Ier JANVIER 1979.- GAVRES.-(56) 0000000 HEURE : 07 H 00 TEMOINS : M.mMICHAUD CHristine, I5, rue du Gelin. LOCMIQUELIC. Morbihan. Profession: secrétaire médicale. Manupilatrice élec- tro-encébhgraphie. Yves GALLIC, 25 ans, rue Jean Le Bas. LOCMIQUELIC (Morbihan). Profession électricien de bord (demandeur d'emploi). Jean Michel MORANTIN, 30 rue Dominique Le Garff. LOCMIQUELIC. Profession : électronicien. LIEU: Prés du parking de Gâvres et sur le parcours Gâvres, Kervran, Plouhinec (Morbihan). CIEL couvert, chute de neige passagères. VENT fort du Nord, force 6. Température : 0°. COULEUR DELA BOULE : Rouge Pentone 220 A Etre les poteaux, taille de cette boule; o 8 au comparateur. LES FAITS : Ces trois témoins fêtaient le jour de l'an, chez un couple d'amis, M. Mme GUILLEVIC, dont la maison est située dans l'enceinte de 1'Arsenal de Gâvres. M. GUILLEVIC est agent technique de 1'Arsenal. Je dois préciser que seul parmi les participants, M. GALLIC ne boit pas d'alcool et ne fait pas d'excés de table. Toute la nuit, sauf lui, les invités fêteront bien cette nouvelle année. Vers 06 H 00 du matin, chacun commence à s'assoupir, soit sur une chaise, soit sur un fauteuil. Seul, M. GALLIC ne désire pas finir cette nuit dans une position inconfortable mais dormir dans un lit, à LOCMIQUELIC : ce village est distant de 25 kms. par rapport à Gâvres. Bia Au bout d'un quart d'heure, il essaie mais en vain, de décider ses amis de partir. Ceux-ci ne prêtent pas atten- tion à ses remarques désobligeantes. A 06 H 30, il décide une tactique plus élaborée. Il allume et éteint la pièce de l'appartement oùses deux amis commen- cent à trouver le sommeil. Il fait ceci une dizaine de fois. La fenêtre de cet appartement donne plein Nord, face à la ville de Lorient et les rideaux ne sont pas tirés. Aprés maintes réflèxions entre eux, ils décident de rentre Il est 06 H 45, 1'enceinte militaire est plongée dans le noir à part quelques réverbères qui étairent la route de leur couleur orange. Ils montent à bord de la voiture qui démarre. M. GALLIC est à l'arrière de la conductrice. Ils quittent ce secteur et s'enfoncent dans une zone toba- lement obscure, puisqu'il n'y a pas d'éclairage sur cette partie de route. Au bout de 50 mètres, ils aperçoivent, puis dépassent 3 hommes qui poussent leur véhicule en panne. 3 km plus loin, la conductrice ralentit car ils viennent d'apercevoir des lumières devant eux. Bizarre ! précise- ront-ils celles-ci ne ressemblant pas à quelque chose de connu. Il y en a plusieurs, peut-être dix ou quinze semblant dispersées au sol à quelques mètres seulement, allant de la terre à la mer. Ils restent perplexes, se demandant ce que cela peut bien être. Elles ressemblent à la planète Vénus, mais dont la lumière blanche qui s'en échappe est plus intense. Soudain, d'une lumière sur leur gauche, un faisceau lumineux comparbale à une projecteur vient d'apparaître en direction des 2 pylônes d'exercice de tir de la Marine Nationale. Ceux-ci, mesurent 90 mètre de haut. 02. de haut. Ils servent parfois aux canonniers pour ajuster leurs tirs sur une maquette d'avion suspendue, par un câble d'acier, entre ces deux pylones. Ils sont distants de 120 mètres et sont éclairés le long de leurs mâts par des petites lampes rouges pour prévenir les avions. A quelques mètres au pied de ceux-ci, est installé un radar qui est utilisé seuelemaht pendant les tirs. Ils aperçoivent alors au-dessus des pylônes et dans leurs axes, une boule ronde de couleur d'un blanc intense. A ce moment là, M. GALLIC descend de la voiture et: "Il faut que j'aille voir ce que c'est !". "Fais attention, répond Melle MICHAUD, ce sont peut-être des militaires en exercice, on pourrait avoir des ennuis." Il avance tout de même de quelques mètres devant le véhicule. Là, il distingue trés nettement que la boule blanche, au- dessus des poteaux vient de changer de couleur. Elle est verte à gauche et rouge à droite, avec une séparation au centre, comme s'il s'agissait de deux portions. Là, il se ravise, et remonte dans la voiture devant l'insis- tance de ses deux compagnons qui commencent à avoir peur. La voiture repart. Passées le premier virage, ils ne voient plus rien, gênés par les maisons placées sur leur droite et la route accusant une déclivité. Lorsqu'ils abordent le 2ème virage, qu'elle n'est pas leur surprise de voir une boule blanche posée dans un champ entre la route et neferme à cinquante mètres d'eux environ. Car, la nuit, les distances sont difficiles à évaleur. Cette boule est assez grosse et son intensité est comparable à une ampoule de 75 watts précisent-ils. Ils quittent trés vite ce secteur, Tenta wec angoisse, en se disant: " Ils sont fous ces militaires! Faire des manoeuvres un jour pareil !" Deux jours plus tard, ils conteront leur aventure, à M.GUILLEVI qui, perplexe, se renseigne auprés du gardien de l'arsenal de Gâvres, s'il y a eu des manoeuvres ce soir là. Celui-ci, regarde son interlocuteur avec complaisance, en disant : " A cette heure là, ils étaient plutôt dans des vapeurs alcooliques. NOTE DE L'ENQUETEUR : Melle MICHAUD a été touchée dans ses fondements rationalistes. "Je prenais avant tous ceux qui voyaient quelque chose pour des cinglés ou des alcooliques, mais quand on voit cela et qu'on ne peut pas donner d'explication, cela laisse une drôle d'impression. On se pose contuellement des questions me précisat-t-elle. "Maintenant ! Je ne prendrai plus les autres pour des imbéciles!". Il est bien regrettable que les 3 personnes qui poussaient leur véhicule en panne ne se sont pas fait connaître malgré un appel à témoins passé dans les journaux locaux. A proximité du lieu, dans les maisons voisines, il n'y avait personne. Tout le monde ayant déserté le secteur pour se rendre chez des parents ou amis. Seul, un cultivateur du village de KERVRAN(le village du Sor- cier), d'une quarantaine d'ahhées, était là. A première il ressemble à un simple d'esprit mais trés vite on s'aperçoit qu'il sait ce que sont les soucoupes volantes ou OVNI et que ces termes ne l'étonnent nullement et sourit d'une façon mali- cieuse qui vous laisse pantois et dérouté. Tous les autres membres de la famille sont troublés, étonnés, impressionnés en pensant à ce qui s'est produit cette nuit là. Lui il prend cela comme s'il s'était mis à xaxoix pleuvoir tout bonnement ! V 030S 05 Catant plus étonnant, que sa ferme est située à 100 m à peine du lieu d'observation, qu'ils possèdent des animaux do- mestiques et de ka volaille et que la boule lumineuse posée sur le champ situé à égale distance entre la route et la ferme. On n'en tirera rien de ce qu'il a pu voir ou entendre. Ce lieu est bien pourvu en marécages et ces derniers mois pluvieux ont augmenté trés ensiblement la superficie. Parfois l'on trouve sur la glage de Gâvres des morceaux de tourbe. Lorsque les journaux parlent d'OVNI à Gâvres, la population y est trés ensible en pensant à l'Arsenal. Les gâvrais aussi, en se remémorant la rencontre du 3ème tupe qui eut lieu dans leur village le 23 OCTOBRE 1954. ENQUETE REALISEE LE 15 MARS 1979 par M. CHAMPETIER Gérard de la section LDLN de LORIENT.