7 AVRIL 1976. 76101951 LAROQUE TIMBAUT.-(47) 000000 0000 Heure: entre 23 H 30 et DI h le 8. TEMOIN: M. Edmond PIC. LIEU: La ferme de M. PIC. LES FAITS: M. Edmond PIC arrête ce jour là son travail vers 23 h 30 et comme d'habitude rentre chez lui par la D. IIO, I km, 600 aprés, il tourne à gauche en direction d de LA CROIX BLANCHE (Vc 201) la parcourt pendant 800 m et juste avant VITRAC, prend sur la froite le chemin qui mène à sa ferme (Vc 5). "Arrivé à moitié chemin, prés du grand chataignier, je vois comme une grande lueur orange éclairant une partie de la ferme de mes parents. La lueur se situe juste devant; sachant que mes parents sont couchés à cette heure de la nuit, je trouve cette lueur étrange, puis d'un coup je réalise que cela bouge légèrement, monte en avançant vers le bois, toujours en éclairant le pay- sage dans sa trajectoire. Elle avance lentement, régulièrement, selon une ligne légèrement oblique vers l'OUEST, à 10° environ. On aurait dit la pleine lune quand elle est rousse, et de la même grosseur. J'ai continué ma route, 400 m à peine me séparaient de la ferme. J'ai roulé normlement en suivant cette " lune" et à ce moment là, j'ai réalisé que cela pouvait être un 0.V.N.I. Puis, comme je l'observais en roulant, d'un seul coup tout xtt'éteint et disparaît. Je suis arrivé normalement quelques secondes aprés dans la cour, le moteur et les phares allumés. A peine descendu de voiture je m'aperçois que la lueur vient de réapparaître derrière moi sur la route où je venais de passer à l'instant, même. Je m'en suis aperçu rapidement, car il éclairait forte- ment une partie des cerisiers et le champ de blé sur presque toute sa longueur. Il était à une centaine de mètres de moi, peut-être plus. J'avais " la trouille " je n'ai pas osé réveiller ma famille, j'ai allumé la lumière dans la cour, puis je suis remonté dans la voiture et j'ai fait demi-tour, phares braqués sur 1'objet. Aucune réaction, ça n'a pas boulé d'un pouce. Je n'ai rien vu de particulier, aucune structure, hublot ou autres, rien qu'une forme ovale orange, qui projetait également une lueur orange vers l'avant. Derrière tout était sombre, rien n'était visible, on pouvait comparer la forme à un ballon de rugby rouge orange phosphores- cent, plus brillant sur les bords, mais non éblouissant. Par rapport à la luminosité de l'objet les faisceaux des phares ne se voyaient pas trés bien, c'était gênant au contraire pour l'observation; cela faisait un peu comme quand on allume les phares en plein jour ou à la tombée de la nuit. Ils éclairaient sans efficacité. Je n'ai pas fait d'appels de phares. Je voyais le bas de l'objet coupé net, certainement à cause d'une légère dénivellation de la route, qui à cet endroit fait 80 cm. J'ai pensé qu'il était posé, d'ailleurs mon frère et ma belle soeur ont trouvé des traces le lendemain. Pour la hauteur, il dépassait la murette de 80 cm, la muret- te à cet endroit fait I m, plus 80cm de dénivellation compte tenu des erreurs d'appréciation, l'objet devait mesurer plus de 3 m; quant à la largeur elle faisait le tiers de la hauteur. Les chiens des voisins ont aboyé me semble-t-il, les miens enfermés dans la grange n'ont pas réagi. Les vaches par contre, quand mon père est allé les soigner, le matin, tremblaient de tous leurs membres, durant 3 heures, et une seule. pendant 2 jours. Coinci- dence, je ne pense pas, cela n'est jamais arrivé. Tout est redevenu normal à présent. Cette nuit là j'ai mal dormi. Je pense que j'ai dû rester une heure en tout à observer, mais je n'ai pas attendu la fin, je suis rentré me coucher sans réveiller personne, j'avais vaiment trop peur. Le lendemain je Bassai à l'endroit de l'atterrissage sans rien voir. Entre temps j'avais averti mon frère des évènements de la nuit et c'est lui qui a trouvé les traces avec ma belle soeur. LES TRACES : Comme des traces de ski sur 2 m de long et 9 cm de large, espacées l'une de l'autre de I m 60 et qui s'enfonçaient progressivement dans le goudron finissant par un arrêt brusque; chaque trace dans sa largeur était soulignée aux deux extrêmités par une rainure plus profonde. Elles sont encore un peu visibles mais ont perdu de leur netteté. Des voitures et des tracteurs sont passés depuis, elles ont été piétinées et puis cela fait aujourd'hui plus de deux mois, alors. J'avais entendu parler d'0.V.N.I. à la télé et à la radio, comme beaucoup de personnes et puis j'ai lu des histoires dans les journaux locaux. Jusqu'à ce jour cel cela ne m'avait pas préoccupé. Je ne sais pas ce que c'est. Nous sommes tous inquiets, ma mère surtout, mon frère Thadé lui, pense à des armes secrètes qui viendraient nous visiter. ENQUETE DE MM. CHAUDURIE. GARROUSTE. RAULY ET SARRAT.