8 OCTOBRE 1954.- TOURRIERS 54104127 CARRIERE DES CHAUVARDS (16) à 23 h 30 (16) à 24 H. 000000000000 savoureux. médit frem & 2 Ies douze coups de minuit venaient de sonner dans la salle du café restaurant du " relais des as du volant " situé en bordure de la RN 10, à la sortie de TOURRIERS. Des consommateurs attardés bavar- daient avec le barman. Six jeunes gens d'Angoulême, parmi lesquels se trouvait le fils de M. Alexandre jouaient au billard. La conver- sation portait, bien entendu, sur les soucoupes volantes. Une demi- heure avant, M... chauffeur de la maison Guillot, de Poitiers avait dit avoir vu, en passant près des carrières des Chauvards, 5 points lumineux sur le sol. M. PRUNIER, le patron du relais, avait écouté son récit en souriant, puis en haussant les épaules; " Moi, cette histoire de S.V. !je n'y crois,guère; tant que je n'en aurais pas vu une...." Et il était monté se coucher. Un routier devait faire irruption dans la salle : "Venez, les gars, venez voir ce qu'il y a au-dessus de la route. Et il expliquà qu'en descendant la pente qui conduit à TOURRIERS quand on vient de Poitiers il avait aperçu dans la lueur de ses phares, une grosse masse qui s'était arrêtée à une certaine hauteur où elle se trouvait encore. Si une salle de café fut jamais évacuée rapidement, ce fut bien celle du relais, cette nuit là. Bientôt, tous les habitants de la maison, d'ailleurs, étaient sur la route; certains pieds nus, ou en tenue légère. Il y avait là, en dehors des routiers, les consommateurs du bar, M. et Mme PRUNEAU, réveillés par leur commis, Henry BRIGANDET et TOTOO 8 (suite Carrières de Chauvards et Tourriers) Tony BLANC, chauffeur des usines Dassault de Paris. C'est ainsi, qu'environ 30 personnes virent distinctement, la nuit étant relativement claire, une sorte de gros ballon de Rugby; ce sont là les propres termes employés par M. PRUNEAU. Immobile, à environ une quarantaine de mètres du sol, l'engin sur lequel on ne distinguait aucune lumière, portait à sa pointe comme deux petites ailettes. Il pouvait mesurer environ 15 m 50 de long et I m 50 à 2 m de diamètre. Il demeura ainsi sans le moindre mouve- ment, sans émettre le moindre bruit pendant près de 20 mm. A un certain moment, les spectateurs médusés de cet étrange spectacle eurant l'impression que l'engin redescendait vers la route. Ils se précipitèrent tous en courant mais à ce moment précis le cigare remontait, mais cette fois beaucoup plus haut qu'avant. Bientôt d'ailleurs, il devait toujours silencieux se mettre en mouvement puis prendre progressivement de la vitesse et disparaître à l'allure d'un avion commercial dans la direction d'Angoulême. LACHARENTE LIBRE " du II OCTOBRE 1954. envoi de Jean Louis DEMAILIE)