14 JANVIER 1975.- 75102209 C.D.II2 entre VIC FEZENSAC et BEZOLLES.-(32) 00000000000000000000000000000000000000 Heure environ 19 h 15 TEKOIN: The Ginette DURRONT. st "Je travaille dans une fabrique de meubles à VIC FEZENSAC, je quitte mon travail tous les jours à 19 h et fais un trajet de 12 kms pour rentrer à mon domicile par C.D. II2. Je connais très bien ce chemin que je parcours quatre fois par jour depuis plus de 10 ans. Le 14 JANVIER, il était environ 19 h 15. Je suis préoccupée par ma journée du lendemain qui très importante pour moi je n'irai pas à mon travail, retenue à Auch par des affaires personnelles. Je suis au sommet d'une côte très raide, pleine de virages : je quis en seconde. Suit une ligne droite de 500 m qui se termine par un raidillon. J'aperçois à son sormet un gros phare, assez rouge auquel je ne porte pas attention. Je panse simplement : "Tiens, ce cyclomoteur éclaire beaucoup. " et machinalement, je mets en feux de croisement. Je songe toujours à ma journée du lendeamin, bien qu'ayant passé ma troisième, je boule doucement, car ce phare me gêne. Au moment où j'attaque le raidillon, d'im seul coup ce phare se transforme en un grand soleil, très blanc, dont les rayons sont espacés puisque je distingue la nuit entre eux. Je situe l'objet à quelques mètres au-desmus de la route, les rayons du bas ayant de 5 à 6 m de long, shallongeant sur les côtés pour atteindre une dizaine de mètres environ vers le haut. le souffle coupé, mais sans être effrayée, je n'arrête immédiate- rent, ne demandant dans quelles conditions je vais rentrer chez moi. Je pense tout d'abord à faire une marche arrière, mais après quel- ques mètres, j'y renonce par crainte de quitter la route. L'objet ne bouge pas, et, je vois toujours cette blancheur éclatante des rayons, qui n'aveugle pourtant pas. Sans trop savoir ce que je fais, un réflexe, je fais un appel de SUITE : C.D.II2 entre VIC FEZENSAC et BEZOLIES.-(32) 0000000 00000 1000 00000 phares? Imédiatement, je ne vois plus rien, l'objet a disparu sans que je le vois s'éloigner, à la manière d'une lampe lorsque 1'on tourne 1'interrupteur. Soulagée, je repars doucement, finis de monter la côte, redescends. Il me sembla alors distinguer à travers un rideau d'arbres qui borde la route une lumière rouged- tre. Avec un peu d'appréhension, je continue d'avancer; lorsque le rideau d'arbres s'interrompt, je vois de nouveau une lumière plus rouge, moins précise, dans une friche, derrière un petit bosquet. Je m'arrête, braque à gauche en direction d'un chemin, bien décidée à aller vers une maison si ça persiste. Mais, de nouveau, la lumière s'éteint. Je reprends mon souffle, me demandant combien de fois j'allais " le " trouver avant d'arriver chez moi. Je décide de prendre le raccourci habituel, de ne changer de chemin que si la lumière se manifeste de nouveau, mais je ne verrai plus rien. Je n'ai pas eu peur, trop surprise, et fascinée, je n'ai pas eu le temps de réaliser. J'ai vu la lumière pendant I mm environ, mais les rayons lumineux n'ont duré peut-être que 30 secondes. Il faut ajouter que de l'endroit où j'ai situé l'objet, on a une très bonne vue sur la région. Je n'ai eu aucun ennui mécanique, ni d'é- clairage, mais j'ai sommeillé pendant deux semaines environ (le témoin ayant après son observation utilisé le soir un sommifère qu'elle a déjà pris il y a plusieurs années - il reste à savoir si dans la journée ce cachet pris le soir suffit à lui donner des somolences dont elle parle ?). Puis tout est redevenu tout à fait normal. Quant à ma seconde vision de l'objet je pense que je n'y aurait pas fais attention s'il n'y avait pas eu de précédent. Mbins surprise, je pense que je serais plus effrayée si cela se reproduisait. Enquête de M. CATTIAU. (après article paru dans la Dépêche du Midi