de son mari. Il était environ 19 H 30 lorsque Mme FOURNERET alla fermer ses volets.
Une surprise l'attendait.
9
Brusquement en face d'elle à moins de 50 m dans le pré de Mr TAZET un phénomene
lumineux étrange lui apparut:
De la fenetre de sa chambre, du coté du Nord,Mme FOURNERET a devant elle une haie la
séparant du pré sauf sur la droite ou elle apercoit un peu de pré par dessus les branches
d'un prunier. C'est au dessus de ce prunier. et. au maximum à 20 m d'altitude qu'elle vit la
chose.
Il ssagissait d'un objet de couleur jaunatre qui se dépla présentait sous l'aspect d'une
forme ovale sous laquelle était xxxmbké accolée une partie ronde
Le tout de la grosseur
d'une cuisiniere (Gendar).
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9
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En fait d'apres ce que m'a indiqué le temoin ; il est probable que l'engin ait eu une
longueur ainsi qu'une hauteur totale de près de 10 m.
Mme FOURNERET n'a pas vu arriver l'objet elle ne l'a pas
non plus vu repartir. Pour elle; il paraissait stationnaire,
elle dit (Gend) :" Je ne saurais dire toutefois s'il était en
descente ou en ascencion". mais elle précise :" xéffet n'ayant
pas regardé l'engin tres longtemps;" .En effet, le temoin
fut si apeuré qu'il prit son enfant dans ses bras et s'enfuit
par une porte de derriere chez ses voisins BOUILLER.
Mme FOURNERET ajoute que l'engin (Gend) " se présentait plutot comme un globe transparent qui
aurait été éclairé à l'intérieur. Il n'y avait pas de flamme vive ni de projection de
lumiere comme aurait fait un phare. Aucun bruit ne s'échappait de l'objet.".Aujourd'hui,
et aussi d'apres A MICHEL ,il semble qu'il éclairait faiblement les branches et les feuilles
de l'arbre.
Du témoignage de ce témoin il nous faut retenir qu'un engin d'une dizaine de m se présente
à elle,à 40 m d'elle, que cet objet est lumineux sans éclairér, qu'il est
et qu'il vient de s'élever du sol ou qu'il va atterrir Il est environ 19 H 30.
silencieux
9
Cas
Suite N3
Témoin n) 4: Mme BOUILLER est la personne chez qui MMe FOURNERET s'est réfugiée.
Elle précise qu'elle était seule chez elle avec sa fille ,Mme GIRARDOT Temoin nº5, alors
que tous les hommes étaient au village.
entre
Dans son long témoignage (Gend) le temoin dit qu'elle a vu arriver chez elle
19 H 30 et 19 H 40,sa voisi ne tenant son bébé. Celle ci est bien restée 5 minutes
avant de pouvoir s'expliquer ,répétant seulement " J'ai peur ".Des vols ayant eu lieu ds
la région, le temoin a alors fermé la porte à clé prenant peur elle aussi.
Enfin MME FOURNERET a pu parler de l'objet sans toutefois avoir la force de donner
beaucoup de détalis.
9
9
Mme BOUILLER dit ensuite que son gendre ,Mr J GIRARDOT et son jeune fils ,Bernard , sont
arrivés les premiers annoncant pour blaguer qu'ils avaient été poursuivis par une
soucoupe volante .Ce qui était faux,dit elle. Ces deux personnes ne voulurent pas croire
tout d'abord aux récits des témoins 3 et 4 Elle déclare ensuite que les deux hommes 9
armés d'un fusil de chasse et accompagnés de Mr MARCHAND leur voisin, se sont rendus
sur les lieux de l'apparition, MMe BOUILLER, GIRARDOT,FOURNERET ,les suivirent craintives.
9
●
9
Le témoin parle ensuite des traces au sol dont il sera question plus loin.
De son témoignage, nous retiendrons surtout le fait qu'il était moins de 19 H X 40 quand
non seulement elle
Mme FOURNERET est rentrée et que celle ci était troublée au point que,
ne parvient pas à s'exprimer mais qu'elle communique son émotion aux deux autres femmes
Temoin nº 5: MMe J GIRARDOT était avec sa mere lors de l'arrivée précipitée de Mme
FOURNERET.
9
Mme GIRARDOT fait des déclarations analogues à celle de sa mere. Toutefois on y relève trois
points intéressants.
I) "de la taille de notre cuisiniere"( celle de la famille BOUILLEN ) .D'abord ce meuble est
plus gros que celui de Mme FOURNERET ensuite il sagit - je l'ai préciser de l'image
que donnerait la cuisiniere vue a 10 m environ. ce qui ferait un objet de 8 à 10 m de long.
9
2) "qui éclairait parfaitement les arbres devant chez elle " .Ceci n'est pas nettement
précisé dans la déposition de Mme FOURNERET.
3) Il était environ 19 H 30.
Le témoin parle également des traces au sol que nous étudirons plus koin, ainsi que de
l'observation de Mme GAINAIT décrite à PONCEY NOI.
Elle termine en déclarant que son frere Francois (témoin N°2) rentre à la maison vers
21 H 30 .Il était pale et semblait avoir eu tres peur.
Des déclarations de ce témoin nous retiendrons surtout le fait nouveau que l'objet
éclairait le voisinage immédiat.
Témoin N°6.: MR FOURNERET Jean ,mari d'Yvette ,dit qu'il était au village à l'heure ou
da femme a aperçu l'engin et qu'il est allé examiner les traces.
Ila affirme que personne n'est allé dans le pré au cours de la soirée
n'y a paturé.
Il raconte en outre la farce que Jacky GIRARDOT pensait faire aux femmes et
celui ci n'a pu etre à l'origine des faits.
ni aucune bète
soutient que
Témoin 7 et 8: Mr Jacky GIRARDOT ,militaire à du rejoindre son unité et n'a pu déposer.
Mr B BOUILLER parle d'abord de la farce qui debait etre faite par son beau frere, puis
déclare avoir trouvé la porte fermée en arrivant à la maison et avant que Jacky ait eu
le temps de placer un mot les femmes raconterent ce qui s'était passé. D'abord ils n'y
crurent pas, mais, à la mine éffrayée des femmes, ils durent se rendre à l'évidence.
Il dit ensuite qu'ils sont allés voir les traces.
U
CAS
Suite N°4
Bernard "affirme que ce n'est pas son beau frere qui a fait unefarce "et il en expose
les motifs.
Il dit etre rentré à la maison à 20 H 30.
De son témoignage nous reteindrons l'heure d'arrivée à la maison 20 H 30,qui
9
cor spon à la déclaration du témoin N°I, c'est à dire 1/4 d'heure avant que le
temoinNo 2 ne voie le cigare.
Les traces au sol :
"peuh. m'a t il été dit ,il est assez facielde poser à plat une roue de moulin la
laisser quelques jours et l'enlever ensuite pour avoir des traces "Tout ce qu'il y
9
9
a de plus facile en effet c'est un jeu d'enfant si l'enfant s'appelle HERCULE.
POur ma part
habitant de l'usine ait été capable d'une telle performance
(suit démonstartion de l'impossibilité de cette hypothese)
il ne semble pas que Mme FOURNERET ou son mari
9
ou quelque autre
ww
9
Gend. T 3. MMe FOURNERET déclare " qu'un rectangle avait été cressé dans le sol et
que les morceaux de terre et d'herbes se trouvaient épars autour de ce retex rectangle
formaient un cercle de 7 à 8 metres de diametres.
9
T.4. MME BOUILLER parle d'un espace rectangulaire, mais à bords irréguliers et complète-
ment dépourvu de gazon sur une superficie de 1,5 m sur 0,6 m environ .Le
gazon ainsi
décollé sur une superficiex épaisseur de 5 à 8 cm. était réparti par plaques d'inégales
grosseurs aux alentours de la partie mise à nu et ds un rayon de 4 à 5 m environ. Je le
répète, ces plaques semblaient avoir été aspirées de leur emplacement initial puis
rejetées aux alentours l'herbe en bas.
QUE S'EST IL PASSE?
Je precise que l'herbe qui était en dessous était encore pleine de rosée et c'est même
pour le constater que la plus grande partie quantité des mottes ont été retournées.
Je precise de plus que l'emplacement mis à nu était encore plein de vers blancs qui
n'avaient pas eu le temps de rentrér en terre .Ces vers étaient vivants.
•
T.5. déposition puis ajoute : "A chaque extrémité de cet endroit, de la terre meuble
paraissait comme ayant été aspirée puis soufflée. Il m'a semblé de plus constater dans un
certain endroit que l'herbe paraissait grasse, et à ce même endroit l'herbe était un peu
aplatie comme si quelque chose avait reposé sur le sol. Des vers vivants se trouvaient
sur le sol à l'endroit où l'herbeș avait été arrachée.
T.6 déposition identique.
Il est 19 H 30. Aucun homme ne se trouve à l'usine d'amiante MMe fourneret ferme ses
volets lorsqu'elle apercoit à 40 m d'elle an engin lumineux formé d'une partie
oblongue sous laquelle est comme soudée une partie sphérique. L'engin parait immobile
ou possede une faible vitesse. Il semble se balancer doucement vers le sommet du prunier
et probablement s'apprete à atterir.
Le témoin s'enfuit et on attend le retour des hommes pour se rendre sur les lieux
Il est 20 H 30 .Jacky GIRARDOT et Bernard BOUILLER sont rentrés. On va dans le pré et
on decouvre les traces. L'egin s'est donc envolé, depuis peu de temps sans doute car les
vers sont toujours sur la terre dans le trou et la rosée ne s'est pas encore déposée sur
les mottes.
1.5
Cas
suite N° 5
Il est 20 H 45 Francois BOUILLER APERCOIT UN CIGARE se déplacant vers le Sud. Est ce le
meme objet ? C'est possible.
Le 6 au matin ,la gendarmerie de ST SEINE L'ABBAYE est sur les lieux et d'autres
enqueteurs suivront. Il n'y a évidemment plus l'engin mais les marques sur le sol sont
tout aussi apparentes.
9
Elle a la forme d'un trapeze
A ce moment, de jour on voit mieux l'état de l'excavation
comme le montre le croquis ci dessous c'est dailleurs presque un rectangle. Les cotés
mon parallèles pré sentent une legere courbure vers l'intérieur.
9
9
si
La terre parait avoir été aspirée et le fond de l'excavation est net .Toutefois
elle n'a pas été assez
la succion a été suffisamment intense pour enlever le gazon,
violente pour casser ou arracher un pied de pissenlit et de chicorée sauvage dont les
racines plongent assez profondément ds le sol
•
D'autre part les bords de l'excavation ont été retenus par les racines des herbes et dépase
sent et suplombent le vide de l'excavation. La surface excavée est un peu plus grande vers
le mi-hauteur du trou qu'au sommet.
Les lombrics et les vers errent au fond du trou et ne semblent pas avoir souffert de
l'opération.
Aux abords de ce trou on remarque deux choses :
des mottes assez régulieres,
a) à chacune des petites bases du trapeze, une poudrée de terre fine.
b) sur un cercle de 8 m de diametre autour de ce trou,
toutes tournées à l'envers l'herbe en dessous.
correspondant à la: partie enlevée
De plus cette herbe est trés humide de rosée.
9
EFFET ULTERIEURS:
ANALYSE:
Mr Charles GARREAU, que je suis allé voir à ce sujet, m'a dit qu'il n'y avait
aucune trace de radioactivité anormale sur les lieux et qu'on avait rien découvert de
particulier.
Celui ci m'a aussi fait remarquer que si cet atterrissage avait quelque points communs
avec ceux de MARLIENS et de VALENSOLES, on n'avait pas trouvé
cette sorte d'empreinte de pivot central tres caractéristique
rayonnant tout autour de la trace principale.
6
9
"
9
comme pour ces derniers
ni de sillons
Mme Y FOURNERET m'a d'autre part déclaré que les animaux qui avaient brouté dans ce pré
apres l'attérrissage n'ont aucunement souffert.
Par contre, durant 4 ans apres cet atterrissage ,l'herbe n'a pas poussé normalement
à l'endroit ou se trouvait la trace
Poncey s/ l'Ignon 2
8
Croquis approximatif de l'engin
1,50m
EXCAVATION.
Pissenlit
chicorée
usine
6 m
usine
TRACE
boule
pred oprunier
Chare
barrage
rrug
maison fenerre
to
Durbre
Fournerot
Usine D'AMIANTE
Excavation (coupe)
AN