IO JUILLET 1978.- Abbaye de TARASTEIX.-(65) 000000 0000 HEURE: OI H 15. TEMO IN PRINCIPAL: Pierre BERRIAU, I7 ans, étudiant à 1'Ecole Normale, qui dépose en présence des deux autres témoins: Alain DIEUMEGARD et Daniel SAUNEUE, deux colons âgés de 16 ans. (Les témoignages sont extraits de l'enregistrement magné- tophonique). Nous sommes à l'extérieur de 1'Abbaye sur sa façade orientée sensiblement S.E., en face du dortoir des témoins. RECIT DE Pierre BERRIAU: Sortant d'une réunion de moni- teurs qui s'était déroulée exceptionnellement tard cette nuit là, vers 0I H du matin. J'arrive dans ma chambre et j'ouvre ma fenêtre pour prendre quelque chose qui était des dans une bourses (à l'extérieur) et je vois un objet phos- phorescent, à environ 3 mètres de ha fenêtre. C'est un genre d'objet phosphorescent, enfin trés, trés lumineux. Objet, je ne sais pas si c'est le mot qui convient, parce qu'on ne peut pas le comparer à un robot ou quelque chose comme cela. Il est venu à ma rencontre en faisant de petits mouvements et s'est installé 18 secondes devant moi. Il mesurait environ 60 cm de haut, 40 cm de large (de forme rectangulaire) et se situait à 20 cm du sol. On observait quelque chose comme des petits membres à la base qui bougeaient avec des mouvements successifs et trés rapides. C'étaient en quelque sorte des protubérances, on avait quand même l'impression que c'étaient des membres. Il est reparti ensuite dans la même direction, c'est-à- dire vers l'entrée, là où sont les voitures (NORD.EST). Il est revenu, il a fait un vat et vient, restant ce coup là^ 2 ou 3 secondes, il est reparti pour aller au même endroit. Et puis 5 minutes plus tard environ, j'avais appelé mes camarades qui dormaient dans ma chambre et moi j'avais beaucoup de peine à sortir des mots, parce que j'étais trés, trés traumatisé, oui...... Q: Parce que vous avez eu peur ? Cela venait-il de vous ou de l'objet? R.: les deux.... il y avait d'abord un espèce de choc et puis aprés j'avais l'impression que l'on m'observait et puis que l'on me guettait quoi. Imaginez quelque chose qui reste 2 secondes en face de vous, qui est en train de vous observer ou de regarder, je ne sais pas ce qu'il faisait. Il ne bougeait pas quoi, j'avais vraiment l'impression qu'il y avait un contact entre lui et moi. Je ne sais pas quel contact, mais il y avait quelque chose. On se voyait tous les deux quoi. II. Ces manifestations terminées est apparu un objet circulaire d'environ 12 m de diamètre, qui était à 60 m environ à vol d'oiseau, en face des arbres, là. Il débou- chait à la verticale, comme cela. c'était un gente de sphère avec des lumières trés éblouissantes, de couleur jaune d'or, comme couleur flash et du rouge au milieu. Puis, les lumières rouges clignotantes autour qui délimi- taient à mon avis le cercle. Il est monté à la verticale, à 25 ou 30 m de hauteur. Puis il s'est recouché dans une autre position et est parti à une vitesse vertigineuse en direction des montagnes, direction SUD. III. Quelques temps plus tard, est apparu, venant de 1'EST, un objet de forme allongée, que nous avons intitulé cigare. Enfin, un objet assez long, assez curieux en ses formes. Comme une sorte de gros bâton, avec des feux rouges et verts clignotants, juste avant la face qui venait vers nous. Il y avait ces deux lumières sur cette face avant. D'abord ils étaient trés, trés loin (les feux) puis cela arrivait vers nous, puis l'objet est arrivé devant nous, il a fait un mouvement latéral, comme ça : tact ac, avec un cligno- tement lumineux. Q: Cela faisait-il du bruit ? R: Cela faisait un bruit... heu... assez fort et puissant. Et puis, il était quand même prés, on le voyait bien. On n'arrivait pas à distinguer la carcasse, ni rien. On n'en- tendait qu'un bruit : tac...tac...tac.??? tac... comme ça. Q. Comme un moteur alors ? R.- On pourrait le comparer à un moteur à explosion. C'est le seul d'ailleurs qui faisait ce bruit-là. Les gendarmes nous ont dit que ce pourrait être un hélicoptère et tout ça Ils sont revenus avant hier au soir, et ils ont fait venir des engins exprés, pour voir si on les prenait pour des O.V.N.I. Ils s'imaginaient qu'on allait leur dire " Tiens voilà des OVNI..." Il y avait 5 ou 6 engins. IV. Et puis, entre temps on a vu d'autres objets qui clignotaient dans le ciel et tout. AP Q. La presse a parlé d'une vingtaine ? R. C'est ça oui. C'est-à-dire que l'on voyait des lumières clignoter. Puis cela partait, clignotait, repartait. On les voyait qui tournaient dans le ciel à 1'EST et à l'Ouest et on avait l'impression qu'il y avait des contacts. Elles restaient sur place, puis partaient et revenaient. Cela faisait un vombrissement général dans le ciel, un bruit d'ensemble quoi, un bruit sourd. V.- Je vais vous parler du dernier objet que l'on a vu. Quand on est rentré ches nous, dans notre chambre, il y avait Jean Marie qui dormait. On n'avait pas voulu le réveil- ler, il était extrêmement faiigué, puis on a dit : il y a rien à faire, on l'a réveillé et on a discuté avec lui, et on a vu quelque chose dans le ciel. On lui a dit " Viens, vite, vite, vite! " Il venait du coin, là-bas en face. Il y avait un espèce de... un engin circulaire, avec tout un chapelet de lumières de couleur bleu, jaune rouge verte, 4 couleurs. Il est venu trés vite sur nous et quand il est arrivé au même niveau que nous il s'est arrêté, il a fait un énorme flash, comme ça, puis il s'est refermé. Il n'était pas trés loin, à 60 m peut être à la même distance que le premier. Il est reparti avec une vitesse qui est devenue croissante toutes les 3- 4 secondes. INTERVIEW du Père MERCIER dont l'observation semble corres- pondre à celle-ci? Relevé de la bande magnétophonique. "Les faits se sont passés comme je vais vous les raconter maintenant." "Je m'étais couché à 02 H du matin, car j'ai eu beaucoup de travail. Puis j'ai entendu les jeunes, car je couche juste au-dessus du dortoir, qui parlaient, qui parlaient trés, trés fortj et je me suis dit qu'est-cequi arrive. Je suis descen- du en toute hâte pour leur dire : "Et bien écoubèz, taisez vous, car on en a ssez, c'est l'heure de dormir," et c'est alors qu'ils m'ont dit: "Ecoutez Père, on a vu des choses extraordinaires tout à l'heure, venez-voir, puis ho! il y a quelque chose là encore ! Et c'est alors que moi aussi j'ai vu quelque chose de rond, mais que je n'ai pas pu identifier si vous voulez, enfin, bien parfaitement. C'était assez loin, pas trés loin tout de même, au-dessus des arbres, c'était immobile. Il y avait des lumières biene sûr et baut à coup, c'est parti. Ce n'est pas resté longtemps immobile, c'est parti à toute vitesse vers le Sud, comme ça, du Nord au Sud. J'ai bien vu que ce n'était pas un avion, ni un hélicoptère, ni ce genre de chose. Car d'abord la trajectoire était parfaitement uniforme, la rapi- dité était vertigineuse, et le ronflement, le bruit était, nétait pas, c'était un bruit assourdissant, un peu vous savez..... heuee.... commeça. Je ne suis pas allé voir aprés. Le temps du Père MERCIER étant trés pris, nous n'avons pas eu le temps de demander d'autres précisions, mais le Samedi duivant, il m'a montré l'interview accordé à ICI PARIS n91725 du 27 Juillet au 2 Août 1978 et il a jugé l'article honnête et objectif. J'extrai le passage relatif à son observation : la partie "J'ai aperçu un objet inconnu, avec un dôme, sur supérieure. En bas il y avait une rangée de lumières bleues. A chaque extrêmité une lumière jaune et sur le dôme des feux verts et rouges (nous retrouvons placées les 4 couleurs obser- vées par Pierre BERRIAU). Il est resté immobile pendant prés d'une minute. A un moment, il y a eu un grand éclair de flash et d'un seul coup il est parti à toute vitesse." Pierre BARRIAU poursuit "On est allé se coucher à 04 H. On a entendu un espèce de sonar (?) que l'on a entendu aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur, un espèce de tut...tut tut... toutes les 10 secondes. Et ça c'était trés clair, on 1'a entendu. On a aussi entendu tous les chiens des environs aboyer." 2.- La presse fait état de traces relevées le lendemain par Christian HALIER, 20 ans, moniteur et Xavier GOUY, un ami du père MERCIER.? R. Ce n'est pas le lendemain, mais la nuit même que je les ai relevées. Les gars m'ont demandé où était cet objet, justement pour voir s'il avait laissé des traces. Il fai- sait noir,vraiment trés noir, on ne voyait pas trop où on mettait les pieds. C'était tout de même prés du mur. Je prends mon briquet et je dis " tiens c'est là que cela se trouvait " Et puis je regarde, tout était balayé, tout était aplahi sur une surface du même rayon que l'objet. Q- Qu'appelez vous aplani, balayé ? R.- C'était balayé quoi... c'était comme ça (et de sa chaussure il écarte de gravillon qui recouvre l'argile des moraines constituant le sol du terre plein). Et non seulement comme ça, mais il n'y avait pas de petites poussières comme ceci, c'était soufflé. Q.- Et depuis ces évènements vous n'avez rien vu d'autre? R.- Non, on a regardé plusieurs soirs, essayant de voir quelque chose. On a vu passer des avions, on sait qu'il y a un trafic intense, mais pas autre chose. Qo-Et vous n'auriez pas condondu vos observations avec des avions ? R. Je vous dis, ils ont fait venir exprés des engins, mais il n'y a rien eu à faire, cela n'a pas marché. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES: La nuit de l'observation le ciel était trés pur et des lumières dans le ciel peu- vent se voir de trés loin. Dans les mêmes conditions, de de jour, on voit parfaitement la chaîne des Pyrénées à une quarantaine de kilomètres. Cependant, pour les abords pro- ches, la vue est limitée par le faîte des arbres qui entou- rent 1'abbaye de tous les côtés. Vers 1'Est, là où des arbres sont tombés, on aperçoit un peu des collines avoisinantes en direction de LAGARDE, sans pour autant voir le fond des vallons, ni un seul village. La lune se couchait à 21 H 15 ce soir là, heure TU, 23 H 15 heure officielle (Ier quartier le 13 Juillet) elle était absente du ciel à l'heure de l'ob- servation à OI H 15. L'abbaye étant située à I km à l'Est du méridien de Greenwich il n'y a aucune correction à faire. ENQUETE PARALLELE: Pour les faits des paragraphes II - III - IV V, je me suis rendu à la gendarmerie, où je suis connu, pour recueillir d'autres informations. J'ai pu m'entretenir avec les gendarmes qui ont participé à l'enquête et un court instant avec le lieutenant MENU qui en était responsable. Là, j'ai appris des détails que nous connaissions déjà à propos du trafic aérien. Il existe des balises dans les communes d'ANDREST et OURSBELILLE qui indiquent le couloir aérien à emprunter par les abions abordant l'aérodrome de Tarbes., OSSUN - LOURDES à 14 km plein SUD de 1'Abbaye. Il y a un trés important trafic pour desservir Lourdes, 4 ou 5 avions de nuit. Ils passent pratiquement à la verticale de 1'Abbaye, soit à l'arrivée, soit au départ, en amorçant leur descente ou leur ascension sur l'indication des balises. Ce n'est pas tout. L'aérodrome en question est également utilisé de manière assez intense par l'Armée de Terre, pour des exercices de pilotage d'hélicoptères destinés à l'ins- truction de pilotes étrangers. Et il n'est pas rare que P plusieurs hélicoptères participent ensemble à ces exercices. Pour les gendarmes, le comportement des objets, le bruit perçu, les feux décrits ressemblent beaucoup à des évolutions d'héli- coptères. La question était de savoir si l'Armée de Terre avait fait ce soir là des exercices d'instruction. La réponse a été négative, il ne serait pas sorti d'hélicoptères le soir de l'observation.... Cette hypothèse de confusion qui a des bases bien solides, se heurte à cette réponse négative. Nous ne pourrons pas aller au-delà. La gendarmerie n'a pas recueil- li d'autres témoignages. Ière observation : Celle-ci pose un problème. Pour essayer de le résoudre je vais me fait l'avocat du diable. Ière hypothèse - Le témoin a été troublé par la projection d'une luminosité extérieure. Il n'y avait pas de lune. Un phare de voiture ? Voir plan : elle serait venue par l'autre extrêmité du bâtiment et aurait donc laissé le coin de l'obser- vation dans l'ombre; de plus la solitude est totale, le moin- dre bruit est audible et le témoin aurait perçu la voiture. Impossible également qu'une lumière parvienne de l'environ- nement masqué par les bois. 2ème hypothèse La lumière est venue de l'intérieur. Face à la fenêtre, la disposition du dortoir et de la lampe suspen- due à la bvoûte peut permettre à cette lampe de se projeter à l'emplacement de l'objet perçu et les vitres (j'ai vérifié) tout cela) plus ou moins en mouvement, pourraient ajouter un reflet au même emplacement, reflet mouvant. J'ai demandé au témoin s'il avait allumé la lampe en entrant au dortoir. Il m'a répondu négativement. Sa réponse s'explique car il ne voulait pas réveiller ses camarades. Cette hypothèse est donc E à rejeter. 3ème hypothèse - Il s'agit de la manifestation d'un phénomène PSI. En dépit de quelques indices que je n'ai pu vérifier, je n'ai pu obtenir aucune précision à ce sujet. L'hypothèse reste ouverte. Ce serait alors ce bon vieil OVNI qui se serait tout bonnement manifesté..... CONCLUSION: Les témoins sont honnêtes et décrivent ce qu'ils ont vu et entendu le mieux qu'ils le peuvent, avec probablement quelques détails qu'ils ouvlient involontai- rement. Pour juger nous n'avons que le récit qu'ils nous font. R plusieurs reprises ilse se défendent avec véhémen- ce d'avoir fait une confusion avec un engin connu. Bien sûr, ils commettent les erreurs que font presque tous les témoins en chiffrant les distances, impossibles à évaluer de nuit, difficilement de jour, sans repère précis, en indiquant des dimensions tout aussi difficiles à évaluer. Personnellement et trés honnêtement, d'aprés ce qu'ils ont dit, il faut bien reconnaître qu'il existe de nombreux indices qui font penser à la présence d'hélicoptères dans le ciel. J'apprends en dernière minute, qu'una observation aurait été faite la même nuit à SIARROUY (voir plan) par deux ouvriers dont je ne connais pas le nom. On tache dåan savoir plus. ENQUETE DE M. Fernand LAGARDE assisté de M. MIRTAIN.