9 MAI 1975.-
Prés de LAON.-(02)
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Heure vers 22 H 30.
TEMOINS: M. et Mme M. CAUCHY M. et Mme JACQUIN
M. et Mme C SAUVAGE.
LES FAITS: "Nous étions ma femme et moi chez ma soeur,
lorsque, sur le point de partir je regardai machinale-
ment par la fenêtre et j'aperçus au-dessus d'un immeu-
ble parallèle à celui où nous étions, une lumière immo-
bile semblable à un gros phare. Cela me semble bizarre
je décidai avant de regagner mon domicile de me rappro-
cher de cette lumière pour en connaître son origine.
Je rpis ma Moiture et allai, accompagné de ma femme,
vers ce point lumineux. Arrivés au carrefour, nous pri-
mes la route de Belgique et c'est alors sur notre droite,
que nous aperçtimes la lueur à trés basse altitude. Ma
femme me pria tout à coup de rentrer à la maison, elle
était effrayée. La sachant trés nerveuse, j'exécutai
son désir. Une fois chez moi, je me précipitai à la
fenêtre et j'aperçu encore cette lumière. C'en était
trop, il fallait que je sache. Je décidai d'aller cher-
cher un camarade possédant un bon appareil photo, car
j'avais la conviction que cela n'était pas commun.
Ma femme ne voulant pas rester seule, je lui proposai
donc de 1'emmener chez ses parents. Je passai chercher
un copain, allai chez mes beaux-parents pour y déposer
ma femme. Il était environ 23 H 15. Des derniers deman-
dèrent des explications, si bien qu'ils insistèrent pour
venir avec nous. Ils prirent leur auto et nous suivi-
virent jusqu'à ATHIES. Là, ils montèrent avec nous, car
le témoin lumineux d'essence s' étant allumé, ils craigni-
rent la panne. Ainsi nous nous retrouvâmes à cinq dans ma
voiture. Moi au volant, mon ami à côté pour prendre les
photos.
A la sortie d'Athies, direction Samoussy, je roulai douce-
ment, quand tout à coup, une grosse lumière orange apparut
au-dessus du bois, à 30-40 m du sol, sur la droite de la
route. Le temps d'apparition fut bref, 30 secondes environ.
Il était approximativement Minuit. Notre photographe n'eûtt
pas le temps nécessaire pour le réglage de son appareil. La
surprise et l'émotion furent trés grandes parmi nous.
Stationnés dans un chemin de terre nous attendîmes une
seconde apparition. Celle-ci se produisit à 20 25 mn
plus tard. Là notre photographe prit un cliché. Cette forme
lumineuse était ronde, de couleur orangée, non élbouissan-
te et semblait monter trés légèrement. Elle apparaissait
brutalement et disparaissait comme si elle se refermait sur
elle-même lentement. Tout cela sans bruit. Nous dames partir
car ma femme était totalement prise de panique. Le fait de
rouler la calma et la réconforta. Nous fîmes le tour du
bois sans rien apercevoir. Plus rien. Mes beaux parents
reprirent leur auto et rentrèrent chez eux, Nous décidâmes
de parcourir un peu le secteur. Sur la route des EPPES, nous
vimes des militaires en panne d'essence avec une ambulance.
Il était environ I H. Nous en primes un à bord pour 1'em-
mener jusqu'à son camp, SISSONNE, et lui demandâmes si des
manoeuvres s'éxécut aient ce soir là. Il nous répondit par
la négative. Nous le déposâmes devant son camp et nous
ATTOR
regagnames nos habitations.
Je signale qu'il nous semblait voir par moment, alors que
nous parcourions le secteur comme des éclairs trés rapides
à ras de terre.
PHOTOGRAPHIE, réalisée avec un Praticka LTL, objectif 50 mm.
temps d'exposition I seconde sans pied.
L'examen du négatif montre un objet surexposé et bougé, ce
qui paraît normal lorsqu'on pose une seconde sans pied avec
une intense émotion sur un objet estimé lumineux.
Les dimensions de la trace sont d'environ 3X 5 dixièmes de
mm (soit environ 20 sur 30 d'arc), le bougé dessine un
objet qui ressemble à une photo prise dans de semblables
conditions par Y. RENARD, voir LDLN n° 127, page 24 et
Mystérieuses S.V.Il est absolument certain que le photo-
graphe a réalisé un cliché d'une étrange lumière que l'on
ne peut identifier. Libre à chacun de penser qu'il s'agit
du portaait flou et bougé d'un authentique 0.V.N.I.
(RESUFO)
ara
ENQUETE DE M. LESBROS, délégué régional.
L.DLL.N. N° 163 (Mars 1977) p.18