21 NOVEMBRE 1963.-.
MONTLUCON
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(03)
63104514
Heure: 17 h 55
M. Jean GIRAUD, 518, rue des Bouvreuils, étudiant à l'école normale.
rentrait par la rue Pape Carpentier. La nuit était noire, le ciel
sans nuage. Il aperçut un avion, ce qui lui fit lever la tête et le
suivre grâce à la visibilité de ses feux de position. Ile suivit
des yeux jusqu'à ce qu'il eut disparu, et que le bruit de son moteur
ne fût plus audible. Le témoin s'était arrêté pour aggarder et,
avant de reprendre sa route, il fit un tour d'horizon dans le ciel.
C'est alors que son attention fut attirée par un petit nuage rose
qui se déplaçait dans ce ciel, mais beaucoup plus lestement que ne
l'avait fait l'avion. Cela le surprit car le ciel était apparemment
sans nuage. Cette nuée était faiblement lumineuse et se déplaçait
en ondulant et par à coups. Il regarda mieux et finit par découvrir
sous cette lueur, un petit cylindre faiblement lumineux et incliné
dans le sens du déplacement. Sa longueur était légèrement inférieure
au diamètre de la pleine lune, sa largeur d'environ cinq à six fois
moindre. Il ne pouvait se faire aucune idée ni de sa taille réelle,
ni de son altitude. Il apparut en direction de l'OUEST, à une hauteur
de 50 à 60° environ. Au sommet du cylindre brillait une lampe "de
grande intensité lumineuse et qui semblait clignoter. En fait il
parut au témoin que ce clignotement pouvait être dû aux balancements
qui animaient le cylindre et qui pouvaient cacher cette lumière
par instants. Ce qui frappa le témoin c'est que la source lumineuse
paraissait très petite mais que celle-ci produisait une très grande
intensité lumineuse. Une vapeur semblait s'échapper du cylindre et
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SUITE : MONTLUCON
s'évanouir au-dessus de lui. En somme, M. GIRAUD ne peut mieux
comparer cet objet qu'à une cigarette allumée. C'était cette vapeur
rosâtre qui avait attirée son attention. L'objet était beaucoup
moins lumineux que la nuée et sa teinte était d'une couleur indéfi-
nissable, clatte et peut-être crème. Cet objet avançait avec une
majestueuse lenteur, sans produire aucun bruit, mais en donnant
l'impression d'avoir des difficultés dans samarche. A un moment
donné il tomba littéralement, mais reprit sa route. Le témoin a
suivi les évolutions de cet objet pendant plusieurs minutes, sur
une trajectoire couvrant un angle de 60° environ. L'objet disparut,
cabhé par les toits des maisons avoisimmantes. L'objet paraissait
suivre une direction SUD SUDOUEST au NORD- NORD.EST.
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(enquête de J. TYRODE)
L.D.L.N. N° 134 (Avril 1974)