24 OCTOBRE 1976.- 76105699 CHEMERY LES DEUX .-(57) 00000 00000 HEURE: vers 22 H 30. TEMOIN M. Roméo LUCARELLI, maçon, domicilié I6, rue Principale à HOBLING, commune de CHEMERY LES DEUX (Moselle) LIEU / CHEMERY LES DEUX se trouve sur la route de THIONVILLE à BOUZONVILLE, à 8 kms de cette localité sur la N. II8. LES FAITS : Sur la route reliant HESTROFF à HOBLING, M. LUCARELLI aperçoit une lumière multicolore et un engin à 100 m du sol qui semblait le suivre. Arrivé à mon garage, a-t-il déclaré aux gendarmes, l'engin s'est immobilisé, toujours à la même hauteur. Aprés 2 à 3 mn il reparti à petite vitesse en direction de 1'EST. L'engin faisait un bruit assez fort. La forme était allongé et il avait environ 15 m de long. Il y avait une lumière sur répartie toute la longueur mais pas de projecteur Mme LUCARELLI a également aperçu la même lumière au moment même où elle ouvrait la porte du garage. "Républicain Lorrain du 27 OCTOBRE 1976; ENVOI DE M. FRITZ ENQUETE DE MM. G. BRETELLE ET B. WAGNER : 0 "A IO H 30, le soir( 22 H 30) je ramenais des amis à un AL3000 village tout prés à 6 ou 7 kms; en revenant, à peu prés 8 ou 900 mètres avant que j'ai vu l'objet, j'ai vu deux lumières; j'ai cru que c'était un véhicule qui était sta- tionné sur une côte, parce que de loin, on aurait dit que c'était une voiture. J'avais ma petite fille avec moi. J'ai continué à rouler normalement et quand je me suis approché plus prés, j'ai vu l'engin, enfin ces deux boules de lu- mières qui étaient sur le côté droit, mais comme c'est AS 76105699 mal orienté, quand je suis arrivé vraiment en face d'eux, j'ai vu que c'était sur la gauche parce que ça fait des zig-z ag; c'est la route qui vient de HESTROFF à ici, à peu prés quatre kilomètres où ce n'est pas habité, rien.... Et puis, quand j'ai commencé à monter la route, j'ai vu quie 1 engin akétait suspendu là et ne bougeait pas. Alors, pre- mièrement, j'étais déjà au courant, je savais trés bien que ç ca existait, mais je n'aurais jamais pensé que ça m'arrive- rait à moi. J'avais encore la gamine avec moi, elle dormait derrière; je l'ai levée et je lui dit " fais attention, tiens toi bien parreeque papa va rouler plus vite." Au moment où je passe à côté d'eux, en face, parce qu'ils étaient toujours suspendus à peu prés à la hauteur de 100 m de haut, et à environ cent, cent cinquante mètres du côté gauche, là j'ai commencé à donner de l'allure en montant la côte parce que j'avais peur franchement. Et voilà qu'ils commencent à me suivre; et avant d'arriver à la forêt, à 700 m plus loin, j'ai ralenti; je me suis dit que peut-être ici je serai plus tranquille et qu'ils ne peuvent pas de poser à cause des arbres, parce que j'imaginais tout de suite qu'ils cherchaient quelque chose. Donc, j'ai ralenti, peut-être à 30 ou 40 à 1'heure et quel- ques secondes aprés j'ai redémarré à pièine allure et puis voilà qu'ils ressortent de la forêt où la route fait un genre de cuvette; on aurait dit vraiment qu'ils me suivai- ent et là ils ont commencé à descendre avec leur appareil; ils étaient penchés vers l'avant; et puis naturellement, comme j'ai vu ça, j'ai commencé à faire des appels de phares, parce que je roulais assez vite et puis j'ai vu qu'ils 76105699 venaient sur moi et se sont mis devant moi, j'ai vu alors au milieu de l'appareil un écran éclairé trés faiblement d'une lumière orange qui provenait de l'intérieur de l'engin et tout de suite aprés cette lumière deux silho- uettes sont apparues dans ce rectangle comme pour me re- garder. J'ai cru comprendre qu'ils voulaient se poser devant moi, mais ils n'en ont pas eu l'occasion parce qu'aprés il y avait le village. Donc les appels de phares que j'ai fait ça a peut-être servi à quelque chose, je n'en sais rien, mais ils se sont mis devant moi, toujours à peu prés à la même hauteur, moins de 500 m en tout cas, et puis aprés j'ai tourné iii pour venir chez nous, au village et je les ai vus qui partaient tout droit. Alors je me suis dit maintenant je suis libéré (tandis que je descendait le village, affaire de quelques secondes). J'étais dans la montée du garage, ma femme sort et puis les voilà qui avaient déjà fait le tour au-dessus des maisons et qui stationnaient au-dessus du garage; mais là, ils étaient un peu plus haut, ils avaient pris de la hauteur. Ma femme sort parce qudelle m'ouvre la porte comme d'habitude et puis je lui dis : voilà l'engin là, il m'a suivi." J'étais tout tremblant, tout blanc. Elle me dit " c'est pas possible " Je lui dis sin depuis là haut il m'a suivi jusqu'ici. Alors elle a regardé pendant une ou deux minutes avec moi, et puis ensuite j'ai dit " va chercher des jumelles, comme ça j'arriverai à voir ce qu'il y a de plus prés ". Elle entre, prend les jumelles, au même moment où elle ressortait, 1'engin commençait à avancer tout doucement. Puis j'ai pris les jumelles, alors que je voulais fixer 17 TOV 76105699 l'appareil, ils ont éteints les lumières et on a juste entendu un peu de bruit c'est tout. Da faisait un bourdon- nement assez sourd (extrait de la bande magnétique). Nous nous sommes rendus sur les lieux de la première appari- tion avec l'intéressé, 1) où celui-ci a aperçu 1'engin qu'il prenait d'ailleurs pour un véhicule en haut de la côte, et c'est à cet endroit que nous avons relevé les traces. Nous nous sommes ensuite rendus à la brigade de Gendarmerie at le Commandant de brigade nous a confirmé les faits an nous informant qu'il connaissait personnellement M. LUCARELLI comme un homme intelligent et équilibré. LES TRACES : Elles sont spéciales par leur forme en cercle parfaitement régulière, 1'herbe est écrasée sur une largeur de 3 à 4 cm et uniquement sur le périmètre de chacun des cerlces intérieurs et extérieurs, ces traces se présentent en deux cercles rattachés. L'espace entre les cercles inté- rieurs et extérieurs représente environ I m, 1'herbe n'est p pas écrasée dans cet espace. Il existe 3 traces identiques dans le champ elles ne sont séparées que de quelques mètres. Une chose assez étrange, c'est que l'une d'elles donne l'impression que l'engin aurait glissé sur quelques mètres avant de s'immobiliser. Aucune photo n'aurait été possible vu le piètinement de nombreux badauds qui nous ont précédés. La gendarmerie nous a déclaré que les traces relevées éma- naient d'un tracteur, nous n'avons pas insisté.