22 MAI 1978.- BEAUFORT.-(59) 00000000 HEURE 23 H 30. Le lundi 22 MAI 1978, deux personnes prétendirent avoir vécu une aventure peu banale. Voici les faits, selon M. Claude D..., plombier, 30 ans domicilié chez ses parents à BEAUFORT (Michelin, 53, pli 6). Ce soir là il revenait d'Hautmont en Renault 6, avec à ses côtés, son amie, Mme X., 28 ans. A 23 H 30, ils empruntaient la RN2 et au lieu dit LE PAVE (ou le bois de Beaufort), tournaient à gauche pour aboutir à BEAUFORT via la D.I55. A ce moment précis, la passagère fit remarquer une lueur rougeâtre qui filtrait à l'horizon EST, soit légèrement sur leur gauche, derrière la végétation. " C'est sans soute la lune qui se lève " répondit le chauffer Mais au fur et à mesure de leur avance, cette lueurs@oncréti sait par la vision de quelque chose de rouge, plus net, qui montait dans le lointain, au-dessus de leur horizon. Arrivés dans une courbe et aprés un bosquet qui leur mas- quait alors la chose, ils virent le phénomène qui montait derrière les arbres devant leurs phares, et se profilait derrière un pylone de Haute Tension (22.000 volts). Le conducteur ralentit la vitesse de sa R6, car cela accélérait et venait nettement au devant d'eux, au-dessus de la route, prenant trés rapidement une taille imposante. Quelques secondes plus tard, l'objet lumineux était en face d'eux, au-dessus des poteaux électriques et téléphoniques bordant les deux côtés de la route : cela emplissait visuellement la totalité de leur pare-brise avant. Dans le même temp S Claude D. profita d'une entrée d'habitation à droite, pour réfugier là. Il arrêta son motaar, mais laissa ses phares allumés. Il ne savait que faire, alors que Mme X. voulait descendre demander de l'aide à la maison neuve, au bout de la cour, aux volets clos. La chose avançait encore sur eux, mais moins vite que précédemment. Sa taille imposante ne lui permettait pas de se poser sur la route ou sur la voiture, dans écraser les fils électriques et téléphoniques Le distance qui les séparait du phénomène ne fut pas préci- sable. L'altitude fut évaluée à une dizaine de mètres du sol. M. D. décrit ainsi l'objet : une sorte d'écuelle renversée, de couleur rouge vif, aux contours bien nets, avec un léger halo orangé sur le dessus et munie par dessou au centre, d'un large spot lumineux blanc néon, qui tomb- ait tout droit, sur une distance d'environ une fois l'épais seur de l'objet. Malgré l'arrêt volontaire du moteur, ils n'entendirent aucun son particulier; les phares ne subirent aucun dérangement. Se retournant rapidement, M2 D. vit deux phares de voiture qui apparaissaient venant dans leur direction : " OUF, sauvés !" s'exclama-t-il. Il se mit en marche arrière pour se déplacer sur la route et repartit lentement de l'avant vers le phénomène en pensant " Advienne que pourra, mais nous ne pouvons rester là dans l'indécision !" Le véhicule prévu arriva rapidement et tous deux regagnèrent le village pratiquement pare choc contre pare choc. Pendant ce temps, l'objet reculait en remontant légèrement vers le ciel et alla se dréfugier derrière le pylone à haute tension. Il n'avait pas changé de forme et ils le virent constamment et jusqu'au moment de leur entrée dans le village; il leur partit alors s'éloigner (rétrécissement de vers MAS CI SOBRE LE CHATEAU. A une intersection dans le village, le véhicule suiveur abandonna la R6 et partit dans une autre. direction. Les témoins principaux réveillètent Mme D. mère, la soeur, le beau frère afin qu'ils se rendent compte de l'existence du phénomène. Alors, ces 5 personnes virent un beau disque ou une sorte de boule rouge vif, de la taille apparente supé 70° env. rieure à la pleine lune, trés haut dans le ciel et qui semblait immobile. Puis comme cela ne semblait pas évoluer, tout le monde alla se coucher. C.D. et Mme X eurent des difficultés à s'endormir : ils avaient eu trés peur et étaient assez ééervés. 1 L' ENQUETE : Une première version des faits, succinte, avait été donnée fin Juin, soit un mois aprés l'évènement. L'enquête complète eut lieu le Ier Août 1978. Le témoin C.D. se prêta aux questions et reconstitutions point par point sur le terrain. Ouvrier spécialisé, il semble jouir de toutes ses facultés, ne s'adonne pas à la boisson et jouit d'une bonne vue et d'une bonne ouïe. Il annonce pour ce soir là un temps trés couvert, sans lune et étoiles même à un certain visibles quelques gouttes tombèrent moment. Il faisait un noir d'encre. Il se souvient exacte- ment de ses faits et gestes ce soir là. Au point de vue taille apparente, il donne donc au plus prés, la largeur de son pare brise avant. En comparant avec la pleine lune à son lever, et vu qu'il estime son diamètre apparent à 30 mm il estime ba taille de l'objet à plus de 30 diamètres lunaires. Interrogée à part, son équipière donne les mêmes éléments, avec quelques variantes : 'lobjet était un peu flou, les bords n'étant pas nets, avec un halo orangé. Elle dit qu'il y avait quelque chose comme un éclairage blanc par dessous, sans pouvoir donner d'autres précisions. Cela est peut-être du au fait qu'elle porte des lunettes à verres épais dont elle n'a pu nous donner les caractéristiques exac- tes. Elle a visiblement été plus effrayée que son ami, voulait à tout pris demander du secours ou se réfugier à la maison neuve toute proche. Tous deux estiment que cela aurait duré, depuis le point de vision du départ jusqu'au lever des 3 autres témoins, 7 minu- tes environ. Ils pensent aussi que le phénomène a réagi s'est approché trés rapidement lorsque la voiture a été dans une courbe, face à lui et que vu la légère montée à cet endroit, les phares ont donné un peu plus en hauteur dans sa direction. Ils ajoutent qu'à l'arrivée du second véhicule, la chose fut vraisemblablement dérangée, car elle s'éloigne, leur évitant des désagréments... C'est leur impression person- nelle toutefois ils n'identifièrent pas les propriétaires de cette voiture. $ que - Nos recherches à se sujet restèrent vaines. Les 3 autres personnes interrogèes ne virent que la sphère dans le ciel, mais confirment les conditions climatiques de ce soir là. Aucune anomalie physique ou psychique ne fut relevée. Position du phénomène par rapport au Nord magnétique (azimut) relevé au point B.- II5° Aucune déposition ne fut faite à la Gendarmerie ou à tout autre service officiel. VERIFICATIONS METEOROLOGIQUES : 22 MAI 1978: plafond trés bas à 180 m, staatus avec d'autres couches de nuages dont des strato-cumulus à 640 m. TOS PL Vents stables de 340/360 N.N.W. Pas de précipitation. Pression au sol 995 mb. Précision demandée à la météo : lune météorologiquement non visible. VERIFICATIONS ASTRONOMIQUES : L'heure du phénomène est donnée en heure d'été (mise en route le 2 Avril à 03 H 00 le matin)P.L. le 22 MAI. Lever de la lune à 19 H. 29 TU. Avec les paramètres indispensables, il a été possible de calculer qu'à l'heure de l'observation, soit 23 H 30, la lune se trouvait à un azimut géographique de I41° 57 et à une hauteur de 13° 52' sur l'horizon. En transformant l'azimut géographique en azimut magnétique on a une position lunaire de I45° 42 vers 1'EST; c'est-à- dire que la lune se trouvait à quelques 30° plus à 1'EST. SUD.EST que le phénomène allégué. Enfin d'autres personnes de SOBRE LE CHATEAU prétendirent avoir vu le même soir, à la même heure, un OVNI. Elles ne furent pas retrouvées. Les services de 1'EDF contactés répondirent n'avoir noté aucune anomalie sur les lignes HT pouvant être concernées par le phénomène. De même les habitants de la maison dont la cour servit de refuge aux témoins, ne se souviennent plus d'avoir remarqué une quelconque anomalie à l'époque de l'observation. ENQUETE DE M. BIGORNE. Mana 25 MAI 1978.- SAINTE FEREOLE.-(19) 0000000 HEURE: vers 23 H 45. Un jeune home de Sainte Féréole, localité proche de Brive, se trouvait au lieu dit " LE BLANCHAREL " à un kilomètre en- viron du bourg, lorsque son attention fut attiré par une intense lumière orange qui éclairait violèmment les bois environnants. Puis il vit trois faisceaux lumineux s'éle- vant dans le ciel, émanant d'un objet à peine distingué, mais qui semblait de forme triangulaire. La chose disparut sans aucun bruit et en quelques secondes. Ayant narré cette aventure à un camarade, ce dernier, M. Marcel LAPEYRE, se rendait le lendemain sur les lieux. L'objet ayant semblé survoler" un champ de seigle, M. LAPEYRE y pénétrait. Le seigle était couché comme par un souffle violent, mais à aucun endroit je n'ai observé de seigle brûlé. Ce qui permet de supposer que l'objet ne s'est posé, nous confiait M. LAPEYRE, qui précisait : Le champ n'était touché qu'en son centre. J'ai aussitôt fait le tour afin de voir si un 17 passage avait été fait à un autre endroit, laissant supposer que quelqu'un aurait pénétré et constater les dégâts. Mais il n'y avait absolu- ment rien, aucune trace de passage.... Nous étant rendu sur les lieux, nous avons pu effectivement constater que le seigle, au centre du champ était couché, comme si quelques chose avait roulé dessus et les traces esemblaient parfaitement délimitées. LA DEPECHE DU MIDI DU DIMANCHE 28 MAI 1978. 12