110 22 MAI 1978. 00 Nle 165 entre LANDEVANT et AURAY.-(56) HEURE: OHOO - OH 15 0000 00 000 TEMOINS : M. et Mme ROBIC André (44 ans) - Melle ROBIC Cathe- rine (13 ans). LIEU Nationale 165 entre Landévant et Auray. TEMPS CLAIR, température extérieure normale, Pleine lune. LES FAITS: La famille ROBIC rentrait à ST AVE, prés de Vannes, avec leur Citroën GS familiale, à une vitesse d'en- viron 90 KM/H. L'attention de M. et Mme ROBIC fut attirée par une sphère blanche trés lumineuse " grosse comme une lune" située à gauche de leur véhicule, à une altitude évaluée à 100 ou 200 m. La lune se trouvait parfaitement visible à ce moment là, à droite de leur véhicule. Ils purent observer cette boule lumineuse qui semblait des- cendre lentement vers le sol. Brusquement ils eurent la stupéfaction de voir jaillir un rayon lumineux de couleur blanche qui se dirigea var leur voiture. Ce rayon demeura toujours partie prenanted de la boule. Il frappa le côté gauche (arrière) du véhicule AVEC UN BRUIT SOURD !!! M. ROBIC ne ressentit aucun choc sur la direction de sa GS. A l'instant précis où le rayon heurtait la voiture, Catherine, leur fille qui se trouvait à l'arrière du véhicule, derrière son père, ressentit une vive douleur sur tout le côté gauche de son corps.... en même temps que son épaule gauche deve- nait comme paralysée !!! Ces douleurs s'estompèrent au bout de quelques kilomètres. IAN SS Les témoins trés effrayés, purent constater la disparition de la boule alors même que le rayon lumineux venait de les frapper. Quelque peu paniqués, ils continuèrent leur route tout en scrutant le ciel. C'est seulement quelques kilomè- tres plus loin qu'ils aperçurent derrière eux, sur leur droite, une grande lueur orangée semblant provenir d'un champ situé derrière un petit bois. Dans l'état de nervosité qui les caracterisait à ce moment là, les témoins continuè- rent leur route sans s'arrêter. NOTE DES ENQUETEURS: La sincérité des témoins sembla ne faire aucun doute. Leur éécit est clair, complet. Les trois témoignages recueillis se recoupent parfaitement. C'est la première fois qu'ils faisaient une telle observation et ils ont été trés impressionnés. Depuis ce jour, leur intérêt pour le phénomène OVNI est trés vif, alors même que les relations de tels faits les laissai- ent jusqu'àlors trés sceptiques. M. ROBIC qui travaille comme employé de la ville de Vannes est trés bien considéré. Suite au phénomène, aucune trace n'a été décelée sur la carrosserie à l'impact du rayon. Durant toute la durée du phénomène, M. ROBIC n'a constaté aucune anomalie concernant le fonctionnement du moteur et del'éclairage de son véhicule. Sur la nationale 165, à l'endroit du phénomune, il y aurait certainement d'autres témoins, car une autre voiture suivait d'assez prés celle de nos témoins. Aucun ne s'est manifesté à notre connaissance. NOTE DE J.L. BROCHARD, Délégué Régional ; Tout d'abord, je tiens à remercier J.L. RAUDE et sa femme, fidèles collaborateurs de longue date, pour avoir aussi rondement mené cette enquête pour le moins curieuse, quand aux évènements décrits..... J'avais personnellement été alerté le lendemain des évène- ments par un ami journaliste de OUEST FRANCE; ce qui nous a permis de mener 1'enquête dans des délais trés courts. Quinze jours plus tard, alors que je présentais le dernier f film de Steven Spielbert " Rencontre du 3ème type " à DERE QUESTEMBERT, j'ai eu le plaisir de rencontrer nos témoins, invités à cette occasion par le directeur du cinéma. Il m'a donc été possible de m'entretenir avec ceux-ci pendant prés d'une heure, en compagnie du Commandant de la Brigade de Gendarmerie locale. De cet entretien, il ressort principale- ment qu'aucun impact n'a été constaté sur l'aile de la voiture, frappée par le rayon lumineux. M. ROBIC, à ma demande va toutefois surveiller de prés la peinture, afin, éventuellement de décelère toute altération subite de celle- ci dans les mois à venir, ce afin de nous en informer immé- diatement si tel est le cas. Leur fille a pu préciser égale- ment ce qu'elle avait ressenti au moment de l'impact. La douleur qui traversa tout le côté gauche de son corps était assez sourde et profonde, comme celle provoquée par des maux de dents. En ce qui concerne son épaule, elle eut l'impression que celle-ci était simultanément traversée parde multiples pointes d'épingles, comme endolorie, lui empêchant tous mouvements... (se reférer aux sensations décrites par Mme LE BIHAN à RIEC SUR BELON : LDLN N° 145 146 de MAI et JUIN 1975). Comment expliquer maintenant l'impact sonore provoqué par un rayon lumineux ? A ma connaissance, ce cas est unique mebox dans notre département. Y a-t-il eu des cas similaires ailleurs ? Je souhaiterais que si tel est le cas, les enquêteurs concernés m'en fasse la relation. Merci d'avance. RAYON LASER ? Rayon de lumière solide capable de traverser la tôle sans l'endommager ? Suite à la fivulgation de l'affaire par la Presse, la Gendarmerie s'est à son tour penché sur l'affaire. D'un entretien avec le Colonel Michel LAURENT, Commandant le Groupement de Gendarmerie du MORBIHAN, au cours duquel nous avons échangé les éléments de nos enqupetes respectives, aucune explication rationnelle n'a pu être émise de façon concluante. Un appel à témoignage dans la presse ne nous a pas permis de trouver de nouveaux témoins; je pense notamment à la voiture suiveuse des ROBIC qui fatalement, puisque trés prés, aura permis également aux occupants de voir la scène. Retourné sur les lieux aucune trace n'a été découverte, tant par la gendarmerie que par nous-mêmes. Un nouvel élément dans le puzzle que constitue pour le phénomène OVNI. Si nos amis de LDLN ont des cas similaires dans leurs dossiers, nous sommes preneurs. Merci d'avance. DELEGATION LOLN MORBIHAN: Jean Louis BROCHARD. I7, rue GOH VELENEC 56640 PORT NAVALO. ENQUETE DE Jean Luc RAUDE et Edith RAUDE. Digest de Jean Louis BROCHARD, délégué Régional.