IO NOVEMBRE 1976.- MAUREPAS (78) 00000000 HEURE 23 H IO Voici le récit d'une observation dont mon épouse et moi- même avons été les témoins, ainsi que bien d'autres personnes. Le 10 NOVEMBRE 1976, à 23 H IO, 10 minutes environ avant la fin de la projection du film FR 3" Le jour le plus long " nous avons subi une baisse d'intensité intermit- tente de l'image TV de même que l'ampoule (75 W) éclairant la salle de séjour subissait elle aussi des chutes d'in- tensité de courant. Cela dura environ 20 secondes, pas plus, puis il y eut une coupure totale. J'ai aussitôt tiré le rideau et ouvert le store de la porte fenêtre du séjour, c'était vraiment une panne gééérale, car habitant au 8ème et dernier étage d'un immeuble, je m'aperçus qu'aussi loin que pouvait porter ma vue c'était le noir complet. Nous n'étions donc pas les seuls sans courant. Soudain, presque aussitôt aprés m'âtre aperçu que nous subissions une panne générale, je vis juste devant moi une lueur plus orange que rouge qui clignotait lentement et qui prenait bien toute la largeur en tableau de la baie du séjour, soit 2 m 40. C'était totalement différent de ce que peut-être un éclair d'prage! Ma femme et moi avons observé cette source lu- mineuse jusqu'à 23 H 40 environ, la source lumineuse était alors à peine perceptible, puis disparut et le courant revint durant quelques secondes puis ce fut à nouveau la panne. J'appellerai ce premier phénomène " vague car il y a eu exactement 5 vagues lumineuses d'intensité et de durée différentes. La première eut la plus longue durée. Le courant n'est pas systématiquement revenu, je suis allé alors chez mes voisins d'en face qui m'bab affirmé qu'il devait y avoir un feu à deux ou trois kilomètres de notre point d'observation. Ils avaient vu une lueur intense au sol. J'ai donc pris ma voiture et me suis dirigé vers se soi-disant feu. En route, il y eut la 5ème panne d'électricité pendant laquelle j'ai pu obser- ver en effet comme un gros phare de voiture l'espace de 10 secondes. La lueur était jaune orange. Contournant des bâtienets en sortant de la ville en direction de PARIS, je m'attendais à revoir ce feu au sol mais il n'y avait plus rien. Pendant ce temps le courant était revenu. Je suis revenu chez moi à Minuit et demi sans plus rien voir. L'opinion de mes voisins d'en face ne pouvait pas tenir car, un incendie aurait-il éclairé une zone restreinte au sol pour en même temps éclairer le plafond nuageux trés épais et bas de façon continue ? Ou en clignotant lentement, car c'est le cas qui nous interesse ? De plus, personne n'a entendu de sirène de pompiers...... Aujourd'hui, II NOVEMBRE 1976, j'ai téléphoné à la Direction météorologique de Rennes pour savoir s'il y avait eu un orage. La réponse fut négative, il n'était pas interdit de penser qu'un orage eût pu provoquer une surcharge de tension entraînant une panne... Enfin, j'ai demandé à M. GUILLERE, ingénieur E.D.F. ce qu'il en 11 11 en pensait. Il m'a affirmé que cette nuit, 1'E.D.F. s'était trouvé devant un trés grave problème technique, trés sérieux et que c'était l'E.D.F. qui était responsa- ble de la panne ou ces séries de pannes ". Mais alors pourquoi une lueur ausol? Pourquoi une laanr sur les nuages ? En rédigeant ces lignes, j'apprends à 1'ins- tant à 16 B00 sur France Inter que la France entière a bien failli être plongé dans le noir le plus complet hier soir. En effet une surcharge de courant menaçait de faire sauter tout le circuit français et les techniciens E.D.F. Nantais ont cru bon de couper volontairement le courant en Bretagne. NOTA: Précisions diverses : CIEL pluie vent gros nuages lourds masquant une lune blanche. Rares trouées dans les nuages montrant un ciel étoilé. Vent faible. Température # 5° C. LDLN N° 178 (OCTOBRE 1978) P. 28. 29 -