FIN MARS 1931.-
ENTRE CANNES ET LA BOCCA.-(06)
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HEURE: vers 15 H 00.
TEMOIN: M. BLANC demeurant à SAINT RAPHEEL, âgé de plus de
70 ans. Depuis sa " vision ", ce dernier est devenu trés pra-
tiquant. En 1931, il était chauffeur de car d'une ligne régu-
lière SAINT RAPHAEL CANNES.
Bien que quarante années se soient écoulées, il a conservé une
image précise du phénomène lumineux qu'il a interprété sous
un angle religieux. Du récit fait à nos enquêteurs (MM. ALOSS
et JULIEN), nous relevons les passages suivants :
"Le fait s'est passé FIN MARS 1931, vers 15 H 00, entre Cannes
et La Bocca, prés du croisement du boulevard Leader et de la
RN 7. Jusqué là la route était dégagée. Tout à coup, à environ
100 mètres devant moi, j'ai vu comme un rideau gris blanc lumi-
neux. Sur la droite, il y avait une grande parfumerie et sur
la gauche des villas. Le phénomène s'est produit sur une sorte
de terre plein prés de la route. C'était comme s'il tombait de
la pluie, comme si j'arrivais sur une cascade lumineuse. Lors-
que j'ai avancé, j'ai vu le rideau lumineux s'écarter; et alors
la" VIERGE " m'est apparue toute blanche, avec une ceinture
bleue, les mains en avant. J'ai arrêté le car. Le tout a duré
environ 15 secondes. Puis l'apparition s'est élevée en s'éloi-
gnant en direction de la mer. Elle laissait une traînée. J'ai
remis mon véhicule en marche. Le temps était trés clair.
8'était une belle journée de soleil. La " VIERGE" était de
grandeur naturelle (I m 80 peut-être). J'ai pensé à une pluie
locale soudaine. Pourtant le ciel était parfaitement clair. Il
me semblait que de la pluie tombait de l'autre côté du rideau
qui allait jusqu'à terre. Je voyais trés bien du car;
j'étais assis à I m 20- I m 40 du sol. La "VIERGE " se tenait
au milieu de la chaussée comme une personne qui attend. He
n'ai rien ressenti de particulier sur le plan physique. Je
n'ai éprouvé qu'une intense curiosité. Les passagers n'ont
rien vu, qu'un nuage qui s'en allait en direction de NICE.
Le lendemain, les journaux locaux ont raconté qu'il y avait
eu également une apparition à NICE. Dans la cabine je n'ai
rien remarqué de particulier. Je n'ai perçu aucune vibration,
aucune chaleur, Je n'ai pas entendu de bruit.
J'ai vu le nuage à une distance de 20 mètres, à l'arrêt. Je
l'apercevais depuis 150 mètres environ. C'est bien une person-
ne qu'il y avait sur la route; elle m'est apparue brusquement.
Lorsque le rideau gris blanc est parti, j'ai pu remarquer le
paysage derrière l'apparition. Ce personnage s'est élevé en
laissant une traînée. J'ai vu le nuage pendant trente secondes.
Il faisait aussi une traînée lorsqu'il a disparu trés vite en
direction d'ANTIBES.
L'apparition est restée fixe comme une image. Les traits de
son visage n'ont pas bougé. Le seul mouvement que je lui ai
vu faire fut de dresser les bras en avant vers moi. Il n'y a
rien eu d'autre. Le bleu de la ceinture était trés clair. La
ceinture était trés large avec un pan sur le côté. L'appari-
tion avait un voile sur la tête; il ne couvrait pas entière-
ment les yeux. Sa robe était longue, serrée, blanche. Elle
couvrait les pidds. Elle tombait le long du corps et le dessi-
nait. Autour de la " VIERGE " il n'y avait rien. Je n'ai rien.
aperçu d'obscur derrière elle. Au bout de quelques secondes,
elle s'est soulevée pour se confondre avec le nuage gris qui
istèt
est alors monté doucement à une vingtaine de mètres de
hauteur et qui a ensuite démarré à grande vitesse. Son
sillage était comme une fusée qui faisait trois fois sa
longueur; le nuage lui-même allongé et flou, avait 15 mètres
de longueur et 3 mètres de hauteur.
Je n'ai vu que cette image. Les passagers du car n'ont pas
vu la " VIERGE " comme moi. Ils n'ont observé que le nuage
gris qui s'en allait comme je l'ai vu moi avec sa forme
ovoïde, sur le côté de la route vers la mer. Il a évité les
fils électriques, les villas, les obstacles Il se déplaçait
latéralement pas vers le haut. Ses couleurs n'ont pas changé.
Je n'ai revu le nuage gris qu'aprés que la " VIERGE # se soit
elle-même soulevée. Il y a eu le blanc de la robe, le bleu
de la ceinture, le gris du nuage. En l'air, le nuage a gardé
sa vitesse, sa forme et sa couleur. Plus il s'élevait, plus
il paraissait s'allonger. Sa traînée faisait environ 40 mè-
tres. Il a rapetissé et disparu en allant vers NICE. Il
n'était pas lumineux; il était gris. La " VIERGE " s'est
également enveloppé de gris lorsqu'elle a disparu. Elle res-
semblait à celle de LOURDES. J'ai eu l'impression qu'elle
avait été aspirée par le nuage. On aurait dit que sa robe
était restée au sol. Dés qu'elle eut atteint le nuage, celui-
ci est parti. Les passagers n'ont pas pu voir devant le car.
Ils ont vu le nuage en l'air lorsqu'il était sur le côté du
car. Le passager assis à côté de moi n'a pas vu l'apparition
mais il a observé le nuage. A terre, le phénomène n'a pas
duré plus de 15 secondes. Le temps de mon observation a donc
été trés court. J'ai souvent pensé à cette apparition. Rien
ne s'est modifié en moi. Je n'en ai jamais parlé au clergé,
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sauf au diyen de St Raphael qui n'a pas pris la chose au
sérieux.
Je ne me suis jamais intéressé aux OVNI.
REMARQUE DES ENQUETEURS :
a) Le journal local " L'ECLAIREUR DE NICE" a relaté un phé-
nomène identique qui s'est passé à NICE. Le même jour à
15 H 30, soit une demi-heure aprés la vision de M. BLANC à
CANNES.
b) Un dessin du phénomène a été demandé au témoin. Il présen-
te une forme lenticulaire, caractéristique des soucoupes
bolantes ainsi qu'une longue traînée latérale.
c) Le témoin est persuadé d'avoir bénéficié d'une apparition
de la Sainte Vierge. Dans son souvenir il la confond avec
Notre Dame de Lourdes. Mais les nombreux détails donnés (voile
que les yeux, ceinture de couleur, habit serré laissant devine
le corps, boule lumineuse qui apparaît en gris sous le soleil
brillant de l'aprés midi, forme lenticulaire, traînée, dépla-
cement latéral, accélération brutale, disparition du person-
nage.....) font penser à l'atterrissage et à la présence d'un
humanoïde.
a) ce témoignage est donné en raison de son ancienneté et de
la totale bonne foi du témoin.
ENQUETE DE M. JULIEN. Bulletin de 1'ADEPS N° 13 P.8.9.10.II.
CATALOGUE INEDIT D'Eric ZURCHER (résumé N° 005)
LDLN N° 195 (MAI 1980) P. 26.