- 15 MARS 1979 (JEUDI).- AU DESSUS DE LA CENTRALE E.D.F. DU POTEAU ROUGE ET DU CARREFOUR DE ST SEVERIN.-(56) 00000 000 HEURE 22 H 30 23 H 30. BAW HUB TEMOINS : M. et Mme CARRE cultivateurs. Melle CARRE Valérie, 14 ans, écolière. RESTANCOEZEE CLEGUER (56) Morbihan LIEU: Au-dessus de la Centale .ED.F. du Pobeau Rouge et du Carrefour de Saint Severin, à 5 kms à l'Est de PONT SCORFF (Morbihan). CIEL clair sans nuages. PLEINE LUNE le 13 MARS 1979. COULEUR DES BOULES: Pantone 178 A. COULEUR DE 1'OBJET EXTERIEUR: 206 A Pantone. COULEUR DE 1'OBJET INTERIEUR: 169 A Pantone. COULEUR DES FEUX : 206 A intense. LUEUR AU SOL: I7I A Pantone. LES FAITS: M. CARRE était parti ce soir là à une réunion de l'équipe de football locale au café ROUSSO à Kerchopine à 5 kms de sa ferme. Vers 22 H 15, MmeCARRE reçoit la visite d'un voisin qui vient demander des céréales; s'étant aperçu qu'il est un peu ivre, elle fait ce qu'il faut pour écourter sa visite. Donc, I/4 d'heure aprés, elle le raccompagne jusqu'au bord de la route qui mène au bourg de CLEGUER. En revenant vers sa ferme, elle voit sa fille Valérie, debout sur un banc de pierre, tendant le bras vers un spec- tacle qu'elle voit pour la première fois. Mme Carré monte à son tour sur le banc et là, elle distingue au loin dans le ciel, deux grosses boules rouge-orange qui des- cendent, l'une derrière l'autre dans le même axe lentement vers le sol. Celles-ci mettent I/4 d'heure pour dispa- raître derrière le toit des maisons au-dessus du carrefour de St Severin (surnomé carrefour de la mort). Puis au bout de quelques secondes, une boule remonte à la verticale dans le ciel et disparaît subitement comme effacée puis au bout d'un certain temps, une autre boule apparaît dans le ciel au même endroit et tombe vers le sol assez rapidement. Dés la disparition de celle-ci derrière les toits, elles voient une grande lueur orange éclairer le ciel pendant plusieurs secondes et tout redevient normal. Elles descendent alors du banc de pierre et vont se poster à l'angle de la ferme. De là, elles ont une meilleure vision. et sont abritées du vent froid qui souffle par moments. A peine sont-elles arrivées là qu'elles aperçoi- vent dans le ciel un objet en forme de 3osange apparais- sant au-dessus de la centrale E.D.F. du Poteau Rouge. Celui-ci est éclairé à l'intérieur d'un jaune éclatant et les bords rouges. Trois feux clignotants d'un rouge intense sont visibles. Celui-ci va sur leur droite, puis s'arrête au-dessus du lieu où la lueur vient de s'éteind Il statione environ 3 secondes puis repart vers la centrale Et ainsi de suite repart et revient pendant 5 à 6 fois. C'est à ce moment là quâarrive M. Carré. S'étonnant de ne trouver personne dans la cuisine restée allumée, il regar- de autour de lui, il voit alors sa femme et sa fille qui le pressent de venir les rejoindre avec forces gestes et paroles. Arrivé prés d'elles, il voit l'engin faire un va et vient et descendre rapidement à la verticale au-dessus de Saint Severin. Il constate que lorsque l'engin descend ses feux clignotants ne sont plus visibles. Il monte et descend comme cela deux fois puis disparaît à une vitesse fulgurante en direction de la centrale. M. Carré s'en va alors en direction de sa cuisine pour télé- phoner aux gendarmes de PONT SCORFF. Ceux ci lui demandent s'il voit toujours quelque chose. Il répond par la négative. Ceux ci raccrochent en 1'invitant de demander autour de lui le lendemain matin pour savoir si quelqu'un d'autre a vu ce spectable hors du commun. Puis, ils restent quelques instants dehors et vont se coucher. NOTES DE L'ENQUETEUR : J'appris ce témoignage par un cultiva- teur que je connais à Cleguer et qui est de leurs amis. Mme Carré et sa fille me parlèrent de cela comme s'il s'agis- sait de quelque chose de banal. Par contre, pour M. CARRE, cela lui a laissé une impression d'iréel, de bizarre. Trois jours plus tard lorsque je les revis, pour compléter cette enquête, ils me dirent qu'ils étaient loin de se douter que ce qu'ils avaient vu était important. Du côté de la centrale E.D.F. les deux veilleurs à la salle de contrôle n'ont rien remarqué d'anormal. Cette centrale reçoit du 220.000 volts de Nantes principalement et qu'elle redistribue en 5.000 volts vers Lorient et Brest. Je n'ai pas réussi à obtenir de renseignements quant au com- portement des malades mentaux qui occupent l'hôpital psychia- trique de Charcot à CAUDAN, situé à 100 mètres de cette centrale. ENQUETE REALISEE LE 24 AVRIL 1979 par M. CHAMPETIER Gérard de la section LDLN de LORIENT.