25 MAI 1978.- GUESNAIN (59) 000000000 Le témoin, Madame Veuve X. 73 ans, demeurant à GUESNAIN, dési- re garder l'anonymat. Cette personne porte des lunettes et les portait encore lors de son observation. L'enquête a été effectuée le MARDI 20 JUIN 1978. L'informa- tion a été fournie par le neveu du témoin. Le cas n'a été diffusé ni à la gendarmerie, ni à la presse locale. RECIT DU TEMOIN, d'aprés la bande enregistrée. "Je monte me coucher, il était bien onze heures et quart (23 H I5) juste aprés l'émission à la télé et je dis : il y a le feu là-haut; ma chambre était toute éclairée. Je regarde etme dis ce n'est pourtant pas la moisson, on voit souvent les cultivateurs travailler dans les champs la nuit, ce n'est pas le moment en MAI. C'était un vrai" soleil ". Je dis : c'est une chose extraor- dinaire ça ! Alors, j'ouvre ma fenâtre, m'y appuie et regarde/ Je voyais tout éclairé; les champs que vous voyez là-bas, je les voyais aussi bien qu'en plein jour, les blés, le colza qui était en fleur, et les pommes de terre. J'aurais dû y aller le lendemain, mais vous savez ici, on est encore au village et puis (comme pour elle-même) je n'y crois pas à tout ça ! alors on n'ose pas s'aventurer. Je suis restée là une bonne demi-heure à regarder ce soleil; tout d'un coup, il ne donnait plus tous ses feux, ça faisait comme un scarabée (?...) comme des plaques dorées, ça éclairait un peu moins. Je me suis dis qu'est-ce que c'est que ça, ce ne sont tout de même pas des autos, il faudrait qu'elles soient empilées l'une au-dessus de l'autre; mais ce qui m'a intri- gué, ce sont ces deux ballons dorés, je ne voyais pas d'où ça sortait, à cause du champ de colza déjà assez haut. Ce qui m'a semblé drôle; 5- 6 minutes aprés..... je me suis dit, ce n'est plus doré maintenant, ce sont des rouges qui remontent le chemin, puis je ne vois plus rien; tout à coup, à côté du soleil " je vois un carré blanc argent, et ça tournait sûrement, parce qu'aprés, j'ai vu comme un noeud papillon lumineux argenté qui apparaissait, une hélice sans doute ! Puis tout à coup, tout est devenu rouge, c'était tous des ballons rouges. J'ai encore regar- dé cinq minutes et ça s'est éteint ; il était bien une heure moins le quart, je me suis dit : c'est parti ! et je me suis couchéemais impossible de dormir; je me suis levée et suis retournée à la fenêtre et puis au loin, le long du bois de ROUCOURT, je vois la moitié d'un disque argenté et ça planait parce que a éclairait le haut des arbres, ça planait sûrement parce que au début je n'en voyais qu'un côté et aprés tout entier; au milieu, c'était noir et puis, plus rien, crac! ça s'est encore éteint; mais sûrement que cette affaire là " était partie vers le bois de LEWARDE, parce que au loin, je me suis dit: voilà encore ces deux machins rouges, ça nétais pas des feux d'auto, c'était bien trop gros, c'était encore deux ballons rouges et puis, je n'ai plus rien vu; je n'ai pas pu dormir de la nuit, le lendemain j'ai eu peur qu'il y ait des radiationsou je ne sais quoi et je n'ai pas osé aller dans le chemin; le vendredi, il a plu, je ne suis pas sortie. Le dimanche non plus. Le lundi matin, je suis allée avec Miquette (son chien) dans le champ de blé, au bord du chemin, on voyait les 3/4 d'une circonférence; j'ai pensé que ça avait pu être là. (Le témoin nous dessine les traces que nous identifions plus tard, comme de simples traces de tracteur et nous invite au premier étage, en son lieu d'observation, d'où seront prises les photos)...." FIN DU RECIT. Ce cas présente une difficulté majeure, si toute fois il s'agit d'un phénomène au sol : il peut se situer sur les II00 mètres séparant l'emplacement du témoin de la route de ROUCOURT à l'horizon. N'ayant rien découvert de particulier, tant au sol, qu'aprés survol du secteur, l'emplacement indéterminé et rend trés improbable, la mesure même approximative du phénomène. Le jour de l'enquête, le MARDI 20 JUIN 1978, nous avons recherché d'éventuelles traces au sol dans les principaux champs où aurait pu se situer le phénomène. Une quinzaine de jours aprés l'observation trois jeune gens ont inspecté quelques champs espérant découvrir des traces : RAS. Début Juin, un survol de cette zone n'a rien révélé, sinon quelques carrés de terre stériles dans un champ de blé; l'ex- plication a été fournie par un cultivateur. L'observation par elle même se divise en plusieurs phases. Aprés avoir questionné le témoin, les faits semblent s'être observe par sa fenê- déroulés de façon suivante ; le témoin tre ouverte, un soleil" dont elle donne un ordre de gran-s deur de 18 à 20 cm de diamètre apparent. Elle est surprise é de voir les champs éclairés jusqu'au bas de sa maison. 27 Elle reste une demi-heure à observer, c'est alors que l'inten- sité baisse, le phénomène reste immobile, mais il comporte à présent, ce qu'elle décrit comme des plaques dorées sur un fond moins lumineux, elle se demande ce que c'est, et aperçoit presque dans le même temps deux ballons dorés, qu'elle évalue, plus gros que des phares de voiture, et qui semblent descendre le long du chemin. Elle reste imprécise quand à leur espace- ment, ne pouvant préciser s'ils étaient l'un prés de l'autre ou l'un devant l'autre; puis ils disparaissent de sa vue cabhés par les hautes herbes. 5 à 6 mn aprés, elle voit ces mêmes ballons remonter, mais ils sont rouges et cachés de nouveau par le champ de colza repor- tant son attention sur le phénomène initial elle constate que les plaques dorées (qui sont en fait des ronds) ont viré au rouge à leur tour, sur un fond rouge moins intense. A ce moment elle aperçoit un carré blanc sur la droite, devant le soleil" qui semble pivoter dit-elle, car elle aperçoit aussitôt sur un côté, la moitié d'une hélice quèelle voit ensuite en entier, la comparant à un neadd papillon. Tout s'éteint. Elle se couche Ne pouvant trouver le sommeil-temps intéterminé) elle retourne à sa fenêtre et voit au loin ce qu'elle décrit comme un demi- cercle argent, noir au milieu, planant à hauteur des arbres; elle le voit ensuite en entier (??..). Tout s'éteint. Pensant que ça allait revenir " elle ensore quelques instants à sa fenêtre et aperçoit de nouveau, les deux boules rouges le long du bois de LEWARDE. FIN DE L'OBSERVATION. 11 J'ai revu cette personne quelques mois plus tard, pour vérifier quelques mesures et me suis volontairement trompée de plusieurs degrés quand à la direction de son observation, elle a rectifie SIE immédiatement concordant parfaitement avec sa déclaration initiale " Je me demande encore ce que c'était que cette affaire là !" dira-t-elle. J'ai vérifié sur la trajectoire de l'observation (sur les II00 m, jusqu'à la route de ROUCOURT) si des travaux avaient été effectués de nuit et c'est le cas; Monsieur VERDIERE, cultivateur à ROUCOURT m'a confirmé qu'une entreprise avait terminé de lui planter son champ de haricots dans la nuit du 18 JUIN 1978, donc bien avant l'observation. Il est à noter ce que m'ont aussi appris les propriétaires de quelques champs : c'est que le braconnage " à la grosse lampe" se pratique encore. A noter aussi que les ballons dorés remon- tant rouges, laissent fortement à penser au feux de moiture, il faut obligatoirement y rouler doucement à cause des ornières (j'en ai fait l'expérience). Le témoin, fenêtre ouverte assure n'avoir perçu aucun bruit; avec le vent de secteur nord à cette date il est tout à fait gossible qu'un véhicule remontant le chemin aussi lentement que je l'ai fait moi-même, n'émette pas de bruit audible pour le témoin. Les lunettes de cette personne étant munies d'assez gros verres, peuvent aussi disproportionner les lumières la nuit, c'est à étudier.... METEO: Vent Secteur Nord 360°. VISIBILITE: 3 kms. Trés couvert par stratus. Plafond 30 mètres. Légère bruine. TEMPERATURE: 8°. 97 % d'HUMIDITE. Observation aérienne effectuée plus tard : RIEN d'anormal. GEOLOGIE: Faille de LEWARDE dans terrain houiller; pas de faille de surface. Faille du CRAN DE RETOUR et faille du MIDI D'ABSCON, traver- sant le bois de LEWARDE et le bois d'ERCHIN. AZIMUT: 230°. Soleil couché à 19 H 36 TU. Lune levée à 22 H 33 TU. ( LIEU OU ATTERRISSAGE: Incertain. HEURE 23 H 15 le JEUDI 25 MAI 1978 (heure d'été). DUREE DE L'OBSERVATION : I H 30. AUTRE TEMOIN: Garagiste de station service et son épouse, dans le voisinage. Il a vu de chez lui, cette forte lumière et voulait aller voir avec sa femme; il pensa avoua-t-il que c'était un OVNI; son épouse prit peur et il y renonça; il ne s'en préoccupa pas davantage, son observation fut de courte durée (condition peu favorable fenêtre WC) Anonymat également demandé. Renseignements demandés à la base militaire de CAMBRAI, service RADAR : rien d'anormal enregistré à cette date. NOTA: Quelques jours auparavant, le 22 MAI 1978, eut lieu un survol à basse altitude, d'un disque avec lumière blanche par dessous à BEAUFORT, soit à 58 km à vol d'oiseau (voir LDLN N° 187). RAPPORT DE Mme COLLAS. LDLN No 194 (AVRIL 1980) P. 27.28.29.