II JANVIER 1978.-
(Mercredi)
PLOEMEUR -(56)
888000000
HEURE: 04 H 20
TEMOIN: M. Patrice BUZENOT (22 ans) KERGOULDEC 56260 ARMOR
PLAGE Profession : Boucher.
TEMPS courent, pluis.
DUREE DU PHENOMENE: Plusieurs secondes.
LES FAITS: Le Mercredi matin, II Janvier 1978, il pleuvait
beaucoup et un vent léger soufflait sur la région et je me
rendais comme chaque matin en cyclomoteur à mon travail,
dans la zone industrielle des cinq chemins de Guidel.
Je pars, toujours aux environs de 04 H 00, car j'ai 16 kms à
parcourir et j'embauche à 04 H 30. Je mets en règle générale
20 à 30 mn à parcourir cette distance, tout dépend des con-
ditions météorologiques.
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Ce matin là, je suis parti un peu plus tard en raison de la
pluie diluvienne. Ma mère ne voulait pas me laisser partir
sous cette pluie en mobylette. Elle préférait que mon frère
atné m'accompagne en voiture.
Finalement, il était 04 H 10 - 04 H 15, quand j'ai enfourché
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ma nobylette et suis parti. Je roulais à 30 km/h en raison
de la chaussée rendue glissante par la pluie.
C'est à environ 2 km de la sortie du bourg de Ploemour,
juste avant le croisement de l'aérogare de LANN-BIHOUE et
à une distance de cinquante mètres de cette intersection
queifévènement c'est produit...
C'est là que j'ai aperçu dans le bas d'un champ se trouvant
en bordure de la route, un voyant lumineux de couleur verto,
assez grand, qui clignotait rapidement ( comme un gros
girophare). Cette lumière semblait se trouver à l'intérieur
d'un dome.
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Je ne pourrais dire la distance qui me séparait de ce
phénomène, en raison de la nuit. Je pense qu'il pouvait
y avoir tout au plus une bonne quinzaine de mètres avant
1'intersection....
Tout en roulant, je me rapprochais de cette lumière et
j'essayais de la regarder dans le détail, mais cette fichue
pluie rendait l'observation difficile.
Brusquement mon cyclomoteur s'arrêta : comme si quelque
chose l'impêchait d'aller plus loin... comme si une force
inconnue me contrôlait.
Je ne comprenais rien; d'étais trés intrigué; car la poignée.
de gaz de mon cyclomoteur était à demi-compressé.....
J'étais comme paralysé pendant plusieurs secondes ne pouvant
plus regarder le phénomène.... Je précise bien, je ne pouvais
absolument pas trouner la tête du côté gauche, comme si
j'avais une douleur au cou et au cerveau.... Je m'efforçais
de regarder mais sans succés. Jamais je n'avais ressenti
cela auparavant.
J'étais toujours sur mon cyclomoteur, immobilisé. Je pus
ensuite descendre et essayer de partir de cet endroit;
parce que, à ce moment là, je recevais de véritables trombes
d'eau glacée; comme si une soudaine bourrasque s'était
levée...
J'ai eu tellement peur, que je me suis empressé de faire
quelques mètres me séparant de l'intersection, afin de pren-
dre le chemin à droite, Kournant ainsi le dos au phénomène.
Je n'ai pu de ce fait voir le décollage du phénomène; ni
entendre le moindre bruit. Je suis ensuite redescendu à
1'intersection... Tout était normal, comme si rien ne s'étai
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Passé à cet endroit. Le coin était calme, il pleuvait
toujours. J'ai regardé le ciel sans rien voir. Mon cyclo-
moteur était en marche, lumière allumée pour éclairer
1'endroit où j'avais aperçu cette lumière clignotante #
verte, mais plus rien. Je suis ensuite retourné chez moi
et sur le chemin du retour, lfidée m'est venue d'aller
tout raconter à la Gendarmerie.
Mais, grelottant et trempé, j'ai préféré aller me changer
entièrement car je n'avais plus un poil sec. J'ai fait le
récit de mon observation à mon frère et lui ai demandé
de bien vouloir me conduite à mon travail.
Lorsque nous sommes arrivés au croisement, je lui ai montré
1'endroit. Sur le lieu de travail, ce jour là, j'étais
énervé et trés fatigué. Vers 13 H 00, ma mère et mes deux
jeunes frères sont venus me chercher en voiture. Je leur ai
alors conté mon avanture, et, rendu au croisement en ques-
tion, nous nous sommes arrêtés afin que je puisse leur
indiquer l'endroit. Je me suis alors rendu sur le site
présuméd'atterrissage, afin de voir si des traces étaient
visibles. Nous sommes restés 10 minutes sur place, mais
sans succés. Ma mère a pu à son tour constater que je
n'étais pas dans mon état normal.
L'a prés midi, je suis allé dormir et me suis réveillé
vers 19 H 30. Je suis ensuite descendu à la cuisine pour
diner, mais n'ai pu finir mon repas et a vomi aussitôt....
(coup de froid le matin ?).
Pendant les trois ou quatre jours suivants je n'étais pas
en forme, ressentant une certaine fatigue inhabituelle.
Plusieurs personnes de mon entourage ont pu constater ce
fait et me l'on dit.
Anas
M. Patrice EUZENOT avait aperçu un matin, de nuit, une boule
rouge qui se déplaçait en direction de LORIENT dans une
direction SUD.NORD.
ENQUETE DE Gérard CHAMPETIER.
LDLN No 184 (Avril 1979) P. 24.25.26