MI-SEPTEMBRE 1975.- PIONSAT (63) 0000000 HEURE: vers 21 H. TEMOINS M. PHILIPPON, sa femme une de leurs filles et de nombreuses personnes. 9 "C'était vers la Mi-Septembre 1975, vers 21 H environ, il avait fait une belle journée chaude, le ciel était trés clair et la lune pleine, était haute dans le ciel. Comme beaucoup de Pionsatois, j'étais dehors avec ma fille Catherine (15 ans à l'époque) quand subitement des lambeaux de brume ou plutôt de fumée ont traversé le ciel, venant du SUDLEST assez rapide- ment malgré l'absence de vent. Puis cette fumée est devenue plus abondante et a pris une coloration rougeâtre. Elle venait de la direction des bois deLA CELETTE à une hauteur de 100 m environ et sa coloration s'accentuait jusqu'à deve- nir rouge. De nombreux Pionsatois intrigués, sont allés jusque sur les hauteurs du côté de LA CELETTE, à 5 km d'ici voir si ce n'était pas un incendie dans les bois. Mais ils sont revenus sans rien voir d'anormal si ce n'est cette brume rouge qui semblait venir des bois vers le village des EGALEINES, situé à 730 m d'altitude. Comme les pompiers n'avaient pas été alertés tous ont pensé et moi de même que cette brume était naturelle et que sa coloration était le fait du beau clair de lune. Or, début OCTOBRE, je suis allé dans les parages du côté du village indiqué, où je possède un peu de terrain en friche et un bois pour chasser. En arri- vant sur mon terrain (bruyère, fougères, sapins épais), j'ai constaté avec surprise l'exitence d'un cercle de 10 à 12 m environ de couleur marron. M'étant approché j'ai remarqué una 982-IM qu'à l'intérieur de ce cercle, la bruyère, les fougères, les ronces étaient sèches, trois petits sapins de 3 m de hauteur étaient secs aussi, de même qu'un gros pin qui était sec du côté cercle. Trés intrigué, j'ai donc fait un rapprochement avec l'étrange lueur et la brume des jours passés. L'année dernière rian n'avait pepoussé, le gros pin était entièrement sec et la bruyère de même. Cette année (1977) soit deux ans. aprés, le cercle est moins délimité mais la place est toujours aussi visible. Tout est comme roussi et à la place des fougères ronces et bruyères, il a poussé des plantes des champs. Le gros pin entièrement sec ainsi que les sapins. J'ai amené de nombreuses personnes sur les lieux. Il y a là quelque chose. d'étrange sui s'est passé, ce n'est pas normal. Je pense que vous serez intéressé par ces cas, j'ai donc cru bon de vous les signaler." Maurice PHILIPPON. LDLN N° 175 (MAI 1978) P. 15.