30 MARS 1978.- LE TREPORT.-(36) 0000000000 HEURE 20 H. C'est une jolie jeune femme brune de 28 ans, Christiane HUBER, habitant un immeuble du front de mer de la station balnéaire qui la première a aperçu le phénomène. "Il était 20 H, raconte-t-elle et comme chaque jour maintenant que la nuit tombe plus tard, je me suis mise à la fenêtre pour attendre mon mari. D'habitude, je regarde les bateaux, mais hier soir, je néai vu que ce truc : une énorme boule jaune brillant, grosse comme un ballon de football, arrêtée à moins de 500 m, immobile et silencieuse au-dessus de la falaise. J'ai couru cher- cher des jumelles et lorsque je suis revenue, la chose s'était déjà un peu éloignée et avait aussi changé de couleur. De jaune, étle était devenue verdâtre à l'inté- rieur et comme entourée d'un halo rouge vif phosphores- cent à l'extérieur. C'est alors que j'ai vu les deux autres sphères plus petites que la première, elles se teanaient symétriquement à gauche et à droite du gros "machin". Vingt minutes aprés les OVNI planant toujours devant la fenêtre de sa cuisine, Christiane HUBER, tout en craignant qu'on la prenne pour une folle, téléphone au commissariat du TREPORT. A l'autre bout du fil c'est d'abord la franche rigolade, mais la voix de la jeune femme est si angoissée que les policiers décident d'envoyer une patrouille. A 20 H 25, les gardiens WOZNIAK et MASSON frappantà la porte de l'appartement, se dirigent vers la fenêtre et éqarquillent les yeux de surprise. Les boules sont toujours là. A tour de rôle, les deux hommes prennent les jumelles et observent. La grosse sphère entre temps est passée au verdâtre et bien quèèlãe n'ait plus que la taille d'une pièce de 5 francs on distingue fort bien des alvéoles grouillantes genre nid de guêpes qui paraissent animées d'une vie intense. Christiane HUBER aussi l'observera :"Ca grouillait et les trois engins passaient sans cesse du rouge au bleu et du bleu au vert, " dira-t-elle plus tard aux gendarmes venus l'interroger. A ce moment M. HUBER arrive et fait bien entendu les mêmes constatations que son épouse. Ce qui est frappant c'est la façon dont se déplacent les 3 engins : sans bruit, ni trace, en se mouvant par paliers successifs aprés chaque immobilisation, certaines durant plusieurs minutes. Petit à petit deux des trois boules, la grosse et une des petites se dirigent doucement vers l'horizon où elles se perdront dans les nuages de la nuit tombante. L'autre, celle de gauche restera encore plusieurs minutes au-dessus de la ville avant de disparaître à son tour, saulement quelques instants avant que les gendarmes alertés, dans l'intervalle, n'arrivent devant l'immeuble. "Des orages magnétiques, laissaient tomber sans réphi- que vendredi matin, sur le port certains patrons pêchems habitués en haute mer à de semblables phénomènes... (article de B. TARISIEN) PARIS NORMANDIE DU SAMEDI Ier AVRIL 1978. ENVOI DE M. RIVIERE (CONCHES) ENQUETE EN COURS PAR M. ROUSSER DE PONT AUDEMER (27)