26 DECEMBRE 1976.- AIRE SUR ADOUR .-(40) 00000000000000 76102184 - Heure :01 h 25 TEMOINS Patrick BERDERT 19 ans et Marie France I. 17 ans LIEU à environ 100 m du lieu-dit " Pourrin" à droite de la N. 134, Aire Pau. CONDITIONS ATMOSPHERIQUES: Ciel trés couvert. Pas d'étoile pas de lune, temps frais, pas de vent. , LES FAITS: Aprés un repas famillial Patrick raccompagne Marie France chez elle. En arrivant il arrête la voiture devant le garage (c'est une habitude). Mais ils ne sont pas pressés de se quitter.... Marie France a un début de crise de foie. Ils causent, le temps passe, puis fatigués, ils s'endopment tous deux, une vitre légèrement ouverte. Combien de temps dorment-ils ? Ils ne le savent pas.... Mais écoutons Patrick :" Lorsqu'on s'est réveillés tous les deux en même temps, nous avions en fact de nous, à la lisière du bois, une luanr verdâtre ni blanche ni verte No 365 au nuancier Pantone). On a observé ça et on croyait que cèétait un reflet quelconque. Mais cela variait d'inten- sité, trés lentement. Puis à un moment donné, il y a une lumière qui s'est allumée, au milieu des bois à 500 ou 600 m plus à gauche de la lueur verte. Cette lumière ressemb- lant à un faisceau couleur blanc cassé, s'est éteinte, presque aussitôt; je l'ai observé 2 à 3 secondes maximum. Marie France ne l'a pas vue. > 9 La lueur verte, elle, était toujours là, de forme ovalisée, aux bords flous, assez étendue, elle dépassait d'une haie; cette haie fait I mètre de haut; elle se trouve environ à 100 m des témoins. La lueur faisait 2 cm à bout de bras. (Ces mesures sont évaluées par le témoin).J'ai essayé d'allumer mes phares en direction de la lueur, j'ai allumé on ne voyait rien ! Dés que j'éteignais, on la revoyait ! C'est là que nous avons eu peur !" N'osant descendre de voiture pour alerter la famille de Marie France, Patrick fit faire demi-tour à la voiture et se rendit le plus vite possible chez lui pour chercher son père. Ses parents le virent arriver complètement bouleversé. Sa mère nous dira: " Il pleurait, il tremblait, il m'a fait peur ! Il disait " Papa, Papa, il y a les 0.V.N.I.!" Mais où ? dit son père. "Là-bas chez Marie France ! On ne peut pas descendre de voiture ! J'ai peur, j'ai peur." Et il pleurait, il pleurait ! Mme BERDERY :" J'ai dit à mon mari, regarde cette réaction qu'il a, prends le volant, ne le laisse pas conduire !" anae Quant à Marie France, en plus de sa crise de foie, elle était profondément bouleversée. M. BERDERY prend le volant et tous trois repartent, mais ils s'arrêtent à la gendarmerie. DECEPTION ! On ne leur ouvre pas et c'est à l'interphone que Patrick raconte son aventure. - "Je suis nouveau à la Brigade, lui fut il répondu. Si il y a quelque chose vous reviendrez nous chercher..." Conscients qu'il était inutile d'insister, M. BERDERY et les jeunes gens reprirent le chemin de la maison" de la jeune fille. Mais lorsqu'ils y parvinrent, il n'y avait plus rien ! A la suite de cette observation, Patrick passa une nuit fort agitée. " Son lit était tout défait" dit Madame BERDERY. Le matin même, au lever, le témoin prévenait par télé- phone M. COUDROY et 1'enquête fut entamée le jour même. DUREE DE L'OBSERVATION du faisceau blanc : 2 à 3 secondes DUREE DE LA LUEUR VERTE: 10 minutes (jusqu'au moment où Patrick et Marie France partirent chercher M. BERDERY ATTERRISSAGE PROBABLE: Connaissant déjà les lieux, nous avons situé facilement la position de la lueur verte ova- lisée et celle du faisceau blanc. Nous étions six avec les témoins pour passer le champ qui se trouve là au "peigne fin ". C'est un champ qui a éété fauché en Juin-Juillet et le propriétaire prétend ne pas y être revenu depuis. Nous avons trouvé une trace oblique du plusieurs mètres de long, dans laquelle les herbes et les tiges restant du fauchage, sont couchées. Mais ce pourrait être une trace d'animal ou d'un passant ! Il n'y a rien qui prouve que c'est un 0.V.N.I. qui l'a faite. ENQUETEURS: MM. COUDROY Alain; GUEUDELOT Robert et GUEUDELOT Ch.