SEPTEMBRE 1956. 56104419 N. 13 bis, LE HAVRE ROBEN.-(76) 0000000000000000000000000000 Heure: 23 h 20 TEMOIN: N. FOLLON-AU HOULME (76) "La journée avait été belle et chaude, le ciel était clair. Il était 23 h 20, je revenais de mon travail ensolex selon mon habitude. Barentin se trouve dans la vallée de l'Aštreberthe et je devais traverser cette ville pour rentrer chez moi. De la hauteur je vis une lueur vive de l'autre côté, je crus qu'une grange brûlait. Je descendis dans la ville et ne vis plus rien, étant dans le creux de la vallée. Mais dans la montée, la forte lumière fut visible à nouveau et je pus la situer sur un plateau en direc- tion de ST JEAN DU CARDONNAY. Je décidais d'aller voir. En appro- chant, je vis le long de la N. 13 bis, 8 à 10 personnes cachées derrière les grands platanes qui bordaient, en ce temps là la route. Je jetais mons sèlex dans le fossé et rejoignis les autres, derrière uns arbres A 60 m environ se trouvait une 19 soucoupe couleur aluminium. J'estimais son diamètre à 12-13 m et sa hauteur à 9 m. Elle stationnait à environ 80 cm du sol qu'elle ne touchait pas (je peux le certifier, ce fait ayant attiré mon attention) dans un champ de blé fhuché depuis peu. L'appareil était fixe. La muit très claire. Par les hublots de 35 x 50cm environ, je remar- quais 3-4 silhouettes de forme humaine, de taille apparemmente normale, se déplaçant d'une extrêmité à l'autre et qui semblaient fort affairées. Sans aucun doute ils effectuaient un travail. Nous avions très peur et n'osions pas nous faire voir... encore moins nous approcher. Une voiture stationnait tous feux éteints. Une autre 11 SUITE : RN 13 bis LE HAVRE ROUEN. qui venait de Rouen éteiggit ses phares arrêta son moteur et les gens descendirent de leur véhicule affolés et vinrent nous rejoin- dre car, en fait, phares et moteurs s'étaient arrêtés dans l'inter- vention du conducteur qui nous le raconta d'où son affolement. Sur le sommet de la " soucoupe " il y avait une petite antenne; en dessous devaient se trouver les moteurs; des flammes d'une dizaine de centimètres en sortaient couleur vert de gris. Au bout d'une dizaine de minutes, les flammes se sont mises à grandir pour atteindre approximativement 7 m : un phare très ppuissant illumina sur une distance d'au moins 300 m vers le SUD, un hublot, un pro- jecteur puissant s'était allumé. Il était possible de voir nette- ment les arbres d'un bosquet qui existe toujours. Le bruit devint très fort, car bien qu'un peu sourd, je l'entendis très bien. L'ap- pareil prit la direction SUD qu'il éclairait et s'éleva avec un angle de 45° sur une distance de 500 m environ, puis la vitesse devint aussi rapide que celle de nos avions à réaction. La direc- tion N.S. resta fixe jusqu'à ce qu'il eût disparu complètement. J'ai eu très peur. J'avais bien envie d'aller voir de près mais je n'ai pas pu. Je tremblais, j'étais choqué et même une fois rentré chez moi, j'éprouvais un grand trouble qui dura 15 à 20 h. L'observation n'a pas parue dans les journaux de l'époque. ENQUETE DE M. FREULON. (L.D.L.N. N° 137 - Août Sept. 1974 -