18 OCTOBRE 1954.-
GELIES.-(63)
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M. BACHELARD garde champêtre revient de CHANAT et se dirige vur
GELLES. A 1'embranchement de CHAMBOIS, à la sortie d'un grand vira-
go, en lisière de forêt, 11 aperçoit " une citerne " à quelques
mètres de la route. Le moteur de sa voiture a des" râtéés " ainsi
que de grosses difficultés à tourner. En ppprochent de la " citerne
M. BACHELARD qui se trouve toujours au volant de sa voiture prend
pour et se sent soudain comme a demi-parylysé, voir " hypnotisé "
il ne semble plus maftre de son véhicule.
Il va du reste se retrouver à COHEIX sans savoir comment ni pourhyoi
cette localité ne se trouvent pas sur son chemin de retour.
Des agriculteurs de COHAIX le verront arriver " le visage blême et
décomposé ". Ces personnes alertées par M. BACHELARD, retourneront
sur les lieux de l'étrange rencontre environ une joure après, armés
de plusieurs outils ils ne trouveront pas la " citerne indolite
ni aucune trace bien précise de son passage. M. BACHELARD nous a
précisé : " Ce n'était pas exactement une citerne car il avait les
2 extrémités en forme de pointe comme un gros cigare. Il était cou-
leur marron chocolat et présentait des dessins en forme de rectangle
qui semblaient quadriller ses 2 extrémités. Il devait mesurer envi-
ron 10 m de long et environ 2 m 50 de haut. Je n'ai entendu augum
bruit, mais j'ai ressenti cette peur indescriptible."
M. BACHELARD n'est pas d'une nature peureuse, il eut pendant plusieur
semaines la crainte de sortir le soir et surtout de revenir sur le
lieu.
L.D.L.N. N° 97