22MERS 1976.- THEVILLE.-(50) 000000000 76101918 HY Heure: 20 H 45 Monsieur MAHAUT Alexandre muni d'une lampe de poche, se prépare à changer de place les chèvres qu'il fait paître dans un champ isolé au milieu d'un site trés bocageux et boisé. Il fait nuit. Soudain, la chèvre qu'il tient à la chaîne, tire sur celle-ci, agite les oreilles et semble avoir peur, ainsi d'ailleurs que les autres. M. MAHAUT surpris par cette réaction éteint sa lampe, pendant à un rodeur ou encore à un animal (il y a du chevreuil dans cette région préservée des routes.) A peine avait-il éteint sa lampe qu'une trés forte détona- tion se fait entendre, sèche, brève, et quasi simultanément le témoin perçoit une odeur d'huile brûlée, nauséabonde qui se dissipe doucement; toujours à ce moment, il entend un léger sifflement comme une baudruche qui se dégongke. Ce sifflement devenu audible juste aprés le claquement bref et puissant demeurera constant et ne variera jamais en intensité durant toute l'observation de l'objet qui va durer de 20 H 45 à 21 H 30, 3/4 d'heure. Quand M. MAHAUT s'en va l'objet est toujours là, combien de temps est-il resté encore? Nul ne le sait ! Donc, le témoin, le premier moment de sur- prise passé, part s'enquérir sur ce qu'il vient d'entendre derrière lui, il décide donc de traverser le bois dans la direction supposée, mais il fait seulement quelques mètres, car sans lumière pour éviter d'être repéra il s'empêtre dans les broussailles et redescend dans le chemin car 1'endroit où se situe le bruit est en contrehaut, pour éviter les broussailles il remonte le bois, mais en longeant une baie qui borde le champ, soudain, il aper- çoit une lumière au travers des arbres, se dirigeant vers elle en suivant la hai.e du champ là témoin de trouve tout à coup en face d'un objet; cet objet se trouve de l'autre côté du champ à environ 10 m au-dessus du grand hêtre, haut environ de 15 m. Au même moment; M. MAHAUT perçoit des battements derrière la nuque, à la hauteur du cervelet, battements forts et douloureux, M. MAHAUT dit ne jamais avoir ressenti cela auparavant. Quand je lui ai demandé si c'était l'émotion, il pense que non, car il n'avait pas peur du tout. (Ayant parlé de cela à un camarade, celui-ci m'a dit que certaines personnes soumises à un électro-encéphalogramme subissaient ce genre de douleur). Ces battements durèrent environ 1/4 d'heure. Tout d'abord, le témoin fut fasciné par la beauté du spectable, il n'avait jamais rien vu te d'aussi beau. L'objet est à 100 m de lui et à 25 ou 30 m d'altitude, cela ressemble à un réfrigérateur de 5 m X 5 m x 5m environ. Deux bandes noires d'environ 50 cm de large apparaissent verticalement et de chaque côté de la façade, s'érrêtant à 30 cm de l'arrondi et à 1'arête formée par une espèce de corniche supérieure. Cette corniche à bords concaves, ainsi que le dessus de l'objet étaient d'un métal poli, brillant, comme du papier d'aluminium, si l'on peut dire, car d'aprés M. MAHAUT, cela était incomparable, la finesse du poli était telle que cela semblait être de l'argenterie, mais en plus les arêtes étaient nettes. La façade et les deux côtés étaient constellés de petites lumières jaunes, comme des étoiles, trés brillantes, sans être éblouissantes. Elles semblaient plus vives ou plus sérrées dans la partie supérieure de la façade. Le témoin n'a jamais vu l'arrière de l'objet ni le dessus. De chaque côté à environ 15 cm du bord de la façade, commençant à 3P cm de la corniche et s'arrêtant à la hauteur de la bande noire, se trouvait une trentaine de petits orifices circu- laires de quelques centimètres de diamètre; de chaque ori- fice sortait une sorte de flamme d'un bleu électrique et d'une longueur constante d'environ 30 cm, inclinée à 45° vers le sol; le sifflement paraissait venir de ces sortes de tuyères. L'objet n'a jamais varié d'altitude, mais par contre n'a jamais cessé d'opérer un mouvement d'horlogerie. Ce mouvement s'effectuait suivant un 1/2 hexagone en mar- quant un bref temps de va et vient rythmé comme un mouve- ment d'arrêt sur chaque côté. Le témoin s'est déplacé le long de la haie, sur une ving- taine de mètres afin de mieux observer l'objet. Vers 21 H 30 le témoin est rentré chez lui, il avait peur que l'on s'inquiète de son absence prolongée. A son retour, sa femme le trouve le regard fixe et l'air bizarre; inter- rogé il raconte son aventure. Depuis M. MAHAUT ne ressent rien de particulier, sa montre fonctionne bien. Aucune trace n'a été relevée aussi bien au sol, qu'au sommet de 1'arbre sur les branches. J'ai noté la proximité de l'aé- rdcome civil et militaire de Maupertus. ENQUETE DE M. Jean LEGRAS. L.D.L.N. N° 163 - P; I4 et 15