18 AOUT 1975.. COLLE SUR LOUP .-(06) 00000000000000 75105596 Heure entre 02 H 30 et 03 H. demeurant à ANTHONY. TEMOINS: Patrice LABONNE? 22 ans, Bernard GREGORY, 19 ans, demeurant à VENCE. Marion TOWROSLO, 19 ans, demeurant en Allemagne. Claude JOUHAN, 22 ans demeurant à MASSY. Marylin MORIN, 20 ans demeurant à PUTEAUX. Michel PEQUEUR, 25 ans. LIEU: "Les hameaux du Soleil à quelques dizaines de mètres de le D.6 joignant CAGNES SUR MER à LA COLLE SUR LOUP. TEMPS CLAIR. LES FAITS: Deux des témoins campaient dans une clairière. Un écran d'arbres les séparait des quatre autres témoins qui dormaient à l'intérieur de deux voitures. En sortant de sa tente, l'un des deux jeunes campeurs, aperçut devant lui, à environ une quinzaine de mètres, quatre masses phosphorescentes, deux à sa droite, deux à sa gauche. Croyant être la victime d'une hallucination, il appelle son camarade Patrice Labonne qui, à son tour, constate la présence de cet étrange phénomène. Apeurés, tous deux se précipitent alors vers les voitures. Ils comparent ces masses luminescentes à des portes de frigidaires de 2 m de hauteur sur I m de longueur. héveillés les passagers des deux véhicules aperçoivent vers la droite 3 points lumineux disposés en triangle au-dessus du sol. L'un des conducteurs met en marche le moteur d'une voiture. Bigarrement, tout s'allume: phares, clignotants, diver- ses lumières. Tout l'appareillage électrique se met à briller et à se comporter comme un warning en action sans aucune intervention. Pour faire cesser ce phénomène il a fallu arrêter le moteur; lorsqu'il sera remis en route, il fonctionnera de nouveau normalement, Marylin MORIN déclara que la lune n'éclairait pas la scène mais se trouvait derrière une sorte de nuage de forme ellipti- que, unique dans le ciel, d'environ 5 à 6 m de diamètre et à 15 M au-dessus du sol. Il était d'une teinte blanc opaque. Il en portait comme une trampe" comparable à XEXXO une sorte de trombe d'eau qui descendait au sol derrière le rideau d'arbres. La ligne à haute tension de 150 KW qui traverse le lieu de l'observation, émettait un bourdonnement supérieur au bruit habituel. Les témoins n'entendirent plus chanter les insectes nocturnes; en revanche, des chiens aboyèrent et des coqs chantèrent tant que le nuage fut présent. Le lendemain matin, les témoins inspectèrent les lieux. Ils découvrirent une ellipse blanchâbre à l'emplacement où la nuit ils avaient aperçu les masses blanches. Cette matière était comparable à la chaux utilisée pour tracer les milites des terrains de sport sur les stades. Elle devait disparaître lentement avec l'apparition du soleil sans laisser aucune trace. REMARQUES: La Brigade de Gendarmerie de CAGNES S/MER a mené une enquête sur cette affaire. Des précisions seront recherchées par l'ADEPS. Voir 17 AOUT 1975 VILLENEUVE LOUBET (A.F.P.) ENQUETE ADEPS (Méditerranée.) LDLN No 166 (Juin Juillet 1977) p.27 et 28. 9