CAT J.VALLE. CAS N° 242 Enqueteur : MR TYRODE. OBSERVATION PIERREFONTAINE-LES-VARANS DATE ET HEURE: Mardi 12 Octobre 1954, vers 21:00 TEMOIN: MR FRANZESKO BEUC, 48 ans, de nationalité polonaise, ouvrier agricole employé chez Mr Henri ROGNON, à la ferme de LA FOUGERE, commune de VENNES (DOUBS) LIEU DE L'OBSERVATION; sur la route N 46I (BESANCON-MORTEAU), en bordure Est du bois de la côte. POSITION DU PHENOMENE :sur la R.N 461 ou en bordure immédiate. ETAT DU CIEL: Début de nuit assez claire. NOTA.B. Le seul témoin étant aujourd'hui décédé, nous rapportons les faits tels qu'ils ont été donnés par la dépéche A.F.P du 26 Octobre, les journaux locaux du 27 Octobre, Me Louis VERNIER Mr Henri cafetier et corresondant de presse aux AGES DE LORAY ROGNON, cultivateur à la FOUGERE, la Gendarmerie d'ORCHAMPS- VENNES dont le commandant était présent à l'époque des faits. le Qui est le témoin ? : Monsieur BEUC était l'un des nombreux ouvriers agricoles étrangers, polonais ou allemands, restés dans les environs après la guerre. Il parlait peu le Français, selon Mr VERNIER, il se faisait néanmoins comprendre; selon commandant de la brigade, il ne savait pas un mot de Français et ce dernier conversait avec lui en polonais. BEUC était assez travailleur et son patron n'en était pas mécontent .Mais il était très porté sur la boisson et il n'était pas rare que les Gendarmes le ramasse dans un fossé ou sur un coin de table de café et le chef se souvient fort bien des mémorables cuites de BEUC. OBSERVATION: Ce soir là donc, Franzesko se rendait comme de coutume" faire une petite prière", comme disent les gens du coin, dans un lieu des environs, lieu où le curé se rencontre assez rarement et où Bacchus est plus vénéré que le Christ. Ce 12 Octobre, on ne sait pas pourquoi, il avait choisi de se rendre aux AGES, un hameau de la commune de LORAY en bordure de la nationale, où justement Mr VERNIER, journaliste local, tenait un café restaurant. Tout était pour le mieux : le poivrot trouvait le bistrot et le témoin le journaliste. Mr BEUC arrivait donc de VENNES par le petit chemin, aujourd'hui classé - et venait d'aborder la nationale, une centai ne de metres plus loin c'était l'orée du bois. Avant de s'engager dans cette forêt ,BEUC regarda derriere lui; pourquoi ? on ne le saura sans doute jamais. Toujours est-il qu'il vit, à quel- ques mêtres de lui, une chose étrange - ou qui peut paraitre étrange si l'on s'en tient à la description qu'en a rapportée la presse, c'est-à-dire littéralement ceci : Monsieur BEUC aurait apperçu, à quelques mètres de lui un étrange appareil ressemblant à une voiture 4 CV Renault supporté par des roues de 40 cm de diametre, à un endroit où le témoin venait de passer une ou deux minutes auparavant et il ne l'avait pourtant pas remarqué. Il est possible que cet engin bizarre ait atterri aprés le passage de l'homme et que ce soit cet atterrissage qu'il ait inconscienment perçu et qui l'ait fait se retourner. Mais ce qui est étrange, c'est la forme de l'appareil donné avec une précision si l'on songe que les faits admirable se sont déroulés dans la nuit au coin d'un bois de sapins assombrissant encore le paysage. La suite de l'histoire est tout aussi fantastique, sinon plus, et le récit est d'une incroyable précision. Le témoin, s'étant donc retourné, aperçoit non seulement l'engin, mais aussi un personnage qui se tient à proximité BEUC s'approche alors de l'objet, jusqu'à un metre de lui - l'histoire ne dit pas à quelle distance il est du personnage. • Alors ,il l'interpelle. C'est un individu d'environ I m 50 de haut, vêtu d'une cotte de cuir et coiffé d'une casquette". L'individu, comme s'il était surpris, ne repond pas et monte dans l'engin. Celui-ci s'éloigne alors de BEUC,"roule" sur une trentaine de m et s'envole comme un avion. BEUC ne voit plusbrien et continu son chemin en direction du café des AGES, où il racontera son aventure toute récente. Ce fut ainsi Monsieur Louis VERNIER, correspondant du journal local et tenancier du café qui fut le premier informé. CE QUE L'ON PEUT PENSER DE CETTE AFFAIRE : J'ai beaucoup réflechi à tout ceci et j'ai conversé avec Mr VERNIER, puis longuement étudié la question avec le Gendarme BAUDOZ Henri, de la brigade d'ORCHAMPS-VENNES. Les conclusions que j'en ai tirées sont que BEUC a certainement vu quelque chose mais que les faits ont été déformés et cela certainement beaucoup plus par le journaliste que par lui même. Je n'oublierai pas les paroles du Gendarme : "Je me demande comment VERNIER a pu l'inter- roger; il ne savait pas un mot de français et j'étais obligé de lui parler en polonais". (Il s'agit de l'interroggtoire de BEUC) BEUC, qui ne pouvait s'exprimer facilement, a raconté son aventure en employant les termes qu'il connaissait', en comparant l'objet qu'il avait aperçu à des choses couramment utilisées ou vues par chacun et le journaliste a interprété le tout. || Il est même fort probable que BEUC se soit surtout expliqué par gestes. Il a fort bien pu employer les termes de 4CV, d'avion de roue, indiquer par gestes sa casquette et sa cotte de cuir (dont il se vêtait souvent ). Mr VERNIER a eu le tort de transcrire littéralement tout ceci, sans chercher à comprendre le sens de la pensée de FRANZESKO . De cette observation; il faut retenir, à mon avis, que le témoin a vu d'assez près-10 à 50 m- un engin un engin posé sur la route ou dans un pré contigu au bois de la Côte. l'engin était de la grosseur d'une voiture et se tenait sur le sol, ou très près, à une quarantaine de cm. Il reposait sur quatre pieds ou béquilles qui n'étaient probablement pas des roues au sens propre du terme - comment BEUC aurait-il pu si bien les voir dans cette nuit noire ; il les a supposées et décrites comme telles à Mr VERNIER. Auprès de l'objet, , se tenait un être relativement petit. BEUC a montré sa taille : plus petit que lui même, et c'est VERNIER qui a fixé le nombre de 1,5 m.L'être était probablement plus petit mais le journaliste ne pensait pas qu'il pût exister de vrais naxins, de vrais gnomes, ecrire Im lui paraissait ridicule, mais qui sait si ce n'est pas qe que FRANZESKO a voulu exprimer . > L'être avait une cotte de cuir et une casquette. C'est ainsi que le journaliste s'est imaginé l'occupant, mais est-ce que BEUC a voulu exprimer.? Deux choses précises ont frappé celui-ci: la cotte et la casquette. La cotte était en cuir n'est-ce pas la transcription erronée de paroles et de la mimique de FRANZESKO voulant indiquer un vêtement lisse et brillant, sombre et raide, tel qu'il collait au corps à la maniere du "collant" noir de l'être d'ARC SOUS CICON . Et comme ce dernier, le sommet du crane n'apparaissait paxxxxxx il pas plat? BEUC 1'a indiqué d'un geste que le journaliste a traduit par "casquette ". BEUC s'est approché, mais pas à un m de l'engin (détail incompris aussi et celui-ci s'est envoléx après avoir roulé. Mr VERNIER ne s'imaginait pas qu'on pût s'envoler autrement que comme un avion, et c'est pourquoi il a employé cette expression, de même que l'être qui est " monté " dans l'appareil. Comment est-il monté ? Certainement Mr VERNIER 1'a imaginé comme un automobiliste qui pénétre dans sa voiture, mais est-ce ainsi que le témoin l'a vu ? On est bien loin de pouvoir l'affirmer et je penserais même qu'il en fut tout autrement. Le dialogue qui a pu s'engager entre le témoin incapable de s'exprimer et un journaliste qui veut bien croire à son histoire mais ne sait pas interpréter ce qu'on lui rapporte et ne fait qu'une transcription littérale de la narration qu'on lui donne, est à mon avis un dialogue de sourds. Et à vouloir rapporter à nos êtres et à nos objets terrestres des choses qui n'y ont aucun rapport, Mr VERNIER est arrivé à déformer totalement l'observation et à rapporté ainsi une observation remarquable d'une maniere tellement transformée qu'elle devient invraissemblable et peu plausible. Pour ma part, je verrais là une grande analogie avec ARC SOUS CICON. Le petit homme ressemblait par la teille aux êtres d'ARC. La cotte de cuir en serait le collant noir et la casquette le sommet plat et un peu brillant de la tête. L'embarquement rapide peut être similaire à la fuite de l'être de JOELLE. 11 ● Quant à la grosseur de l'engin, elle est peut être semblable aussi A ARC 1'herbe formait un rond brulé d'un metre de diametre, mais il faut tenir compte des deux couronnes d'herbe "anormale**** que j'ai decouvert autour du rond et qui portent le diametre à 3 m L'engin d'ARC n'a pas été vu, mais il n'est pas impossible qu'il eut quelque chose de semblable avec celui de BEUC. Un objet de taille d'une 4CV pourrait fort bien laisser, lors de son décollage, des traces de granduer comparable à celles relevées à ARC. L'affaire de la 4 CV et de ses roues, de son roulement puis de son envol, a peu de credit dans la region. Par contre, les personnes à qui j'ai exposé ma version des faits ont été unanimes pour reconnaitre :"Je croirais plutôt cela ". Malheureusement FRANZESCO n'est plus et on ne pourra plus jamais découvrir la vérité. N&461 Vers LORAY MUNA PIERREFONTAINE LORAY aux Ages ų aille bois de lasJOU Max's bois de la Cote Failles Objer VENNES aille D 351 ORCHAMPS-VENNES N 461