FIN SEPTEMBRE - DEBUT OCTOBRE 1967.- MISSANCOURT.-(02) 67 104706 00000000000 Heure entre I h 30 et 2 h TEMOINS M. G., 50 ans, bûcheron, père de famille (10 enfants). Solide, courageux, difficilement impressionnable, maquisard durant la guerre, sobre, homme de bon sens, aux raisonnements sages et logiques. M.M. (même génération que M. G.) en bonne santé à l'époque, conduc- teur de pont roulant dans usine.; obtantion de détails difficile en raison de l'état de santé actuel du témoin (hémiphégie). LIEU: La scène se passe dans un champ de blé fraîchement mécanisé à 400 m environ du hameau de MISSANCOURT, à 2 kms environ au NORD. EST de ST GOBAIN (02). METEO: Nuit parfaitement claire, nébulosité nulle, pleine lune, étoiles visibles, pas de vent, température agréable (belle journée la veille, belle journée le lendemain) terrain assez desséché, pluie ancienne. RECIT: Les deux hommes sont à la chasse. C'est un ami qui les a amenés en voiture, il reviendra les chercher plus tard. M. G. s'est assis sous un arbre, M. M. arpente le champ en quête de gibier, Contrairement à l'habitude, ils ne voient rien : ni lapin, ni chouette, rien ! Au moment où M. M. rejoint M. G. sous le pormier, G. dit " Tiens, une voiture qui brûle là-bas !!". Tout est calme, silencieux. M. G. raconte : " Mon copain, regarda, il avait son fusil armé à la main; je me suis levé, j'ai ramassé mon fusil, qui n'était pas armé, et côte à côte, au pas cadensé, presque en courant nous nous sommes dirigés vers cette présumée voiture qui brûlait (150 ou 200 m). Si cela avait été un accident, nous aurions entendu du bruit... Mais non, cette lueur est apparue comme cela, sans aucun bruit. Sans une parole, on s'est ....... / ..... SUTTE: MISSANCOURT (02) dirigé vers sans précaution, et sans crainte, comme attirés ! Plus nous approchions, plus le phénomène se dessinait. Alors, on bien vu " la soucoupe ". Celui qui n'a jamais vu ça, paiemiit cher pour le voir. Car c'est beau ! C'est vraiment joli ! C'était un engin qui était à peu près haut comme ma pièce là, dans les 2 m 20 à 2 m 50, c'était à peu près long comme les deux pièces bout à bout 7 à 8 m.Et bien dessiné, comme un champignon de pâture, bien blanc, bien arrondi, tout blanc, un blanc lumineux très dense mais pas éblouissant, le contour était net, bien découpé comme au couteau/ Au milieu, il y avait un foyer rouge, hauteur I m environ, parfai- tement rectangulaire et de I m 30 à I m 40 de long, rouge comme le soleil qui se lève. Et voyez, il m'a semblé que la fores de ce truc là c'était ce foyer rouge et puis vous savez c'est le rouge qui est la vie, pas le blanc. Alors, c'était là, " ça dormait " (immobile), il m'a semblé qu'il ne posait pas à terre, il m'a semblé que ça flottait à peu près à 20 cm du sol. (Les témoins étaient alors à 40 m environ du phénomène). On continuait à se rapprocher et alors d'un seul coup, nous avons été arrêtés " pile " tous les deux juste en même temps comme paralysés. L'arrêt a été si brusque, qu'on a entendu hos talons chaquer sur la route ! (Apartir de ce moment tout mouvement est rendu très difficile). "Nous étions alors à peu près à 25 m du phénomène. Et alors, juste à ce moment là, ce " champignon" s'est comme dilaté (la partie blanche) et puis s'est venu sur nous..... ça faisait comme de la fumée, comme un nuage qui roulait sur nous, et.... assez vite ! (émotion du témoin). Alors il m'a semblé que ça allait me brûler les yeux, avec peine, je n'ai eu que le temps de me retourner (le témoin fait le mouvement en montrant l'effort physique qu'il dut déployer pour se retourner) et puis j'ai attendu dans cette position que ça passe ! Cela a duré peut-être 7 à 8 secondes, durant lesquel les je n'ai rien vu, rien entendu. Après ce temps, mon copain M. SUITE : MISSANCOURT.(02) lui, était resté figé, debout, le fusil en joue, dans l'attitude du tireur); dans la direction d'origine du phénomène où il n'y avait maintenant plus rien ! C'était disparu sans bruit, sans "rie: du tout ". Alors j'ai parlé à mon coppin, mais il ne me répondait pas, il était dans le cirage ". Debout, les mains crispées après son fusil et il ne répondait pas. Ben !! après quoi veux-tu tirer, il n'y a plus rien ! quelques secondes après il me dit : Oh !.. Oh!... je.... voulais... claquer..... mes .... mes.... deux..... coups ! " d'dans "!!!!. 12 Cette phrase a été dite par quelqu'un qui aurait subi une commotion cérébrale intense, hachant les mots qui ne peuvent pas sortir de la bouche. Comme M. G. lui demandait pourquoi il n'avait pas tiré ? M. M. répondit :" oh, il me sembla que j'aurais cassé la gachette.!! Ni l'un; ni l'autre ne comprenait ce qui s'était passé ! Buis l'autre copain est venu les rechercher en voiture, 3/4 d'heure après l'observation et au retour" nous avons été pris, dit M. G. tous les deux (M. et moi) d'un fou rire nerveux et incontrôlable.) A peine rentré à la maison, mon copain M. m'expliqua alors que l'objet était passé au-dessus de nos têtes à I m 50 à 2 m. J'ai cru, dit M. à ce moment précis que je montais avec, j'étais comme aspiré et j'ai " rêvé" à cet instant que je montais en même temps que cet engin avec mon fils mort dans mes bras. (M. M, a un fils de 30 ans, en pleine santé). Il y eut alors comme un brouillard - très chaud (1. fut le seul a ressentir cette chaleur) Puis en partant, ça a éclairé les feuillages de la forêt, alors que près du sol l'objet n'éclairait pas le terrain. Nous sommes retour- nés le lendemain, dans le jour sur les lieux et n'avons rien trouvé aucune trace." Burée de l'observation: 2 minutes. Note et conclusion des enquêteurs: Pendant 15 jours,Meut les TE: MISSANCOURT .(02) # les yeux injectés de sang, dira sa femme, au point que l'on ne voyait plus le blanc. Elle ajoutera: "... et puis, au niveau du cerveau cela n'allait pas... en effet, pendant cette période, M. fit de grosses erreurs dans son travail, au risque de la vie de ses camarades. M. pendant une période assez longue, fut obsédé par la vue det engin, ce qui entraîné chez lui une insomie quasi chronique. A la moindre somnolence il revoyait l'engin, ressentait cette sensation de léviter avec sonfils dans ses bras ce qui avait pour effet de le réveiller immédiatement. Sa femme dira, il fai- sait des bonds dans le lit ". Six mois après M. fut atteint d'une attaque d'hémiplégie à la suite d'une poussée de tension (23) mois de Décembre précédent lors d'un contrôle médical il avait 12). G et sa femme pensent que la madadie est consécutive à l'observation. Sept ans après lorsque les deux amis se rencontrent l'observation est souvent leur unique sujet de conversation. Les enquêteurs durent écourter l'entretien avec M. M., ce dernier étant secoué d'une violente émotion. au 11 - La conséquence de l'observation sur les deux hommes apparemment de la même trempe est différente et cela pose des questions. ENQUETE DE MM. BARTHEL, BRUCKER, MARECHAL.