+ 19 OCTOBRE 1954.- MOULINS.-(03) 0000000 Publicité! Heure: vers 15 H. On nous simale que l'instituteur d'Igrande, M. Gustave RIVET, se promenait dans la campagne vers 15 h, accompagné de sa jeune chasser comprenant 19 élèvres pour le cours de botanique expliqué. Au moment où ils étaient sur le point d'arriver sur le lieu dit "Les deux passages " leur attention fut attirée par un bruit ina- ccoutumé. Un sifflement léger et alternatif vrillait d'air de la campagne ensoleillée et sans vent. Les enfants peu rassurés deman- dèrent à leur maître ce qu'il en était. Celui-ci se trouvait dans l'impossibilité de leur répondre. Le bruit cessa tout à coup. Oubliant cet incident, la jeune classe continua sa promenade stu- dieuse. el Environ une demi-heure plus tard, à nouveau le bruit se fit entendre et quelle ne fut pas la stupéfaction de toute la classe découvrir que ce bruit provenait du milieu du champ caché par un rideau d'arbre Un engin était là, dont l'apparence métallique d'un rouge foncé leur fit aussitôt penser à une soucoupe volante, Cet instrument composé de 2 parties, la partie inférieure d'environ I m I m 50 de haut, sphérique et garnie de hublots ovales; la sedonde supérieure paraissant être un disque d'environ 0 m 50 d'épaisseur tournant en émettant un léger sifflement, reposait sur des blocs carrés. M. Gustave RIVET put tout à loisir avec un esprit calme, observer cette vision étrange. Autour de l'appareil il y avait 3 formes qui semblaient être les passagers de cette machine. Ces formes étaient composées d'un tronc d'homme à peu près normal muni de 2 bras dont les proportions étaient humaines, mais terminés par un crochet s'ou- vrant et se refermant. Une seule jambe terminée par un socle sphé- rique permettait les déplacements par de petits sauts. La tête, très petite et conique semblait avoir 3 yeux situés en triangle et permet- tant de voir dans toutes les directions à la fois. "Le point le plus curieux reste leur castume qui semblait être une veste de cuir, d'une couleur gris acier. Le jeune CHATELIN, 14 ans, fils du marchand de confection d'Ygrande certifie avoir reconnu un vêtement " Duracuir " la maison qui habille Louison Bobet, le cham- pion du monde chic et toujours bien habillé !"(?) DAUPHINE LIBERE DU MERCREDI 20 OCTOBRE 1954.