IO JUIN 1976.- 76106010 ROUTE DE PADOUX A SERCOEUR.-(88) 00000 00 HEURE 04 H 30. M. Serge VALLAR était âgé de 24 ans à l'époque de son aventure, il travaillait à la scirie de son oncle depuis un an et comme tous les matins il se trouvait sur la route de PADOUX à SERCOEUR dans le département des Vosges pour se rendre à son travail qu'il prend à 05 H. Il m'a raconté son aventure au téléphone : "A 7 kms de PADOUX, je vis une lueur s'élever au-dessus de la forêt. Je pensai tout d'abotd à un feu. Quelques instants plus tard, quelle ne fut pas ma surprise quand je vis cette lueur s'avancer au-dessus de moi. Q.- Quelle était la forme de cette lueur ? R. On aurait dit une assiette à soupe renversée? Je roulais. à 90 km/H et cet engin me précédait. Stupéfait par ce spectable, j'eus le reflexe d'arrêter immé- diatement ma voiture en baissant tourner le moteur et en étei- gnant les phares. Alors, l'engin a fait marche arrière et s'est dirigé vers moi. C'est ainsi que j'ai remarqué qu'il avait de 4 à 5 mètres de longenviron et entre I, 50 m à 2 m de hauteur. La partie supérieure de même couleur clignotait. Cela ressemblait à une cabine qui clignotait. Qo- De quelle forme était cette cabine ? R. Ronde. Q.- Que voyait-on à l'intérieur ? R. On ne voyait rien, ça cliggotait, puis ça s'éteignait.On ne voyait rien d'autre, mais c'était éblouissant. Q. Ce n'était pas un hélicoptère ou un avion ? R. Mh! non ! Q.- La forme était elle bien définie ? R. C'était un peu trouble. Q. Qu'a fait alors cet engin ? R. Eh bien ! Il sortait d'un bois. Il a survolé la route. Je ne sais pas si c'est à cause de mes phares, mais il a viré vers me voiture et il a commencé à la suivre. J'ai même eu l'impression à un moment où j'ai stoppé, que l'engin fon- çait directement sur la voiture. J'étais alors à une centaine de mètres de l'objet. Qo Qu'avez vous fait à ce moment ? R. J'ai éteint les phares pour voir ce que c'était. Quand j'ai vu l'objet foncer vers moi, comme j'étais seul, j'ai eu la trouille. J'ai rallumé les phares et hop ! La machine est remontée vers le haut légèrement en biais. Q.- Est-ce qu'il y avait du bruit ? R. Non, non. Q. Avez vous distingué des détails ? R. Non, pas précisemment, à part la forme générale et la bande noire qui séparait la cabine du reste de l'engin. C'était surtout trés brillant. Lorsque je suis reparti, 1'engin a continué à me suivre jusqu'au prochain village, SERCOEUR, situé à I km à peine. Cela a duré 5 mn environ. Je pensais m'arrêter au village mais, vu 1'heure matinale, je n'ai pas voulu déranger quelqu'un car je ne savais pas quelles auraient été les réactions et, comme c'était Samedi, aucune maison n'était éclairée. Q.- Vous avez dit que la cabine de l'engin clignotait et qu'il lui arrivait de s'éteindre. A ce moment, comment vous apparaissait l'engin ? R.- Quand la lumière de la babine s'éteignait, le reste de 1'engin ressemblait à un cigare, oui, c'était comme un cigare assez gros. Q.- Est-ce qu'il faisait encore trés nuit à ce moment ? R. Oui, c'était la pleine nuit. Q-Quelle impression ressentiez vous ? R. J'avais peur. Q.- Vous n'avez pas eu de problèmes avec votre moteur? R.- Non, pas du tout. Les gendarmes m'ont demandé la même chose, d'ailleurs. Non, je n'ai rien remarqué d'anormal. Q. De quelle manière s'est terminé votre aventure ? R. Eh bien ! L'engin a disparu d'un coup, comme une lumière que l'on éteint. J'ai tout de suite raconté mon histoire à mon frère, qui travaille à la même scierie que moi, et ensuite à mes camarades de travail. J'étais tout blanc et tremblais enc encore. Puis, je me suis rendu à la gendarmerie de Rambervil- liers. J'ai raconté ma mésaventure; les gendarmes m'ont demandé si je n'étais pas fou, puis, quand je leur ai raconté mon histoire en détails, ils m'ont finalement cru. Ce témoiggage est le résumé d'une conversation téléphonique complétée par le récit manuscrit du jeune employé. Je me suis renseigné auprés de différentes personnes sur l'honorabilité du témoin. On peut à coup sûr croire à son histoire, mais c'est surtout par l'effet produit sur lui que ses camarades de travail ou ses proches ont le mieux ressenti son aventure. Pendant trois jours il parut complètement hébété, fut agité par des tremblements et n'arriva pas à trouver le sommeil. Il était la proie d'une véritable peur panique. Tous ceux qui l'ont approché vous diront que l'on peut croire à son histoire. L'enregistrenehtesur bande magnétique restitue d'ailleurs assez bien la personnalité de ce garçon, un jeune homme paisible, plutôt timide, encore stupéfait de ce qui lui est arrivé." EXTRAIT DU LIVRE DE Robert ROUSSEL (Ed; Belfond) * OVNI fin du secret" P. 80.81.82.