24 MAI 1976 - O LAROQUE TIMBAUT .-(47) 000000000000000 76101985 Heure: entre 23 II 40 et OI H 30 (1e 25) TEMOINS: Edmond PIC - Thadé PIC. M. PIC et Mme PIC. LIEU: la ferme des PIC. Dernier quartier de la lune le 20 MAI. Nouvelle lune le 29 MAI. LES FAITS: Edmond PIC arrive cette mit là prés du châtai- gnier et revoie la lueur. "Je ne m'y attendais pas du tout, mais cette fois-ci il y avait deux lueurs. La Ière était comme un cigare orange se terminant en pointe et qui clignotait de la même couleur, ensuite cuivait le disque, également orange. Les deux objets avançaient lentement selon une trajectoire rectiligne peut être un peu oblique, j'estimais la hauteur entre 50 et 100 m. Ils étaient à ce moment là entre la maison et le bois, puis comme la première fois tout s'est éteint. J'ai parcouru rapidement la distance qui me séparait de la ferme, sans rien voirs arrivé dans la cour, je cons- tate tout de suite doux lueurs intenses au ras du sol, proches de la ferme de M. PIETRI-BIASI. De 1'endroit de mon observation la ferme de mon voisin est à 200 m, j'ai ponsé tout de suite qu'ils allaient se poser dans le secteur, mais n'en était pas sur. A ce moment, on voyait (je dis on, cer entre temps j'ai réveillé mes parents pour constater le phénomène). Mon frère Thadé et mon père sont sortis sur le pas de la porte, ma mère avait trés pour, nous interdisant de s'approcher, car mon frère voulait aller voir le plus prés possible. Donc, nous sommes tous restés dans la cour, et nous avons vu deux lueurs orange qui semblaient se tenir au-dessus de la route, entre le châtaignier et la ferme du voisin, peut-être dans le pré situé en face de la bergerie de M. PIETRI-BIASI. Le disque semblait tourner dans le sens des aiguilles d'une montre tout en pulsant orange. Le cigare lui, était juste au-dessus, disposé verticalement et également orange; il projetait un faisceau blanchâtre éclairant une partie du bois comme en plein jour. Il nous a semblé que 1'extrêmité de ce faisceau était dirigé vers la fontaine qui se trouve légèrement en contre bas. Le cigare est resté au-dessus du disque qui continuait de tourner, la lueur qu'il projetait restait fixe; le bois était comme pétrifié et nous avons remarqué que contrairement à une projection de phares de voiture le départ du faisceau était large. et s'amincissait progressivement tout en décrivant une légère courbe, et puis cela paraissait solide. Entre le disque et le cigare. il y avait trés peu de distance is, à bras tendu, cela devait cor- respondre à une hauteur de pouce, et pour la largeur la grosseur de l'ongle. Tout cela approximativement, bien entendu. Malgré tout j'ai parcouru environ 150 m le long de la route jusqu'au niveau de la bergerie, et là, comme une lampe, tout s'est éteint. Je suis donc revenu trés vite dans la cour pour rejoin- dre mon frère, mon père et ma mère, étant de moins en moins rassurée, venait de rentrer et nous incitait à faire de même, elle criait " Je ne veux plus voir ça..." Je n'ai perçu aucun bruit. Mon père était rentré rejoindre ma mère, nous avons attendu un moment, mon frère et moi pour voir tra une réapparition ou un départ. Rien ne ns s'est produit. Nous avons pas pendé à regarder 1'heure exacte Il faisait un peu froid, mon père avait remarqué qu'il fai- sait du vent et durant l'observation coluieti devenait trés violent, peut-être cela n'a-t-il rien à voir, mais je tenais à le dire. Il me semble que les chiens aux alentours aboyaient, mais les miens sont restés tranquilles. Contrairement au 7 AVRIL, les vaches n'ont rien eu. Les voisins n'ont rien vu, ni rien entendu. Le lendemain, mon frère Thadé a mis M. PIETRI - BIASI au courant des évènements de la nuit; ils ont discuté ensemble des éventuelles traces. Les cherchant dans le bois et les prés aux alentours sans aucun succés, ils décidèrent de revenir sur leursspas; ils pensèrent (puisque les lueurs étaient situées au niveau de la route, c'est là qu'il fallait chercher). Et effectivement dans le virage, quelques mètres aprés (1a bergerie est juste en face) c'est là qu'ils les ont trouvées. Plusieurs dans le fossé et sur la route; si vous voulez mon avis, un engin a du se poser là, à proximité de ce virage et certainement une fois que nous étions tous couchés. Un autre devait circuler le long de cette route car il y a des traces sur 400 m au moins, on dirait même que cet engin est passé plusieurs fois, car par endroit les traces sont parallèles. Sur le bas côté 1'herbe était couchée sur une longueur de 2 mg M. PIETRI-BIASI a relevé 2 Cm 05 pour la profondeur. Quelques jours aprés l'herbe environnante côté grillage, sur une surface assez impor- tante, dépérissait, les bouts étaient comme racornis, flétris, elle a été coupée quelques jours aprés et nous n'avons malheureusement pas pensé à prélever des échan- tillons. M. PIETRI - BIASI est le seul à passer à cet endroit, c'est lui en premier qui a remarqué que ces traces sur le chemin étaient insolites et ne correspondaient pas (bien qu'il y ait une ressemblance) à celles faites par son cover-crop. Il dit lui-même qu'il ne s'est pas servi de celui-ci quelques jours avant de 24 Mai, car il connaît trés bien les traces faites par l'engin ágricole. Nous sommes tous d'accord il est passé quelque chose à cet endroit qui n'était pas un objet connu. ENQUETE DE MM. CHAUDURIE. GARROUSTEZ RAULM ET SARRAT. 2