NUIT DU 13 AU 14 SEPTEMBRE 1978.- GALBAN -(12) HEURE: entre 0 H 50 et OI H 95. Il n'y a pas eu d'observation d'objet, mais les faits relatés s'inscrivent dans le contexte de cette nuit et il paraît bon de les relater. Récit fait à l'enquêteur sur magnét ophone par Mme BLANCHET Colette. "Ce soir là, je m'étais couchée vers Minuit environ. La soirée avait été tranquille, j'avais écouté le programme de la télévision et je lisais comme d'habitude avant de m'endormir. A OI H 00, je ne dormais pas encore et tout en lisant, j'écoutais les bruits de la nuit et j'entendis les animaux qui étaient trés bruyants; une vabbe beuglait, des oiseaux qui llogent dans un bbsquet de bambous au fond du jardin, étaient trés agités, ils criaient alors que d'habitude à cette heure là ils dorment; des chiens aboyai- ent fort; sous ma fenêtre, dans une glycine, loge une poule. avec ses poussins et j'ai entendu qu'elle battait des ailes comme si on la prenait et j'ai pensé à un renard.... et puis les cris des animaux empiraient au fur et à mesure; au poulailler j'ai entendu les poules battre des ailes et lese canards qui se sont mis à crier tant et plus.... Alors je me suis levée me disant : il y a un renard au poulailler; j'ai réveillé mon fils, nous sommes sortis sur la route et j'ai également entendus les cris des canards et des poules dhez les voisins. Je suis alors revenue à la maison et je me suis recouchée. Tout d'un coup, le bruit des animaux s'est arrêté, cela a été quelque chose d'assez subit. J'ai repris un livre et comme par hasard c'était un livre de J.C. BOURRET sur les OVNI. Je n'en ai pas lu beaucoup, je me suis relevée à OI H 20 pour aller au poulailler, car je me disais que c'était auqnd même curieux ce qui s'était passé. Mes canards étaient tous serrés au milieu de l'étang, tous tassés en rond, bien serrés et au poulailler les poules avaient un air peureux. Je suis rentrée et me suis recouchée. Le lendemain, j'ai demandé à mes voisins immédiats s'ils avaient remarqué quelque chose. Fatigués ils dormaient à cette heure là et ils n'avaient rien retarqué. Un voisin qui habite MALAVAL, au-dessus du bassin minier m'a dit que son chien avait aboyé vers 0I H 00 du matin. A O H 50 donc, pour résumer, prise de conscience d'un compor- tement anormal des animaux dont le bruit ira en s'emplifiant pour s'arrêter subitement à OI H 05. " Je n'ai rien vu, dira Mme BALNCHET, il y avait un magnifique clair de lune, je pense que quelque chose est passé par là NOTE: Mme BLANCHET est une femme posée, qui cherche à comprendre. Il est certain que quelque chose a inquiété sa nombreuse basse cour et les bêtes du voisinage, car on ne selève pas deux fois la nuit sans de bonnes raisons. Elle a essayé de rendre l'intensité du bruit entendu, mais elle seule sait bien de quoi elle parle, elle qui a réveillé son fils pour faire une ronde, et qui inquiéte encore va se relever une deuxième fois. Elle n'a rien vu dit-elle, mais entre le moment où les animaux sont alertés et celui où elle se lève, il y a un déphasage et il est bien possible qu'elle soit arrivée trop tard pour voir ce qui a motivé l'alerte de sa basse cour et l'hypothèse d'un phénomène de passage n'est pas à rejeter, étant donné les évènements qui vont se poursuivre où des objets seront impliqués. Autre hypothèse, celle d'une manifestation tellurique perçue seulement des animaux. Nous sommes prés du bassin minier, la eone se situe vers une convergence de 5 failles géologiques. L'hypothèse est également possible; si le fait s'était déjà produit, Mme BLANCHET trés positive, en aurait tiré cette conclusion. Le problème reste non résolu pour elle. ENQUETE DE M. LORTAL (LDLN)