FIN EPE 1952.- 52105389 LE VIEUX MOULIN (commune de Chatillon).-603) 000000000000000 TEMOINS : Mme P. et son mari (anonymat demandé), 19 ans à l'époque. LES FAITS: Les témoins revenaient à la tombée de la nuit, de Cressanges et arrivaient à Chatillon où ils comptaient s'arrêter chez des amis, de vieilles person- nes résidant au VIEUX MOULIN. C'était un dimanche soir de la fin de l'été, la nuit venait juste de tomber. Les témoins engagèrent leur voiture dans le chemin de terre menant au VIEUX MOULIN et parcoururent ainsi une centai- ne de mètres. Puis, comme les ornières étaient trop nombreuses, ils arrêtèrent leur vihicule, en descendi- rent aprés avoir coupé les phares et continuèrent à pieds. A peine venaient ils de faire quelques pas, dans l'obs- curité du chemin qu'ils entendirent un fracas épouvan- table, semblable à un roulement, venant de la prairie à leur droite. On aurait dit qu'un avion venait de s'écraser au milieu d'un bouquet d'arbres dont ils devunaient les silhouettes à queinze mètres d'eux. Le fracas de quelques secondes s'était produit" sur place" et ne correspondait pas au bruit quaurait pu faire un objet en déplacement prenant contact avec le sol ou traversant un obstacle en fin de trajectoire. Les témoins eurent beau scruter la nuit, ils ne virent rien, diantarbeplus qu'une haie bordant le chemin, lui-même en contre bas de la prairie, s'interposait entre eux RAPPORT DE M. CATINAT (Guéret) et le lieu présumé du sinistre. A ce fracas intense et de courte durée, succéda un silence total, anormal et impressionnant. Les témoins qui s'étaient arrêtés, não- saient plus avancer. C'est alors qu'ils pergurent une nouvelle manifestation, sonore, quelque chose évoquant des chuchotements de voix humaines et qui venaient de derrière la haie. Chuchotements nets, mais trop faibles pour y reconnaître des mots ou d'identifier la langue dans laquelle ils étaient prononcés. Nombreux, d'un débit non continu comme au cours d'une conversation animée, ils provenaient toujours du même endroit. Les témoins ne bougeaient plus, retenant leur respiration. Puis, aussi brusquement que la première fois, le même fracas intense retentit de nouveau à la même place et toujours immobile. Mais les témoins ne virent rien, aucune lueur, aucune fixe forme, puis le silence de la nuit rovint peuplé de bruits et de cris de la faune nocturne. Le mari revint à la voiture, prit une lampe électrique et courageusement les deux témoins avancèrent, trouvèrent la barrière permet- tant d'accéder dans le pré. L'herbe y était assez haute. Grace à leur lampe les témoins découvrirent trois ou quatre traces circulaires de 50 cm de diamètre où l'her- be était aplatie et jaunie. Ces traces étaient réparties sur une assez grande surfacb mais Mme P. ne se souvient plus si elles avaient une disposition particulière. Prés de ces traces, le sol était jonché de feuilles fraîche- ment et anormalement tombées car toujours VERTES. Ils ne remarquèrent aucune branche cassée. Les témoins se rendirent ensuite chez leurs amis mais pour ne pas les affoler ils ne parlèrent pas de ce qui s'était passé.