9 FEVRIER 1974 POSSONIERE (49) 0000000000 Heure vers 16 h 30 Enquête de M. LEISU. Tieu Un pré situé en face de l'île Béhuard, entre la voie ferrée Angers-Nantes et un bras de la Loire appelé La Guillemètre./ Sur cette observation un rapport a été dressé par la gendarmerie de St Georges sur Loire. Il porte le N° 135 en date du 10 Février 1974. Il est accompagné de plusieurs photos montrant nettement les traces. le témoin, M. SAULNIER, boulanger en retraite sort de sa propriété située près de la voie ferrée Angers Nantes et se dirige vers son pré situé à 100 mètres, pour aller ramasser des pissenlits ce qu'il felt très souvent. Dans le fond de son jardin, un petit chemin passe sous la voie ferrée et conduit directement à son pré. Il marcha le long d'une haie, fait un grand tour et revient le long de la clôtu- re qui sépare son pré de la voie ferrée. Soudain devant lui, il a- perçoit des traces insolites nottement visibles dans l'herbe, alles couvrent une superficie de 5 m sur 5 m environ. Ce sont des traces rectilignes comme celles que laissent des skis, Elles sont orientées en plusieurs sens. Is plus longue mesure 3m 50, une autre mesure Im 50, et deux petites on 50 environ, le témoin remarque en outre deux zones où l'herbe est tassée et même danée, comme si quelque chose de très lourd l'avait piétiné, (comme si quelque chose avait dansé). Des pas humains n'auraient pas selon lui tasser la terre aussi fortement. A l'emplacement des traces parallèles, 1hherte est usée comme si des patins avaient frotté. Il n'y a euaune trace de brilures ni de perturbation magnétique. In situation du pré est assez particulière. C'est une pièce = Wah SULIS POSSONIERE ", rectangulaire de 600 m de long sur 75 m de large. Elle s'étend entre la Guillemètre, qui est un bras de la Loire, et la voie forrée ingers-Nantes. Les petits côtés sont fermés d'une part à 1'QUEST par une haie d'arbres assez grande et rapprochés les uns des autres; côté. EST par une partie boisée de 200 m de long so terminant en pointe resserrée par la voie ferrée se rapprochart de Ia Guillemètre. Le remblai de la voie domine le pré de 4 m 50; au pled du remblai une clôture en fil de fer barbelé sur piquets bois, Doux entrées permettent l'accés au pré. L'une dans la hale côté CUEST, que les vaches empruntent l'été, l'autre étroite, au coin de la haie. Derrière cette porte un chemin étroit et court qui conduit au jardin de M. SAUHILER, en passant cose un petit pont inférieur à voute arrondie sous la voie ferrée, Hauteur sous voute Im 80, largeur au niveau du sol de 2 m 05. Ce chemin privé n'est habituellement emprunté que par M. SABINIER et son épouse. En arrêt devant les traces, le témoin se demande ce qui a pu les User. ypothèses nombreuses : I. Bateau tiré sur le pré. 2. Engin tenu par laum des deux chemins de terre, 3. Engin venu par la voie ferrée. 4. Engin aérien. 2 Examen des hypothèses : I. Bateau. Isiné sur le sol depuis la berge il aurait laissé des traces, II, n y en a pas. Forté à dos, lâché sur place il y aurait eu des traces du pas, il n'y en a pas. Des nanceuvres auraient pu être effectué es par le 60 Génie d'Angers. La Gendarmerie s'est renseignée; il n'y en a pas eu. Hypothèse écartée. 2. Engin par voie de terre. Io 9 Février le chemin qui passe per 1 haie est rendu impraticable par la crue de la Loire qui recouvre 3/4 du pré. Reste le chemin privé : Si un engin l'avait emprun de duduk lal garis perfe > t il devait traverser le jardin de M. SAULNIER pas une allée com- 2 SUUDE POSSONIERE 3 portail ferné en permanence. Le portail est intact, il n'y a aucune trace dans le jardin. Outre qu'il se serait fait probablement remarqué, la chienne n'autant pas manquer d'aboyer. ar la voie ferrée, 3.- Encin Plus de cent trains y circulent chaque jour. Renseignements pris par la gendarmerie aucune manoeuvre spéciale n'a eu lieu àla SNCF pour faite descendre de la voie un engin sur le pré. 4. Engin aérien, CANTE-VS-ar Un hélicoptère en difficulté aurait pu atterrir sur le pré. Mais un tel engin laisse des traces de roues ou de patins plus écartées que celles relevées qui ne sont espacées que de 30 cm. Cette hypothèse est à rejeter. . le samedi il y avait des pêcheurs sur la Guillemètre, et M. SAVINIER lour a demandé s'ils avaient remarqué quelque chose dans la matinée. Ils n'avaient rien vu, les traces auraient donc bien été faitese durant la mit. A 200 mètres du pré, il y a 2 constructions: la maison d'un garge barrière, construite à 20 m en arrrière de la voie ferrée et un retit abri installé à proximité de la voie. Depuis la maison du Garde barrière on ne peut voir le pré, mais de l'abri c'est possible. M. SAUINIER a donc demandé au G.B. s'il avait vu quelque chose durant la nuit du 8 ou 9 Févrien. Celui-ci lui a répondu que l'abri 'étatt occupé que lorsqu'il s'absentait. Habitant la maisonnette à 20 m de là par un remplaçant voie, il n'a pas besoin de passer la nuit dans l'abri. Cette nuit là il était en service, le G.B. est resté chez lui, et l'abri est resté inoccupé. Personne donc n'a rien vu ni rien entendu. 15 jours plus tard, un samedi matin, en compagnie de deux personnes venues voir les traces, HL SAUNIER a noté que le pré était couvert de gelée blanche, norma- le étant donné la température à cette époque, mais aucune trace de SUITE POSSONIERE 4 gelée n'était visible à l'endroit des traces, ce qui lui a paru anon mal. L'hebb a mis un mois pourre pousser normalement à cet emplace- Der t.