29 MAI 1978.-
SAINT GERMAIN DES FOSSES.-(03)
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HEURE 23 H 30.
TEMOINS : M. et Mme GRAND, habitant St Germain des Fossés
au lieu dit: Bourzat.
LIEU D'OBSERVATION: domicile des témoins.
Mêmes conditions météo que lors de la Ière observation :
ciel clair, vent nul, température froide pour la saison.
Il est 23 H 30.
Cette fois-ci c'est Mme G. qui voit la première le phénomène
en fermant ses volets. Surprise, mais pas apeurée, elle con-
temple ce spectable peu banal.
Le phénomène se présente comme 3 lumières rondes disposées
comme les sommets d'un triangle rectangle. Ces lumières de
couleur jaunâtre, comparable à des phares de voiture, se
situent au-dessus du bois, à côté des lignes H.T. et un peu
plus à gauche (par rapport au témoin) que celles de la pre-
mière observation.
Elle fera sortir plusieurs fois son mari de la baignoire
pour venir observer souvenir cocasse qui les fait encore
rire.
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Des 3 boules partent, d'une manière continue mais lente, de
petites boules rouges laissant un sillage rouge dans la nuit.
Elles vont dans toutes les directions: vers ST REMY, au-dessus
du bois, vers la rivière et même vers eux.
Mme G. dit même avoir eu l'impression qu'elles venaient
jusqu'à la limite de leur terrain.
Il est à noter que les boules rouges ne reviennent pas à
leur point de départ, elles s'éteigmgmt et disparaissent.
Ils n'ont pas peur, le spectable est fantastique.
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Au passage d'un train, les 3 boules diminuent d'intensité,
puis elles reprennent leur intensité précédente pendant
un quart d'heure environ, puis tout disparaît. Ni le fils,
ni la chienne n'ont eu de réaction.
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES :
Aprés étude des témoignages, des directions données reportées
sur sa carte, les phénomènes pourraient se situer à proximité
du carrefour" des vieilles ventes" dans la forêt de Marcenal
3 lignes H.T. passent à ce carrefour : une de 225 KV et 2 de
63 KV.
Aprés contact avec l'aéroport voisin de VICHY-CHARMEIL, nous
apprenons que rien n'a été constaté (ce qui ne prouve rien).
Ces témoignages nous sont parvenus (Mi-Février 1978 et 29 MAI
1978) par le mari d'une collègue de travail de Mme G. Les
témoins ne voulaient aucune publicité, mais aprés plusieurs
contacts, ils acceptent que leur témoignages soient publiés
dans une revue spécialisée.
Les témoins connaissaient le phénomène seulement à travers
la presse ou la télé. Depuis, ils semblent s'y intéresser
davantage. Au cours des divers entretiens que nous avons eus,
leurs récits n'ont jamais varié : ils ont raconté simplement
ce qu'ils avaient vu. Leurs témoignages sont dignes de foi.
ENQUETE DE Jean SOARES.
LDLN N° 185 (Mai 1979) P. 27. 28.