15 FEVRIER 1978. NAY ,(64) 0000 HEURE 24 H 40. Dans la nuit de Mardi à Mercredi, une immense lueur orangée a éclairé pendant 30 secondes à I minute la région nayaise et ce alors que les douze coups de Minuit avaient sonné depuis prés de 40 minutes. Les témoignages des person- nes que nous avons rencontrées concordent tous; le plus précis, le plus " vivant" aussi est celui du docteur Jean Luc RACINE, de NAY : "J'étais avec mon épouse sur le point de rentrer à la maison prés de FERRIERES lorsque est apparue en face de nous une luanr aveuglante et trés large; c'était un spectable superbe, la heige des montagnes devenant soudain orange; la luminosité était telle que je suis sûr que j'au- rais à ce moment là pu lire le journal; quelques secondes aprés une seconde lueur plus faible, nous a fait penser à un champignon de bombe atomique.... Je n'avais jamais eu l'occasion d'assister à un tel phénomène dont j'ignore les causes. Mais maintenant je sais que cela existe; notre petit chien avait l'air effrayé aprés l'apparition de la première lueur qui avait été tellement éblouissante que j'ai dû me soigner le lendemain, un oeil qui avait enflé !" A l'heure où M. et M me RACINE rentraient de PAU, s'achevait le Conseil Municipal de Coarraze. Et lorsque le prémière puis la seconde lueur apparurant, trois conseillers munici- paux, MM. BURON, PENOUILH et BATISTAN venaient de quitter. Le dernier nommé (M. BATISTAN) donne sa version des faits : Je ne crois pas à ces choses là ! Mais lorsque j'ai vu made cette lueur, j'ai compris que ce ne pouvait être une torchère. Le pic du Gabizas qui était fortement éclairé s'est détaché l'espace de quelques secondes avant que la lueur disparaisse. La seconde était bien moins violente... Peut-être était-ce l'entrée dans l'atmosphère d'une météo- rite ? " Professeur de Sciences Naturelles, M. PENOUILH, pendant que l'observatoire du Pic du Midi pourrait apporter la solution de l'énigme. On sait que le temps couvert ne lui a permis aucune observation intéressante. " Il n'y avait pas d'étoile au moment où a surgi la lueur que, personnel- lement, je n'ai vu qu'une fois; il est possible que la couleur orangée-rouge proviennent de la réfraction de la lumière mais si l'on me demandait l'explication du phéno- mène, je dirais que c'est peut-être une météorite qui s'est désintégré en " rentrant dans l'atmosphère ". Le Centre des Landes de Biscarpesse s'est déclaré totale- ment étranger au phénomène qu'une Billéroise et un habitant d'Aurion -Idemes ont également perçu. Une explication possible du phénomène lumineux nous est donnée par M. Christian BONNEMAZOU. Rentrant chez lui aprés le spectacle de Maxime LE FORESTIER, il vit lui aussi une grande lueur dans le ciel de SEVIGNACQ-MEYRACO, vers Minuit et demi. Mais, en redescendant vers AURDY, il vit que la cause en était un feu dans la décharge de MESSIER- Fonderie, les déchets de magnésium qui brûlaient dégageai- ent une lumière intense qu'à son avis, elle pouvait être vue jusque dans la vallée de Ferrière ? ARTICLE DE PRESSE envoi de M. TEILLARD. NOTE: La terre a tremblé à ARETTE dans la nuit du 16 au 17 Février. La secousse la plus importante a eu lieu à ARETTE à 0 H 34 locale. Magnitude environ 3,7. Une autre secousse a eu lieu à 4 H 34 locale, magnitude 3,5. Plusieurs autres secousses moins importantes ont été enregistrées. Les foyers de séisme se trouvent à l'inté- rieur daun triangle constitué par les villages de MONTORY, HAUX, BARLANES. Au Pays Basque, HASPARREN et ST JEAN PIED DE PORT ont été également secoués. A HASPARREN la population a été réveil- lée vers 03 H du matin. La secousse a duré environ 2 secon- des et quelques personnes sont sorties précipitamment de le leur lit et de leur logis. Aucun dégât n'a été constaté. A ST JEAN PIDE DE PORT le séisme a été ressenti assez fortement. ARTICLE DE PRESSE.