12 OCTOBRE 1954.
MANCHECOURT.-(45)
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environ éperont les fonds n
Heure: vers 19H30
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M. et Mme MARCHAND, cultivateurs au bourg, trois de
leurs jeunes filles et un garçon, se trouvaient dans
un champ dans les fonds de VILLIERS MARTIN, prolonge-
ant dans les soir les travaux d'arrachage des bette-
raves. Ils travaillaient tous en avançant, en direc-
tion de la route nationale, quand un bruit insolite et
une vive lueur les firent se retourner. C'est alors 9
qu'à une certaine distance, difficile à évaluer de
nuit, 800 à 1000 m peut-être, ils virent une forme"
lumineuse qui se déplaçait d'EST en QUEST, leur parais-
sant aller de COUDRAY vers VIEVY. La " forme" se trou-
vait à une certaine hauteur au-dessus de l'horizon,
hauteur impossible à estimer, des vallonnements et des
bois s'interposant. Elle se déplaçait assez rapidement
cependant que le bruit augmentait, bruit comparable au
roulement du tonnerre lors de certains orages, bruit
puissant.
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L'objet que les 5 personnes purent observer dix minu-
tes à un quart d'heure, avait la forme d'un cigare,
mais se tenait vertical, la pointe vers le sol. Il
langait de vives clartés qui illuminaient toute la
région, mais cet éclairage intense était intermittant
alors que le bruit était continu. Assez effrayée, tou-
te la famille décide de quitter le travail et tous
prirent place dans la charette que le cheval 'enleva
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au grand trot, car l'animal visiblement avait peur.
Un kilomètre et demi environ séparent les fonds du
VILLIERS-MARTIN du bourd et son arrivée sur la place,
toute la famille remarqua que les vives lumières étai-
ent encore visibles et même qu'elles teintaient de rose
la toiture de l'église.
Les témoins furent trés vivement frappés.
"LE COURRIER DU LOIRET du 16.10.1954 p.3
envoi de M. JEANTHEAU.