8 OCTOBRE 1952.-
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LA SOUCOUPS VOLANTE DE GUIMILIAU (Finistère)
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Nous avons en quelques lignes signalé 1'évènement et si nous
y revenons c'est qu'il ne s'agit pas là d'une information
fantaisiste née d'une imagination trop fertile comme il y en
a déjà eu beaucoup depuis que les soucoupes volantos " exis-
tent" ou du moine depuis qu'elles font parler d'elles.....
Voici ce qu'ont déclaré les témoins, personnes dignes de foi t
" Le MERCREDI 8 OCTOBRE, & MIDI et domi, Helle de RUSUNAN,
maire de GUIMILIAU et M. Yves ELIES, agent d'assurances, notre
dévoué correspondant en cette commune, roulaient de concert à
bicyclette sur la route de GUIMILIAU & COMMANA.
Arrivés à I lm 500 du bourg de GUIMILIAU, entre RULAN et
GUERLESTIN, la bicyclette de Melle de RUSUNAN fut heurtée par
le chien de M. FAGOT, cultivátour, à Guernoves qui conduisait
ses vaches au champ, et la eyeliste tomba, mais sans se faire
de malheureusement.
A la suite de cet incident, Melle de RUSUNAN, M. Yves ELIES
et H. FAGOT père, étaient arrêtés sur le bas côté de la route
lorsqu'un bruit assourdissant se fit entendre. Il s'agissait
d'un grondement continu très fort. Les trois personnes levò
rent la tote et aperçurent au-dessus d'elles, dans le ciel
blou absolument dégagé, un étrange engin qui était immobile.
La " chose " paraissait flotter dans l'air, à environ 500m
d'altitude; elle oscillait doucement et suivant ces légères
évolutions, elle avait la forme tantôt d'un disque et tantôt
elle paraissait quadrangulaire.; non diambtre était environ
une fois et demie le diamètre apparent du soleil. Sa surface
inférieure brillait au soleil comme de l'aluminium poli.
(Suite)
L'engin resta ainsi pendant à peu près une minute au-dessus
de la tête de nos trois observateurs qui regrettaient bien
de ne pas avoir de jumelles ou d'appareil photographique avec
Bux tout en contiamant à produire un grondement sourd,
-
ressemblant à celui provenant d'une escadrille d'avions pas-
sant au loin.
Soudain, l'appareil commença à sigfler et il bascula complè-
tement tout en se tenant à la même place, et les trois té-
soucoupe
moins purent voir que la "
" était extrêmement
mince et aplatie. Le sifflement augmenta encore, devenant
douloureux pour les tympans et brusquement l'engin bondit
verticalement dans le ciel, comme une fusée, disparaissant
presque instantánément aux yeux des observateurs.
Il ne s'était pas écoulé plus de 2 ou 3 secondes entre le
basculement et la disparition de la soucoupe dans les pro-
fondeurs bleues du ciel.
Plusieurs personnes au bourg de GUIMILIAU ont entendu, à la
même heure, le grondement sourd suivi d'un siffèement aigu,