JEMBRE 1964.-2 0000000000000000 Co 00000000000000 000000 qu'au vent LIMA. BALLET DE SOUCOUPES VOLANTES DANS LE CIEL PERUVIEN ! elles reviennent chaque soir à la même heure et au même endroit..... Si vous voulez assister à un défilé de soucoupes volantes, aussi confortablement assis dans un fauteuil que pour un défilé de mannequins dans les salons d'un grand couturier prenez l'avion pour Lima et, de là, rendez-vous à LAMPLAN, dans la vallée duRIO CHANCAY, à environ cent kilomètres de la spital capitale péruvienne. Là, par les soins d'un notable local Aurelio VARGAS, proprié- taire de la " quinta" (domaine) Picahuasi, dans le district de Chanchapildo, il vous sera possible de voir du balcon d'une falaise surplombant la vallée immense du Chançay, évoluer sur le fond du paysage des Andes, dans le ciellimpide et étoilé, passer et rapasser des soucoupes volantes, les unes éblouissar tes de rapidité, les autres très lentes comme pour se faire admirer, mais toutes, scientillantes, laissant derrière elles une longure traînée de lumière orangée, très constrastées sur le bleu-profond du soir sud-américain. VARGAS N'EST PAS UN FANTAISISTE.- S'il ne s'agissait que du témoignage isolé d'Aurelio VARGAS, il serait possible de hausser les épaules et de le considérer comme la manifes- tation d'un esprit très imaginatif ou de l'astuce d'un nota- ble désireux d'attirer vers son village quelques touristes épris de merveilleups moderne. Malheureusement ou heureusement, suivant le point de vue auquel on se place les dires de ce paysan péruvien sont confirmés par d'autres agriculteurs de la même région, bien qu'éloignés parfois d'assez grandes distances de la ferme des VARGAS et n'ayant que très peu de contact avec le chef de cette famille qui, par ailleurs, jouit dans le coin de la réputation d'être un homme d'esprit rassis, ne buvant (presque) jamais, à la différence de beaucoup de ses com- patriotes, et incapable de monter une mystification aussi grosse. Suivant Aurelio VARGAS et ses confrères de la vallée du Chançay, depuis environ un mois,à partir de sept heures du soir, ou plus tard, de Sept heures et demie, des soucou- pes volantes se livrent à une espèce de ballet minutieuse- ment réglé au-dessus de leur canton. DEUX PASSAGES CONSECUTIFS.- 3 Elles apparaissent d'abord entre les pics dentelés des très hautes montagnes qui surplombent la vallée du RIO CHANCAY, évoluant en groupe à une altitude très élevée. Elles émet- tent alors une lumière orangée, pulsante sur un tythme régulier de deux à trois secondes d'illumination. Après atroir disparu derrière les montagnes de l'autre côté de la profonde vallée et au bout de quelques minutes, les soucou- pes réapparaissent à une altitude beaucoup moins élevée et à une vitesse toujours considérable mais sensiblement rédui- te par rapport à leur premier vol. Ce qui permet de distin- guer parfaitement leur forme, ronde, et leur couleur argen- tée. D'autant plus, que parfoisy elles s'arrêtent brusque- ment, comme suspendues dans l'espace. Au cours de ce second passage pendant lequel elles enfilent la vallée au lieu de l'engamber comme lors du premier, les engins, au lieu d'é- mettre des lumières orangées très brillantes, se signalent-pe par des lueurs d'un rouge intense. Leur apparition se produi noo Leupus assez curieusement un jour sur deux. CE NE SONT PAS DES AVIONS.- - Etes-vous bien sûrs qu'il ne s'agit pas d'avions à réac- tion militaires en manoeuvre au-dessus de votre région, sans avis préalable, en préparation des grandes manoeu- vres de décembre ? a-t-on demandé aux paysans de Lamplan. WAS Absolument certains, a répondu Aurelio VARGAS, au nom de tous. Nous savons très bien ce que sont les " jets ". Nous en avons déjà vus. Ies" soucoupes" ne font aucun bruit. Elles ne laissent derrière elles aucune trace de vapeur mais une trafnée lumineuse très courte et, enfin, elles sont capables d'avancer d'avant en arrière et vice- versa, d'une façon absolument rectiligne sans jamais faire de virage... 00000000000000 "Se Matri" du 17.12.1964.