26 DECEMBRE 1974.- CHATEAUNEUF LA VISTIERE ".-(85) 00000000000000000000000000 HEURE: ontre 22 H 30 et 22 H 45. TEMOINS : Madane Henriette POIRIER et sa fille âgée alors d'une vingtaine d'allées et le chien des témoins (mort depuis). Ime POIRIER est agée alors de 54 ans. LIEU: Lieu dit " La Vistière" commune de Châteauneuf (Vendée carte Michelin N° 67, pli 2). TEMPS : Clair et étoilé, sans vent. Lune dernier quartier le Samedi 4 Janvier 1975. Conditions de l'observation.: Le lendemain de Noël 1974, le et Mme POIRIER et leurs deux enfants (une fille, un garçon plus jeune) étaient sur le point de se coucher, il est 22 H 30, M. POIRIER et son fils sont déjà couchés, leur jeune fille est dans sa chambre mais n'est pas encore couchée. Mme POIRIER est en robe de chambre elle va sortir leur chien pour qu'il fasse ses besoins, mais en arrivant devant la porte, celui-ci ne veut plus avancer, et recule même. Devant cette attitude me POIRIER empoigne le chien par le collier, mais celui-ci résiste et commence à pousser des gémissements. Mme POIRIER récidive et réussit à traîner son chien jusqu'à la porte d'entrée malgré sa résistance et ses gémissements qui s'emplifient (à ce moment M. POIRIER lui dit de sa chambre " Mais qu'est ce que tu lui fais ???". Mme POIRIER ouvre la porte d'entrée tout en lui tournant le dos, trop occupée pour maîtriser son chien, elle se trouve alors sur le seuil de la porte donnant sur la petite cour et elle se retourne, elle est stuféfaite, car elle ne comprend pas ce qu'elle voit, il est 22 H 30 et la campagne environnante est éclairée comme en plein jour, mais d'une lumière plus cure, et pas comme la lumière élec- trique, Mme POIRIER n'a pu faire aucune comparaison malgré mon aide. Elle sort malgré mon aide. Elle sort malgré tout sur les marches de sa maison et s'aperçoit que cette étrange clarté provient en fait de deux grosses lumières " trés blanches mais, facilement observables qui semblent " posées dans un champ situé en face de leur maison à 400 metros. Los lumières n'étai- ent surement pas posées comme le témoin le pense elle me dit qu'elle voyait trés nettement les buissons situés dans le fond du champ. Les lumières les surplomb- aient peut-être de quelques mètres. Mme POIRIER rentre en courant et appelle son mari et ses enfants, son ton est si oppressé et si inquiet que la fille de Mme POIRIER accortt. Le mari de Mme POIRIER s'empresse tellement qu'il fonfond veste de pyjama ot pantalon. Tout va alors se dérouler très vite (environ I minute). Le laps de temps qui s'est écoulé entre le moment ou Ime POIRIER entre dans sa maison appelle son mari et ses enfants et où elle ressort accompagnée de sa fille, est de l'ordre d'une quinzaine de secondes d'aprés Mme POIRIER. La mère et la fille se trouvent dans la petite cour devant la maison, 1'OVNI est là, au-dessus du sapin bordant la cour, à 10 mètres de jaut et une vingtaine de mètres d'eux. Il a la forme d'un " cigare" d'une dizaine de mètres de large sur I/3 d'épaisseur. Les deux extrêmi- tés du " cigare" sont ovales. L'OVNI est à moitié orange et à moitié bleu. La partie inférieure du " cigare", celle qui est orange, dégage une luminosité orange, tandis que la partie supérieure (bleue) ne dégage aucun rayonnement. Cela a particulièrement frappé le témoin. L' OVNI n'émet aucun bruit, aprés s'étre stabilisé une vingtaine de secondes au-dessus du sapin, celui-ci bougea de quelques mètres et partit brusquement à une vitesse défiant l'imagination du témoin (d'aprés celui-ci) aprés avoir modifié sa trajectoire, . Poirier n'a pu rien voir n'étant pas sorti à temps. Mais il croit fermement sa femme et sa fille. Pendant tout le temps que dura 1'observation, le chien de Mme POIRIER restera tapis dans la chambre de leur jeune fille. Leur jeune fils dormait et fut réveillé par l'agi- tation provoquée par l'OVII mais se rendormit sans plus. EFFETS SIDONDAIRES : En ce qui concerne le chien de M. et Mme POIRIER, celui-ci fut curieux toute la semaine qui suivit l'observation, le chien refusa de sortir et restait tapis dans un coin du salon. Dés qu'on voulait le forcer à sortir celui-ci grognait et refusait de bouger tout en manifestant des attitudes nerveuses. Par la suite, il ne fut plus" tout à fait normal" selon les témoins, refusant de sortir la nuit et ne quittant guère les abords de la maison. Ils mourut deux ans plus tard, d'une mort apparemment normale. b) In ce qui concerne Mme POIRIER, elle ne put dormir et le lendemain de l'observation son état d'énervement appro- chant la dépression merveuse, I POIRIER appela un mède- cin généraliste de Beauvoir sur Mer. Et c'est là que la consternation frappa les témoins et plus tard moi-même bien que cela se produise asses souvent. D'aprés le diagnostic du médecin, celui-ci déclara qu'il s'agissait d'un coup de froid !! Il faut dire que Mme POIRIER lui relata les faits de la veille appuyée par sa fille et son mari. Rien n'y fit : coup de froid! Pendant toute la semaine lime POIRIER resta alitée souffrant d'insomnie malgré les somnifères donnés per le médecin. Elle était incapable, par exemple de tenir un verre ou une assiette dans ses mains et il fallait la faire manger. Elle se remit de cette affaire" comme elle me dit, mais depuis elle ne souhaite qu'une chose, revoir un OVNI. Car, comme elle me dit : "J'ai eu trés peur, mais c'était si beau !..." M. et Mme POIRIER ainsi que leur fille et leur fils, ne présentent aucune particularité psychologiquee notable. Lours lectures sont normales, seule lime POIRIER a lu " Le DEFI DES OVNI" de J.C. Bourret, aprés l'observation, ot elle seule veut absolument revoir un OVNI. ENQUETE EXTERIEURE : Aucune enquête de la gendarmerie, ni d'aucun organisme de recherche. J'ai également enquêté auprés des fermiers de la proche région, résultat négatif. Il est à noter copendant que Mme POIRIER a questionné 2 des plus proches fermiers, sur ce qu'elle a vu. Et bien stir, ils m'ont dit qu'elle avait dit rêver. SOUS SOL de l'observation: Corrélations intéressantes : Le sous-sol est composé presque essentiellement par le lutétion supérieur et des bancs de schiste, ainsi que des bancs de calcaire (quaternaire). A noter : FAILLE à 5 kms de 1'obser- vation (Faille ST URBAIN CHALLANS ST CHRISTOPHE). L'atter- rissage ou semi-atterrissage de Châteauneuf est trés intéres math sant car il se situe en gros en bout de ligne " SALCO " (voir enquête SOULLANS, Février 1973) qui est une ligne mégalithique. Les mégalites ne sont d'ailleurs pas rares dans la région. Aucune ligne HP à proximité. ENQUETE DE Gérard BENETEAU. LDL N° 191(Janvier 1980) P. 19. 20